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Tempête sur le lac

C’est surprenant de constater que la plupart des voyageurs ne savaient pas nager. Pourtant, ils passaient de longues journées à voguer sur les lacs et les rivières à travers les immenses paysages boréales.

 

Les dangers étaient nombreux et le bon jugement était important en négociant les cours d’eau. On peut penser aux rapides sur les rivières, certes, mais les lacs comportaient aussi leur lot de défis. C’était plus sage de suivre le rivage du lac, mais parfois on décidait de traverser une baie, en filant tout droit d’un cap à l’autre, pour gagner du temps. Cependant, on risquait ainsi de se faire prendre dans une tempête soudaine, loin du rivage et en eau profonde.

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C’est ce qui arriva au couple Jean-Baptiste et Marie-Anne Lagimodière lors de leur voyage de Montréal à la colonie de la Rivière-Rouge en 1806. Sur le lac Supérieur, une terrible tempête s’est abattue soudainement sur le convoi de ces gigantesques canots qui voguaient au large. (Voir l’illustration tirée d’une planche de ma BD, actuellement en production : Voyageurs des Prairies.)

 

Jean-Baptiste, voyageur intrépide, et Marie-Anne, première femme blanche à s’établir dans l’Ouest, ont réussi à survivre à cette épreuve pour ensuite fonder une famille à la colonie de la Rivière-Rouge. Ils deviendront les grands-parents de Louis Riel. Cependant, d’autres voyageurs n’ont pas été aussi chanceux, plusieurs membres de l’équipage se sont noyés dans le déluge houleux.

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Chaque mois, l'artiste manitobain Robert Freynet nous offre une illustration au crayon racontant divers aspects de la vie des voyageurs.

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