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Loisirs des voyageurs

Sur le vaste territoire de l’Amérique du Nord, il y avait, au début du XIXe siècle, tout un chapelet de forts établis par les marchands de fourrures, pour servir comme postes de traite. Les Premières Nations et les Métis appor-taient à ces forts de riches pelleteries d’animaux qu’ils avaient chassées, en échange d’articles manufacturés, tels que des chaudrons, mousquets, balles et de la poudre, aiguilles, couteaux, haches, couvertures, vêtements et autres articles utiles.

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Ce sont les voyageurs qui assuraient le transport aller-retour de toute cette marchandise. Cependant, en arrivant au fort, ces gaillards ne pouvaient pas camper à l’intérieur de la palissade du fort, seulement à l’extérieur. Ce sont uniquement certains employés, le bourgeois et des visiteurs importants qui avaient le droit de dormir dans l’une des cabanes à l’intérieur.

 

Durant leur temps libre, les voyageurs s’adonnaient à des jeux, à des compétitions, à la pêche, à la chasse au petit gibier et à des épreuves de force. Ils se racontaient des histoires, jouaient de la musique et faisaient l’entretien du canot et de l’équipement.

 

Grâce à leur riche culture, leur joie de vivre et leur camaraderie, ces voyageurs étaient plus que des bêtes de somme, ils étaient des vecteurs de la culture canadienne-française. Tout en transportant les marchandises, ils véhiculaient aussi cette culture, qui, deux siècles plus tard, fait toujours écho à cet âge d’or.

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Chaque mois, l'artiste manitobain Robert Freynet nous offre une illustration au crayon racontant divers aspects de la vie des voyageurs.

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