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La préposition À

Les mois précédents, nous avons vu des exemples d’utilisation fautive avec les prépositions SUR, AVECDANS et POUR. Voici d’autres anglicismes syntaxiques avec cette fois, la préposition À.

La préposition À établit une relation syntaxique qui s’accompagne parfois d’un rapport de but, de moyen, de lieu, de temps, etc. À noter que « À » se combine avec « le » et « les » pour donner les formes contractées « au » et « aux ».

Elle s’écrit toujours avec l’accent grave qui sert à la distinguer du verbe avoir à la troisième personne du singulier, au présent : « il a », « elle a » et « on a ». 

Il arrive que l’on utilise la préposition À incorrectement.
Voici quelques exemples d’utilisation fautive et leurs corrections :

C’est le livre à Martine.
=> C’est le livre
de Martine.

C’est la maison à ma sœur.
=> C’est la maison
de ma sœur.

C’est la fête à ma mère.
=> C’est la fête
de ma mère.

En fait, avec le présentatif « c’est », on utilise la préposition « de ».
Mais si on nous demande :
«
À qui est ce livre? », on doit répondre : « Ce livre est à Martine ».

Il arrive parfois aussi qu’on utilise une préposition inutilement, comme dans :

Regarder à quelque chose.
=> Regarder
quelque chose.

Nathalie Porte, enseignante de français, propose une méthode efficace pour apprendre les prépositions avec des cartes mentales. Consultez La carte mentale de la préposition À.

Pour en apprendre davantage, consultez la page « Emploi de la préposition à » dans la section Boite à outils de l’Université de Montréal.

 

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