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Cette chronique se veut une forme d’éditorial qui exprime certains des points positifs et quelques fois moins positifs de nos réseaux de la santé, par des rencontres et des lectures que je fais dans mon quotidien. Espérons qu’elle vous inspirera à aiguiser votre sens critique et à comprendre que la véritable santé part de nous-mêmes et de nos actions de tous les jours.

Mise en garde du Nénuphar : Les opinions présentées dans ce texte représentent le point de vue de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement le point de vue du magazine.

À quelle vitesse vivez-vous?

Après un autre été à la campagne, me voilà de retour en ville pour cette rentrée de septembre, et force est de constater que nous ne vivons pas tous à la même vitesse. Nous pouvons même le voir lorsque des amis nous rendent visite durant l’été, ça prend assurément quelques jours pour les voir s’ajuster et adopter notre rythme campagnard. Il n’y a pas de mal à vivre à plein régime comme les gens de la ville, mais j’ai quand même parfois l’impression qu’il y a un déséquilibre. Aujourd’hui, nous sommes tellement stimulés par la technologie moderne que lorsqu’il y a une diminution de certains de nos neurotransmetteurs, l’ennui s’installe très rapidement.


C’est la rentrée scolaire et, tout le monde le sait, le nombre d’enfants ayant un déficit d’attention est impressionnant. Il y a plusieurs causes à ce problème, mais l’une d’entre elles est le fait qu’un cerveau qui n’est pas stimulé constamment déprime rapidement, même chez les adultes. De nos jours, s’il n’y a pas de télé, de téléphone, de tablette, de spectacle, d’activité sportive ou autres pour nous tenir occupés, nous ne savons plus comment nous comporter. Nous cherchons rapidement un nouveau stimulus pour ne pas nous ennuyer. Nous avons perdu l’habitude de ne rien faire. Avant l’ère technologique moderne et les parents qui gardent les enfants occupés comme des présidents d’entreprise, ces derniers pouvaient parfois s’ennuyer la fin de semaine de n’avoir rien à faire. À cette époque, nous avions hâte d’aller à l’école le lundi, car c’est là qu’il y avait de l’activité. Notre professeur était l’acteur dramatique ou l’humoriste qui apportait un peu d’action dans notre quotidien. Aujourd’hui, avec la course folle de la performance et de la recherche d’adrénaline, un cours magistral est la partie la plus ennuyante de la journée pour nos enfants. Pas surprenant qu’ils décrochent…


J’ai l’impression qu’il faudrait réapprendre à s’ennuyer, à être oisif, à regarder le bout d’une ligne à pêche en ne pensant à rien durant des heures, à faire des dessins dans le sable avec un bout de bois, à permettre aux enfants de jouer sans organisation. Nous voulons faire découvrir la nature et la campagne à nos enfants lors de congés annuels, mais sans jamais oublier d’apporter la console de jeux portative ou la tablette. Pourquoi faudrait-il toujours être occupé à faire quelque chose, être accro à nos neurotransmetteurs ? Je vous le dis, ça prend parfois quelques jours, voire quelques semaines, avant de s’ajuster à un nouveau rythme, mais tout le monde peut y arriver.

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Je vous laisse sur cette phrase lue sur Internet… Mon voisin me regarde me prélasser dans mon hamac et me dit : « Tu sais, la paresse est un péché. » Je lui ai répondu que la jalousie en était un aussi.


Bonne lecture et bonne rentrée!

Avez-vous une opinion sur le sujet? Faites-nous en part et nous l'ajouterons au bas de cette chronique.

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