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Février 2019

Sainte-Anne-des-Chênes, Manitoba

Mieux faire face aux défis

Alors que nous entrons dans le mois de février, mois de l’amour, je ne peux m’empêcher de penser à tous ces gens qui n’ont pas ou ne voient pas l’amour autour d’eux. Dans leur détresse, plusieurs « choisissent » de s’enlever la vie. Comme si c’était un choix!

Comment pouvons-nous éduquer nos jeunes à la vie? Leur faire savoir que ce qui rend la vie vraiment intéressante et digne d’être vécue, ce sont ces périodes sombres et difficiles où les défis nous semblent insurmontables, où chaque fibre de notre être est douloureuse, où nous devrons puiser dans nos ressources profondes pour en sortir plus fort et être ainsi encore mieux équipé face aux situations complexes.

Bien sûr, il faut pour cela être en bonne santé mentale qui est, selon Santé Canada, « la capacité de chaque personne de ressentir les choses, de réfléchir et d’agir de manière à mieux jouir de la vie, à mieux faire face aux défis ».

Les maladies mentales dont une personne sur cinq est affligée (incluant les dépendances) sont donc énormément présentes au sein de notre société. Présentes et cachées. On a beau s’exclamer à tout vent : « parlez à quelqu’un, ne restez pas seul à broyer du noir », lorsque quelqu’un commence à s’épancher sur sa maladie mentale dans les médias sociaux, s’il le fait trop souvent, il fait fuir les gens. C’est épeurant une personne aux prises avec une maladie mentale. On ne sait pas toujours comment réagir. Et si je lui montrais trop de compassion et qu’il ou elle jetait son grappin sur moi et que je ne puisse plus m’en débarrasser? Et si je lui faisais plus de tort que de bien par mes commentaires?

J’applaudis toutes les initiatives de débats publics sur le sujet, de lutte contre la discrimination et la stigmatisation qui sont associées à la santé mentale comme Bell Cause pour la cause, la Semaine nationale de prévention du suicide avec des thèmes comme « Le suicide n’est pas une option » ou cette année « Parler du suicide sauve des vies ». Mais au bout du compte, pour pouvoir aider les autres, il faut avant tout s’occuper de sa propre santé mentale et à cette fin, je vous recommande la lecture de ce numéro du journal Infoxiété de l’organisme L’Autre Rive portant sur la santé mentale

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