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C’est le temps de commencer à vivre
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Un homme dit à son ami « Je vais marier une veuve. »
L’autre, surpris, dit « Comment tu te sens d’être le deuxième mari d’une veuve? »
Le gars lui dit « Bien, j’aime mieux être le deuxième que le premier! »
Voici une question vraiment ridicule. Êtes-vous prêts? « Pourquoi est-ce que c’est mieux d’être vivant que d’être mort? » Une fois l’effronterie de la question passée, peut-être que la plupart d’entre nous répondraient « C’est un mal que je connais plutôt qu’un mal que je ne connais pas. »
On vit souvent notre vie comme si le seul but, c’était de rester occupé jusqu'à tant qu’on meure. Ça, c’est l’équivalent de gagner le jeu parce que l’autre équipe ne s’est pas montrée. Ou plutôt, c’est gagner le jeu jusqu'à tant que l’autre équipe se montre.
Juste pour aujourd'hui, posez-vous la question « Est-ce que c’est clair si je joue pour l’équipe du premier mari ou du deuxième? » Une petite deuxième question pourrait être « Qu’est-ce qui ferait que je m’engage plus clairement à ma vie, pour que je me sente passionné par la vie? »
Peut-être qu’on a peur de mourir parce qu’on n’a pas encore saisi l’occasion de se sentir vraiment en vie. Surprise! Il n’y a pas d’entraîneur qui va venir vous dire de commencer à jouer. On est déjà rendus à la deuxième période, puis on veut voir de l’action sur la glace.
Essayer quelque chose de différent
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C’est Gaston qui déclare « Je rêve toujours au baseball. » Son ami, incrédule « Tu ne rêves jamais à rien d’autre? » Gaston répond « Quoi? Pis manquer mon tour au bat? »
Combien de fois est-ce que l’on reste pris dans des habitudes qui ne nous rapportent rien? On se moque bien du monde qui garde des tas de vieilles choses pendant des années, au cas où ça servirait un jour. Par contre, tout le monde pollue sa vie avec de vieilles habitudes qui ne servent plus, mais on espère toujours qu’elles vont nous rapporter quelque chose un jour. Peut-être que si je continue à crier après mes enfants, un jour, ça va avoir un effet. Peut-être que si je continue à éviter ce problème, un jour, il va juste disparaître. Peut-être que si je continue à travailler fort sans rien dire, un jour quelqu’un va me remarquer et m’amener au bal pour que je sois couronnée la reine du royaume magique. Bien... c’est sûr que si tu le dis sur ce ton-là, ça va commencer à sonner comme un conte de fées. Ça s’appelle le syndrome « Américain à Paris ». Traditionnellement, si un Américain ne se faisait pas comprendre la première fois, il parlait plus fort.
Juste pour aujourd’hui, apprenons de nos voisins et essayons quelque chose de différent plutôt que de répéter la même chose plus fort.
Rester ouvert à la manifestation de ses désirs
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Amanda entre à l’agence appelée « L’homme de tes rêves » pour se plaindre de sa rencontre d’hier soir. « Monsieur, votre service de rencontres romantiques fait pitié! » Le patron vérifie son dossier et dit : « Comment ça? Vous m’avez demandé quelqu’un de pas trop grand, qui savait bien s’habiller, qui aimait l’hiver et les sports aquatiques. » Amanda, furieuse, crie : « Oui, et tu m’as accouplée avec un pingouin! »
Fais attention à ce que tu demandes, parce que tu vas l’avoir! Invariablement, ce qu’on espérait ne nous donne pas les résultats que l’on veut. Le ben beau gars est plus intéressé à se faire dire qu’il est ben beau que de vous voir et vous admirer. Le beau char coûte cher à faire réparer, tu passes ton temps à avoir peur que quelqu'un le vole ou l’égratigne. Ce n’est pas exactement ça, le sentiment de liberté que tu cherchais.
Juste pour aujourd’hui, regardez un peu plus profondément et déterminez ce que vous désirez vraiment : être aimé, accomplir quelque chose, être en paix. Acceptez pleinement votre désir, mais ne spécifiez pas d’attentes précises de comment ça va avoir l’air dans votre vie. Restez ouvert à découvrir de quelle façon merveilleuse et surprenante, ce désir peut se manifester dans votre vie. Restez ouvert à découvrir de quelle façon merveilleuse et surprenante, ce désir peut se manifester pour vous.
Avoir la pleine responsabilité de sa vie
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C’est l’histoire d’un gars qui arrive chez le médecin et qui lui dit « Aidez-moi docteur! Je me fais trop d’appels interurbains, puis je suis en train de me ruiner. » Le médecin lui répond « C’est bien simple, appelle-toi à frais virés! ».
C’est toujours difficile d’admettre que l’on soit uniquement responsable de notre vie. On insiste à vouloir blâmer d’autres personnes ou d’autres situations pour nos problèmes. Si je n’avais pas ce patron-là ou cette femme-là ou ce mari-là ou ces enfants-là ou ces amis-là ou ces voisins-là... alouette... ahhhh! Mais le problème à vouloir blâmer d’autres personnes pour nos problèmes est que si quelqu'un d’autre est la source de mon problème, je dois attendre que l’autre veuille bien se décider à venir solutionner mon problème. Autrement dit, vous n’avez aucun pouvoir ou contrôle sur votre vie.
Juste pour aujourd’hui, partez de l’idée que vous avez la pleine responsabilité de ce qui se passe dans votre vie. Si vous tombez dans le panneau de « Ah, il n’y a rien que je puisse faire. », souvenez-vous du survivant d’un camp de concentration qui a dit « On peut tout m’enlever, sauf la capacité de croire ce que je veux croire. »
Respecter le choix de demander de l’aide
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Trois amis ont été retardés pour se rendre à la gare. Juste comme ils arrivaient, le train commençait à sortir de la gare. Deux des gars ont couru comme des fous et ont sauté sur le train. Le troisième était pas mal plus lent et est resté à regarder le train partir. Un homme debout sur le quai a fait la remarque au troisième « Bien, c’est de valeur que tu l’aies manqué, mais au moins tes amis ont réussi! » Le troisième gars répond « Ouan, mais eux autres venaient juste me reconduire au train. »
Combien de fois dans la vie, est-ce que vous avez voulu aider quelqu'un beaucoup plus qu’il semblait vouloir se faire aider? Pour certains d’entre nous, on se fait un devoir de connaître mieux ce que l’autre personne veut, que la personne elle-même. Ça mène souvent à des situations où l’autre personne se sent manipulée ou obligée de se faire aider et nous, on tombe dans le rôle du martyr blessé qui voulait juste « aider ».
Juste pour aujourd’hui, attendez que l’autre personne demande de l’aide plutôt que de courir en avant du train. Les premières fois où vous laisserez l’autre demander ou ne pas demander, ça va sembler un peu bizarre pour tout le monde. Mais après un moment, tout le monde va pouvoir relaxer dans le nouveau respect de soi et de l’autre.
Prendre le temps de penser à ce que l’on veut
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Un ami dit à l’autre « Je suis prêt pour notre excursion de camping. J’ai même apporté deux bouteilles de brandy au cas où l’on se ferait mordre par des serpents venimeux. » Son ami lui dit « Il n’y a pas de serpent venimeux, là où l’on va camper. » L’autre répond « C’est bien ce que je pensais, ça fait que j’en ai mis une couple dans nos valises. »
Quand on ne se donne pas la permission de faire ou d’avoir ce que l’on veut vraiment, on finit par se créer nos propres situations d’urgence. Exemple, on va se rendre malade pour pouvoir prendre un jour de congé dont on aurait vraiment besoin. Ou encore, quelqu’un qui ne se donne pas la permission d’admettre qu’il est fâché au travail va provoquer une chicane à la maison. Souvent, quand on est fâché contre une personne, c’est qu’on n’est pas présentement honnête avec ce que l’on veut vraiment.
Aujourd’hui, prenez le temps de penser à ce que vous voulez vraiment ou donnez-vous la permission de le dire à quelqu’un d’autre.
S’aimer même quand on se repose
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Un gars arrive et dit « Je veux vraiment arrêter de fumer! » L’autre lui dit « As-tu essayé ce qu’ils appellent un timbre? » Le premier dit « Oui, puis ça n’a pas marché. » Le deuxième dit « Ouan, c’est surprenant ça. » Le premier dit « Je ne sais pas ce que les autres font, mais moi, je ne pouvais même pas le garder allumé cette affaire-là. »
Quand on essaie en vain de se débarrasser d’une mauvaise habitude en la remplaçant par quelque chose d’autre qui lui ressemble pas mal, ça ne marche pas. Il est important de se rendre compte qu’on ne peut pas changer notre façon d’agir quand nos croyances profondes n’appuient pas cette nouvelle façon d’être. Prenons par exemple le désir de vouloir moins travailler. Si votre croyance profonde est que vous êtes une personne de valeur parce que vous accomplissez beaucoup de choses, vous n’allez pas réussir. Ce n’est pas surprenant que vous continuiez à être débordé de travail. Votre intention positive, c’est de vous valoriser.
Si vous voulez réellement passer moins de temps à travailler, juste pour aujourd’hui, aimez-vous, même quand vous vous reposez. Quand vous prenez du temps pour vous ou quand vous cultivez un intérêt qui n’est pas directement relié à accomplir quelque chose.
Identifier d’où viennent nos étiquettes
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Juliette dit « Je suis la pire personne au monde. » Son amie lui dit « As-tu essayé la pensée positive? » Juliette dit « Oh oui. Je suis positive que je suis la pire personne au monde. »
C’est toujours dangereux de coller des étiquettes sur soi-même ou sur les autres. Souvent, nos étiquettes datent d’il y a très longtemps, et si l’on persiste à continuer à se définir selon nos vieilles perceptions, on se rend malheureux. Quand vous vous dites « Ah ben, je suis tel genre de personne. » ou « J’ai toujours été comme ça. », arrêtez-vous et posez-vous la question « D’où ça vient, cette étiquette-là? » Est-ce que ça vient de votre famille, d’un ami, d’un incident particulier qui est resté collé? À quoi précisément cela se réfère-t-il?
Souvent, vous allez retracer vos pas à quelque chose qui n’était pas bien vu dans votre famille d’origine, mais qui est peut-être actuellement très profitable dans votre vie. Par exemple, l’étiquette « têtue » est un bon exemple de ce qu’un parent reproche souvent à son enfant. « Quand elle a une idée dans la tête, celle-là, elle ne l’a pas dans les pieds! » Mais pour un adulte qui veut faire son chemin dans la vie, c’est très utile d’avoir une idée dans la tête et non dans les pieds.
Se donner la permission d’avancer
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Le psychologue demande « Qu’est-ce qui te fait penser, Antoine, que tu as un complexe d’infériorité? » Antoine répond « Qui suis‑je pour répondre à une question importante comme celle-là? »
C’est très facile de chercher son autorité à l’extérieur. Quand on grandit, ce sont nos parents qui décident, ce sont nos enseignants qui ont la bonne réponse, c’est l’église qui a la ligne directe, c’est le médecin qui répond à des questions de vie ou de mort. Là, on devient adulte et puis bang! On est censé croire que nous, on a raison, qu’on est maintenant notre propre autorité. C’est là qu’on se rend compte que hé, peut-être que nos parents faisaient parfois semblant de savoir, puis qu’ils n’étaient pas aussi sûrs qu’ils en avaient l’air.
En fait, ça prend toute une vie pour arriver à ce stade de confiance interne. Ce n’est pas une lumière électrique qu’on allume. C’est un lever de soleil qui passe par bien des étapes avant d’être arrivé à sa pleine clarté. On a tous des domaines dans notre vie où l’on est arrêté comme si l’on attendait que quelqu’un nous dise que c’est correct d’avancer.
Juste pour aujourd’hui, sortez votre étampe en forme de soleil de votre tiroir officiel et dites-vous d’une voix autoritaire « Toi! Vas-y! Passe! »
Affronter nos peurs pour changer notre vie
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Le psychologue dit au patient « Tu ne feras pas de progrès avant de conquérir toutes tes peurs. » Le patient répond « J’avais peur que tu me dises ça. »
Qu’est-ce qu’on ferait sans nos peurs? On ferait pas mal de choses extraordinaires. Et puis on le sait, à part ça. C’est pour ça qu’on a peur. D’abord, ne parlons même pas des grosses peurs insurmontables, puisqu’elles sont insurmontables de toute façon. C’est pour ça qu’on leur donne le titre honorifique de « Grosses Peurs Insurmontables ». Bon, ça s’est classé.
Juste pour aujourd’hui, essayez d’affronter une petite peur niaiseuse. Par exemple, vous prenez toujours la même route pour vous rendre à un certain endroit parce que vous avez peur de vous perdre. Juste pour aujourd’hui, riez au nez de votre peur et dites « Que je me perde! Je m’en fous! » Une personne peureuse, mais sage a dit « Chaque jour de notre vie, on est juste à la veille de changer la petite chose insignifiante qui ferait toute la différence au monde. » Juste pour aujourd’hui, regardez une petite peur insignifiante en pleine face. Ça va peut-être faire toute la différence dans votre vie.
Oser vivre maintenant
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La madame arrive chez le médecin et elle dit « Ma jambe gauche me fait mal tout le temps. » Le médecin lui dit « C’est l’âge, ça. » La madame répond « Ma jambe droite a le même âge et elle se sent parfaitement bien, elle. »
Comme le médecin dans cette histoire, on attribue pas mal de choses à l’âge. Aussitôt qu’il y a la moindre chose qui ne va pas comme on voudrait, surtout à un niveau physique ou intellectuel, on se dit « Ah ben, je vieillis, c’est l’âge! ». S’empêcher d’être pleinement soi-même, pour n’importe quelle raison, ce n’est pas utile. On est ici sur la Terre pour faire l’expérience de ce qu’est la vie, et vivre ça veut dire avoir de nouvelles expériences. La preuve, c’est qu’on ne peut pas vivre hier. On ne peut pas revivre ce que l’on a déjà vécu. On est voué à faire de nouvelles expériences.
Voici un petit test que vous pouvez faire à la maison. Il consiste en une question. Êtes-vous prêt? Voici la question : « Êtes-vous encore en vie? » Si votre réponse est oui, c’est que vous avez encore quelque chose de nouveau à vivre.
Juste pour aujourd’hui, arrêtez de vérifier le minuteur qui vous dit combien de temps est passé et osez vous poser la question « Qu’est-ce que j’ai le goût de vivre tout de suite? »
Inscrire un nouveau message sur notre cassette
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Une femme dit à un gars au bar « Est-ce qu’on t’a déjà dit à quel point tu es merveilleux? » Le gars dit « Non. » Elle : « Ben alors, où as-tu pris cette idée-là? »
Lorsqu’on est enfant, si l’on a reçu le message « Tu es précieux, je te valorise. », on va avoir tendance à se percevoir comme quelqu’un de précieux qui a de la valeur. Si l’on a reçu des messages négatifs, on va se percevoir comme une personne sans valeur. Ça, ça explique d’où on vient. Mais on n’a plus deux ans, cinq ans ou huit ans. Quel message est-ce qu’on choisit de se donner aujourd’hui? Quel est le titre de votre cassette interne? « Tu n’es pas assez bon et tu ne le seras jamais? » ou « Essaye plus fort mon gros bêta! »? C’est le temps de magasiner dans un autre magasin de musique.
Juste pour aujourd’hui, prenez conscience des messages que vous vous donnez et prenez consciemment le temps de peser sur le bouton arrêt. Notre cassette interne ne s’efface pas, mais c’est possible de réenregistrer par-dessus. Il n’est jamais trop tard pour entendre les mots qu’on aurait eu besoin d’entendre lorsqu’on était enfant. Maintenant, c’est à vous de vous les dire. Et de vous les répéter. Ce sont des chansons d’amour que vous voulez entendre sur votre cassette interne.
Ajouter de la couleur dans notre vie
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Hortense demande à son cousin « Est-ce que tes visites chez le psychiatre t’aident, Joe? ». Joe répond « Ah oui! Avant, j’avais peur même de répondre au téléphone. » « Et là, ta peur est partie? » « Ah oui! » Joe répond tout fier « Maintenant, je réponds au téléphone, qu’il sonne ou non. »
Cette histoire illustre le syndrome de pousser une bonne chose à l’extrême. On tombe tous dans ce panneau-là, à un moment ou l’autre. On ne faisait jamais d’exercice, et là, on a l’impression que si l’on manque un jour, on va mourir. C’est tout un art de trouver le juste milieu. Dans notre société, on a tendance à voir les choses en noir ou blanc. Si tu fais quelque chose, tu dois le faire à la perfection. Si tu ne dessines pas très bien, pourquoi même te donner le plaisir de jouer avec des crayons et de la couleur? Si tu n’es pas doué pour les sports, pourquoi aller faire rire de toi? Parce que c’est amusant! C’est ça, la créativité. On n’est pas né en sachant tout faire. C’est stimulant et ça rend la vie intéressante d’essayer et... oui, même d’échouer.
Juste pour aujourd’hui, regardez où vous voyez la vie en noir et blanc et où vous auriez le goût de mettre un peu de couleur.
Partager ses sentiments
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Émérentienne se sauve de la salle d’opération. Un gardien l’arrête avant qu’elle ne sorte de l’hôpital et lui demande « Qu’est-ce qui vous prend madame? » Émérentienne tout essoufflée « Ben, je suis partie à l’épouvante quand j’ai entendu une voix dire Arrête de trembler comme ça! Enlever l’appendice, c’est une opération simple. » Le gardien lui dit « C’était la voix de l’infirmière qui voulait vous rassurer. » Émérentienne le corrige « Oh non! Elle parlait au médecin. »
On a tous des moments dans notre vie, comme le médecin, où l’on manque de confiance même dans des choses les plus ordinaires. Pour la plupart d’entre nous, on se dit « Attends, ça va se passer. » Parfois ça, c’est une stratégie utile. D'autres fois, ça confirme qu’on est seul et que ce n’est pas acceptable de chercher du réconfort. Notre monologue interne est « C’est ridicule de se sentir de même. » Saviez-vous qu’un sentiment, ça déteste se faire appeler ridicule? Si on lui résiste, il persiste.
Juste pour aujourd’hui, prenez le risque de partager un sentiment que vous trouvez ridicule avec quelqu’un qui vous aime. Vous serez surpris de constater que la personne devant vous est soulagée de savoir qu’il y en a d’autres qui ont aussi des sentiments ridicules.
S’ouvrir à un nouveau « normal »
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Le médecin demande à la femme « Pourquoi êtes-vous venue me voir? » La femme répond « Ben, c’est ma famille qui m’envoie. Ils trouvent tous ça étrange, que j’aime tant les souliers. » Le médecin répond « Moi aussi, j’aime les souliers. Il n’y a rien d’étrange là-dedans. » La femme répond, « Je le savais! Les préfères-tu cuits ou frits, toi? »
Soyons francs! Les goûts des autres sont toujours étranges. Après tout, le monde normal, c’est le monde qui agit comme nous. Avez-vous déjà fait l’expérience d’aller au Texas pour vous faire dire que vous avez un gros accent? Les personnes sans accent sont les personnes qui parlent comme nous. En fin de compte, tout le monde a un accent, à part vous. Les gens intelligents sont ceux qui pensent comme nous. Les vraiment intelligents sont ceux qui nous disent, en utilisant des mots savants, ce que l’on aurait pu dire nous-mêmes. Le vrai gros problème avec notre époux ou notre épouse, c’est qu’il n’est pas « nous ».
Juste pour aujourd’hui, ouvrez-vous à voir quelque chose de nouveau comme normal. Trouvez quelque chose d’intelligent dans quelque chose de différent. Qui sait? Ça pourrait devenir normal pour vous de devenir plus « largement intelligent ».
Apprendre à se RE-connaître
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Une femme accourt « Police! Police! Cet homme-là me dérange! » La police lui dit « Madame, il ne vous regarde même pas. » La femme dit « Je le sais! C’est ÇA qui me dérange! »
Être négligé ou se négliger, c’est une forme d’abus. Ce dont on a le plus besoin dans la vie, comme enfant et comme adulte, c’est d’être vu, d’être entendu, d’être touché. On regarde un enfant qui fait un mauvais coup pour attirer l’attention ou une personne saoule dans un bar qui arrête tous les gens pour leur parler... ce sont des comportements extrêmes qui démontrent ce besoin d’être vu. Nous, on tombe tous quelque part entre ces deux exemples. Les personnes qu’on appelle nos amis sont généralement ceux qui nous voient, nous entendent et qui nous aiment le plus.
Juste pour aujourd’hui, prenez conscience de « Qu’est-ce que ça veut dire pour moi d’être vu? D’être entendu? D’être touché? » Combien de temps passez-vous à faire des choses qui vous font réellement plaisir? Combien de temps passez-vous avec des personnes qui nourrissent vraiment votre esprit? Juste pour aujourd’hui, offrez-vous un petit cadeau de reconnaissance. Apprenez à vous RE‑connaître. Vous allez peut-être gagner, à être connu.
Savoir défendre ses rêves
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Un gars dit à sa blonde « Je sais que je n’ai pas une belle carrière comme Donald, que je ne suis pas aussi beau que Donald, que je n’ai pas autant d’argent à la banque, que je n’ai pas les belles qualités de Donald, que je ne fais pas tant de compliments et que je n’ai pas les belles manières de Donald, mais je t’aime sincèrement et je voudrais qu’on parle de mariage. » La fille lui répond « Moi aussi, je t’aime. Mais je voudrais que tu me parles un petit peu plus de Donald... »
La morale de cette histoire : présente assez d’arguments pour défendre tes limites et elles t’appartiendront pour toujours. Est-ce qu’on vous a déjà offert l’occasion d’essayer quelque chose de nouveau et vous avez dit « Ah ben, pas cette fois-ci, je n’ai pas le temps, je n’ai pas assez d’expérience, je ne me sens pas trop à l’aise de faire ça. » La personne accepte vos excuses et change de sujet et vous restez là à lui expliquer pourquoi vous devez refuser. On dirait que la personne que vous voulez convaincre, c’est vous-même.
Juste pour aujourd’hui, utilisez ce merveilleux talent de raisonnement et de justification pour vous convaincre que vous êtes capable d’essayer quelque chose de nouveau, de prendre un petit risque dans la direction de vos rêves. Juste pour aujourd’hui, devenez l’avocat de la défense.
Reconnaître qu’on fait le mieux qu’on peut
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Voici un petit conseil pour les voyageurs. La première règle de sécurité avant de partir en voyage : si tu ressembles trop à ta photo de passeport, tu n’es pas assez en bonne santé pour partir en voyage.
On est tellement exigeant envers nous-même. Parce qu’on a pris une merveilleuse photo le 3 mai 1985, on s’attend à ce que toutes les photos prises après celle-là soient de mieux en mieux. On a une tendance à se juger aussi sévèrement dans d’autres domaines de la vie. Une idée qui peut nous aider à avoir plus de compassion pour nous-même est celle-ci : Je fais du mieux que je peux avec ce que j’ai à tous les moments de ma vie. Vous allez peut-être tout de suite riposter « Ce n’est pas vrai, ça. J’ai déjà fait mieux. » Ça revient à l’argument de la merveilleuse photo. Les circonstances où tu as fait moins bien n’étaient pas les mêmes que celles où tu as fait mieux.
Plutôt que de te rabaisser et de te critiquer pour ne pas avoir fait mieux, il serait plus utile de te demander « De quoi ai-je besoin pour faire mieux tout de suite? » Parfois c’est du repos, parfois c’est d’exprimer un sentiment difficile, parfois c’est de parler à quelqu’un... parfois, c’est d’autres informations ou de l’appui dans un travail. Si je fais le mieux que je peux avec ce que j’ai, j’ai besoin de quelque chose de plus pour en faire plus.
S’entraîner à reconnaître ce qu’on veut
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Une femme rencontre un homme qu’elle trouve de son goût et elle lui dit « Tu ressembles à mon troisième mari. » Lui, lui demande « Combien de fois as-tu été mariée? » La femme lui répond « Deux fois. »
C’est important de reconnaître ce que l’on veut quand on le voit. On a beaucoup été élevé à ne pas vouloir grand-chose pour ne pas être déçu. Quelle bonne recette pour ne pas apprécier et reconnaître la valeur de ce que l’on reçoit. Après tout, est-ce que le cadeau pourrait être si merveilleux si c’est mon nom qui est sur le paquet? Comme cette fameuse citation de Groucho Marx : « Je ne voudrais pas appartenir à un club qui voudrait m’avoir comme membre. » Si tu veux vraiment avoir quelque chose de plus dans ta vie, trouve un exemple ou deux exemples, où tu as déjà ce que tu veux.
Juste pour aujourd’hui, regardez autour de vous et appréciez quelque chose dans votre vie à sa juste valeur : un ami, un conjoint, un travail ou un enfant, comme le premier prix qu’il est, et non pas comme un prix de consolation. Comme la femme dans l’histoire, c’est important de s’entraîner à pouvoir reconnaître et à apprécier ce que tu veux.
Savoir éliminer les habitudes néfastes
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En s’en allant au travail un matin, le maire remarque un travailleur qui creuse une rangée de trous. Un autre travailleur, juste en arrière, les remplit à mesure. Le maire s’arrête et envoie son assistant demander ce qui se passe. L’assistant revient tout soulagé et dit « Oh, ce n’est rien de grave, monsieur le maire, ils sont en équipe de trois d’habitude. Mais aujourd’hui, celui du milieu, celui qui plante les arbres, est malade. »
C’est facile de tomber dans une habitude et d’oublier la raison pour laquelle on fait quelque chose. Ça peut être un parent qui dit « C’est comme ça que ça marche parce que c’était comme ça chez nous et c’est comme ça que ça va être ici. » Une habitude est quelque chose qui peut nous rendre la vie plus facile parce qu’on n’a pas besoin de prendre de décisions. Ce serait fatigant d’avoir à décider tous les jours de se lever, de s’habiller et de se brosser les dents. Par contre, une habitude n’améliore pas la qualité de votre vie quand elle ne reflète pas vos désirs profonds.
Juste pour aujourd’hui, pensez à une chose que vous faites par habitude et demandez-vous si ça vous aide vraiment à vivre la vie que vous voulez.
Choisir de choisir
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C’est l’histoire d’Adam au paradis terrestre qui dit à Ève « Est-ce que tu m’aimes vraiment? » Ève lui répond « Tu es le seul homme pour moi! »
Avez-vous bien noté qu’Ève ne répond pas à la question d’Adam? Elle ne lui dit pas « Je t’aime! » Elle lui dit essentiellement « Tu étais mon seul choix. » Et, comme on le sait, un seul choix n’est pas un choix. En tant qu’humain, il est très difficile d’apprécier quelque chose ou d’être satisfait de ce que l’on a sans avoir pu le choisir. Se donner des choix dans la vie, c’est nécessaire. C’est la nature même de notre volonté individuelle. Par contre, écoutez les gens autour de vous... « Ah, je n’ai pas eu le choix! », « Il faut que je fasse ça! », « Je dois le faire! » Toutes ces paroles sont des recettes pour garantir la misère parce qu’elles impliquent que quelqu’un ou quelque chose d’autre vous enlève votre liberté.
Juste pour aujourd’hui, dites « Je choisis de faire ceci. » ou « Je choisis de ne pas faire ceci. » Commencez par une petite chose. Vous recevrez peut-être des réactions de ceux qui vous entourent du genre « Qu’est-ce qui te donne à toi le droit de choisir, quand moi je ne suis pas libre de faire ceci ou quand je suis obligé de faire cela? » Répondez tout simplement « Je choisis de choisir. »
Pouvoir demander ce que l’on veut
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C’est l’histoire de Gérard qui demande à Amanda « Pourquoi est-ce que tu ne veux pas sortir avec moi? » Amanda lui dit « Pour trois bonnes raisons, Gérard. Un, tu es laid, deux, tu es malcommode, trois, tu ne me l’as jamais demandé. ».
La plupart d’entre nous avons été élevés à croire que ce n’est pas poli de demander. On s’est faire dire « Attends qu’on te l’offre. ». Pourtant, la Bible le dit clairement « Demandez, et vous recevrez. » On a de bonnes raisons de ne pas demander. S’il s’agit d’un emploi, on se dit « Je ne l’aurai pas de toute façon. » S’il s’agit d’un service ou une faveur, on se dit « S’il m’aimait vraiment, il le ferait sans que je le lui demande. » S’il s’agit d’une hausse de salaire, on se dit « S’il pense que je le mérite, il va me l’offrir. » Pour bien d’autres choses, on se dit « Ce n’est pas mon rôle, ce n’est pas ma job, ce n’est pas à moi de faire ça. » On ne demande pas ce que l’on veut, mais ensuite, on s’imagine toutes les bonnes raisons pour lesquelles on n’a pas eu ce que l’on voulait vraiment. Ça se résume souvent à « Je ne suis pas assez bon ou bonne pour l’avoir. Autrement, je l’aurais eu sans le demander. »
Juste pour aujourd'hui, plutôt que de jouer le jeu des mille et une raisons pour ne pas demander ou les dix mille raisons pour lesquelles je ne l’ai pas eu, je vais demander clairement et simplement ce que je veux.
Revenir aux trois langues de l’amour
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Une fille dit « Je sors encore avec Conrad ce soir. » Son amie lui dit « Si tu aimes tant son attention, pourquoi ne le maries-tu pas? » La fille répond « Justement! Parce que j’aime tant son attention. »
Saviez-vous que chaque personne a une façon bien particulière de savoir qu’elle est aimée? Certains ont besoin d’entendre les mots pour se sentir aimés. Cette personne dit « Je saurai vraiment qu’il m’aime quand je l’entendrai me dire je t’aime. » Un autre a besoin de voir que l’autre l’aime « Ce regard-là me fait fondre, ce petit pétillement dans ses yeux, son doux sourire, sa tête penchée légèrement de côté... » Cette personne veut voir la preuve qu’elle est aimée. Ensuite, certaines personnes ont besoin de sentir, d’être touchées pour savoir que l’autre les aime. « Ah! Quand je suis dans ses bras qui m’enlacent, qu’elle m’embrasse de cette façon-là, je sais qu’elle m’aime vraiment. » À nos premières rencontres, on se parle dans les trois langues de l’amour : nos paroles sont éloquentes, notre visage et nos gestes sont clairs, on est très touchants dans notre affection. Mais souvent, dans une relation à long terme, chacun retourne à une façon préférée pour démontrer son amour.
Juste pour aujourd’hui, reparlez à votre conjoint dans les trois langues de l’amour. Imaginez en couleur comment ça fait chaud au cœur d’entendre la musique de sa langue maternelle.
Porter attention aux bons moments
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Denis est tout fier et arrive à la maison et raconte à sa femme « Je viens de nous acheter une sécheuse qui parle! » Sa femme rit « On aurait dû attendre le prochain modèle. » Denis : « Quel prochain modèle? » La sécheuse qui te dit ce qu’elle a fait de l’autre bas.
On cherche toujours des réponses aux petits mystères de la vie. Comment cela se fait-il qu’il pleuve toujours quand je lave mon auto? Comment cela se fait-il que la plus grande personne, au concert, était assise juste devant moi? Comment cela se fait-il que le petit doive toujours aller à la toilette au moment où l’on finit de l’habiller pour aller jouer dehors? Comment cela se fait-il qu’on perde toujours nos clés quand on est en retard? Une partie de la réponse à ces mystères, c’est qu’on prête attention à ces situations-là. Il ne pleut pas toutes les fois que vous lavez votre auto. Il y a eu des concerts où vous avez bien vu. Il y a des fois où le petit est allé jouer dehors.
Faites cette expérience aujourd’hui. Dites-vous que vous allez remarquer tout ce qu’il y a de bleu. Vous allez être émerveillé de constater jusqu’à quel point ils ont décidé de rajouter du bleu dans le monde juste pour aujourd’hui. Quand vous avez fini de remarquer le bleu dans le monde, vous pourrez, en passant, remarquer ce qu’il y a de rose dans votre vie.
Reconnaître les défauts de nos qualités
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Usèbe est bien fier d’annoncer à Gonzague « J’ai une invention que je veux breveter aussitôt que j’arrange le dernier petit problème. C’est une tondeuse qui vole! » Gonzague rumine sérieusement et dit « Comment est-ce qu’elle coupe l’herbe en volant? » Usèbe hoche la tête « C’est ça, le petit problème. »
On a bien de la difficulté à accepter qu’on ait les défauts de nos qualités et les qualités de nos défauts. Un mari qui s’exprime fortement et rapidement dans une situation d’injustice publique va être insensible dans une situation plus personnelle. Une épouse qu’on aime pour sa douceur et sa gentillesse n’est pas assez directe à exprimer ses besoins et s’attend à ce que vous les deviniez. Un collègue qui peut régler de grands défis intellectuels ne sera pas le premier à accepter nos émotions ou à reconnaître les siennes. Un ami qu’on trouve bien créatif et original n’est pas ordonné et attentif aux détails de tous les jours.
Juste pour aujourd’hui, reconnaissez une de vos grandes qualités et acceptez ce qu’il y a de l’autre côté de la médaille.
Savoir identifier le « bon » stress
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Jos lit son journal. « Eille, as-tu lu ça? C’est un miracle de la technologie! On a inventé une auto sans roues, sans moteur, à l’épreuve des collisions et qui n’a pas besoin d’essence. Ils disent qu’il ne reste qu’un petit problème à régler. » L’autre demande « Lequel? » « Ben, elle n’avance pas. »
On rêve tous d’un paradis terrestre où il n’y aurait pas de problèmes. Malheureusement, éliminer tous nos problèmes, ça créerait un état parfait qui ne nous ferait pas avancer dans la vie. Hans Selye, « le père du stress » (pas du concept, mais du mot), met l’accent sur le fait que ce mot n’est pas négatif dans son essence. Si nous n’avions pas du tout de stress, nous ne pourrions pas rester debout. Il faut un certain effort et une certaine résistance pour grandir et évoluer à tous les niveaux, y compris le physique, l’intellectuel, l’émotif et le spirituel.
Juste pour aujourd’hui, repérez quelque chose que vous considérez comme étant stressant à votre travail ou dans vos relations personnelles. Prenez le temps de voir de quelle façon ceci a contribué à vous faire avancer dans la vie.
S’occuper des problèmes au plus tôt
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Joséphine n’est pas trop vite sur ses patins et dit à sa voisine « Ma fille Imelda a 21 ans aujourd’hui. » Sa voisine s’exclame pour la flatter « Ce n’est pas possible que tu aies une fille de 21 ans! » Joséphine lui répond « Ben sûr que non! Quand je l’ai eue, Imelda était juste un bébé. »
Combien de fois est-ce que l’on affronte une situation grave en se demandant comment une telle chose a pu en arriver jusque-là? On a tous des situations « Imelda » dans nos vies personnelles, dans nos vies au travail et dans nos vies comme citoyens de la planète. Ces situations ont toutes commencé comme de petits problèmes. Soit on a attendu trop longtemps pour les reconnaître ou l’on espérait que quelqu’un d’autre s’en occuperait, ou encore qu’elles disparaîtraient si l’on faisait semblant qu’elles n’existaient pas.
Juste pour aujourd’hui, trouvez une situation « bébé » dans votre vie. Par exemple, une émotion que vous pouvez choisir de reconnaître et d’exprimer tout de suite. Ou vous pouvez attendre que ce soit l’ouragan Imelda qui se déchaîne sous forme de maladie dans votre corps ou de colère dans votre environnement. Mais peut-être que ce serait préférable de la prendre lorsqu’elle est encore « bébé ».
Prendre le temps de bien écouter
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Ti-Fred est en panne d’essence en plein milieu du désert et il commence à marcher. En cours de route, il rencontre un autre gars et lui demande de l’eau. Le gars lui dit « Je n’ai pas d’eau, mais j’ai de belles cravates. Veux-tu en acheter une? » Ti-Fred crie « Je meurs de soif! » Le gars lui dit « Ben, il y a un restaurant à 8 km d’ici. » Ti-Fred, à moitié mort, arrive au restaurant et demande de l’eau. Le propriétaire lui dit « Je serais heureux de vous servir monsieur, mais il vous faut une cravate pour entrer. »
Parfois, comme Ti-Fred dans cette histoire, on ne voit aucun sens à ce qui nous arrive. Demandez à quelqu’un qui a souffert d’une crise cardiaque s’il voyait un sens positif à ça, quand ça lui est arrivé. C’est beaucoup plus tard que presque chacun d’entre nous dira que sa vie a été enrichie par cette expérience. C’est vrai pour les petites choses aussi.
Juste pour aujourd’hui, prenez le temps de vous arrêter et d’écouter quelqu’un qui semble vouloir vous vendre une cravate dans le désert : un collègue, un conjoint, un enfant. Vous aurez possiblement le plaisir, plus tard, de constater que ce sont ces petits moments insignifiants qui donnent un plus grand sens à la vie.
Se poser les bonnes questions
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C’est l’histoire d’une femme qui dit à son amie « J’avais tellement mal à la tête! J’ai appelé mon acupunctrice et elle m’a dit ce qu’elle me dit toujours : ben quoi, prend deux épingles à linge et appelle-moi demain matin. »
Plus ça change, plus c’est pareil. On peut s’essouffler à essayer toutes les nouvelles recettes, soit d’exercices, de régime, de méditation, de vitamines... à n’en plus finir. Il y a toujours un nouveau livre, une nouvelle philosophie, de nouveaux avertissements : ne fais pas ci, fais attention à ça.
Juste pour aujourd’hui, arrêtez de chercher si désespérément à l’extérieur de vous. Arrêtez et demandez-vous ce que vous voulez vraiment. Si la réponse, c’est une barre de chocolat, ne vous découragez pas. Poursuivez en vous demandant : « Et puis ça, qu’est-ce que ça m’apporterait? » Là, vous risqueriez de trouver ce que vous cherchez réellement : « De me sentir gâtée, de prendre une pause, d’être détendue, d’avoir un peu de sucré dans ma vie. » Ensuite, donnez-vous ce que vous cherchez réellement plutôt qu’une suce pour faire taire le bébé.
Trouver les vraies raisons à la paresse
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Un bonhomme arrive chez le médecin pour obtenir les résultats de ses tests. « Qu’est-ce que c’est, docteur? » Le médecin lui répond « Tu sais c’est quoi ton problème? C’est de la paresse, pure et simple. » Le bonhomme dit « Bien, pourriez‑vous lui donner un nom plus compliqué afin que je puisse le dire à mon patron? »
On est bien pressé de s’étiqueter en utilisant de grands mots comme paresseux. En fait, ce qu’on appelle la paresse est souvent un manque de motivation.
Si vous n’avez pas le goût de faire ou de finir quelque chose, juste pour aujourd’hui, posez-vous les trois questions suivantes :
-
« Est-ce que ce projet est important pour moi ou est-il important pour quelqu’un d’autre? S’il n’est pas important pour moi, comment est-ce que je peux le rendre important? »
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« Est-ce que ce projet m’intéresse? Sinon, comment puis-je le rendre intéressant? »
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« Est-ce que je me sens en sécurité? Soit en sécurité physiquement (par exemple : est-ce que je dois aller poser des bardeaux et j’ai peur des hauteurs) ou en sécurité émotionnellement (c’est un projet compliqué et je ne le comprends pas assez bien, et j’ai peur de ne pas réussir ou même de le commencer). »
Alors, demandez de l’aide, des explications. Ça peut peut-être vous aider miraculeusement à devenir moins paresseux.
Penser dans la bonne direction
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Une femme rencontre une amie et lui dit « Mon mari est vraiment pessimiste. » L’autre « Qu’est-ce qui te fait dire ça? » « Bien, il est allé voir son médecin hier pour un rendez-vous et le médecin lui a dit qu’il était en parfaite santé. Et là, il veut aller en voir un autre parce qu’il veut une deuxième opinion. »
Pour beaucoup d’entre nous, on s’identifie à nos problèmes : ce qui a mal fonctionné, ce qui va mal, ce qui pourrait aller mal. C’est une façon de vivre qui permet d’occuper sa vie. On a toujours quelque chose à discuter avec les autres parce qu’ils ont eux aussi des problèmes à discuter avec nous. On a l’impression d’être en train de faire quelque chose d’actif quand on s’inquiète. La seule chose active qu’on est en train de faire, c’est de se construire une vie de peur.
Juste pour aujourd’hui, devenez le gardien des frontières de votre pensée. Arrêtez une inquiétude qui se présente, refusez de la laisser passer et remplacez-là par une pensée qui va dans la direction que vous voulez plutôt que dans la direction que vous craignez. Juste pour aujourd’hui, arrêtez de penser à « De quoi ai-je peur? » et posez-vous la question « Qu’est-ce que je veux? »
S’accepter tel qu’on est
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Avez-vous entendu cette histoire à propos de Roger qui arrive chez son psychiatre et qui lui dit « Docteur, vous allez être content de savoir que je n’ai plus l’illusion d’être un berger allemand. » Le médecin répond « Ce sont de bonnes nouvelles, ça, Roger! » Roger dit « Ouais! Je suis en parfaite santé! Allez-y! Touchez mon nez! »
Chassez le naturel et il reviendra au galop. On met beaucoup d’accent, dans cette ère de croissance personnelle, sur le changement de soi. On est toujours en train de s’évaluer, de se juger « Est-ce que j’ai assez changé, est-ce que j’en ai assez fait? Suis-je maintenant plus acceptable? » Aussitôt qu’on parle de changer, il y a toujours cette bataille interne contre les parties de nous-mêmes que l’on juge comme étant les coupables ou celles qui ne sont pas bonnes en nous.
Juste pour aujourd’hui, ne regardez pas tant cette question au sujet du changement de soi, mais acceptez-vous plutôt tel que vous êtes et apprenez à mieux vous connaître. De vraiment se voir tel qu’on est et de s’accepter, d’accepter ce que l’on considère comme étant nos forces et nos faiblesses, ça libère beaucoup d’énergie. C’est comme une chorale qui chante fort et à l’unisson en utilisant la qualité de toutes les différentes voix, plutôt qu’une chorale qui passe son temps à discuter et à se disputer pour savoir qui devrait chanter quel solo ou quel numéro.
Reconnaître notre rôle dans une relation
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C’est un psychiatre dans un hôpital qui dit à un de ses patients « Tu fais de merveilleux progrès, Georges, beaucoup mieux qu’Arthur qui continue à me dire qu’il va acheter le Vatican. Peux-tu croire ça? » Georges répond « Non, je ne le crois pas. Surtout quand je n’arrête pas de lui dire que je refuse de le vendre. »
On a tous des relations, veut, veut pas, où l’on blâme l’autre personne pour quelque chose qu’elle fait ou qu’elle ne fait pas sans voir le rôle qu’on joue nous-même là-dedans. Prenez par exemple un parent qui blâme son enfant de ne pas être assez débrouillard quand c’est lui, le parent, qui a toujours tout fait pour l’enfant. Ou une épouse qui se plaint que son mari ne parle pas assez quand elle-même n’arrête pas de parler et ne lui laisse pas de place pour qu’il puisse s’exprimer.
Juste pour aujourd’hui, ouvrez-vous à l’idée que toutes vos relations sont des miroirs qui reflètent des parties de vous-même, les parties que vous aimez et celles que vous aimez moins. Si quelque chose vous tombe sur les nerfs chez une personne, cherchez le rôle que vous jouez peut-être dans cette relation. C’est possiblement un tango entre vous deux.
Confirmer ou infirmer ses impressions
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C’est un léopard qui va chez le psychiatre et qui se plaint que chaque fois qu’il voit sa femme, il voit des taches devant ses yeux. Le psychiatre, tout bonnement, le rassure qu’il n’y a rien d’anormal là-dedans puisque « Vous êtes un léopard! C’est naturel de voir des taches quand vous regardez votre femme. » Le léopard riposte « Pas vraiment. Ma femme est un zèbre. »
On tombe souvent dans le piège de croire que l'on comprend tout de suite ce que l’autre personne veut nous dire sans avoir à vérifier. Surtout quand la situation crée une émotion forte, c’est facile de croire qu’on sait absolument ce que ce regard-là veut dire, ou ce ton-là. Aussitôt que vous ne vérifiez pas vos présomptions, vous risquez de tenir pour acquises bien des choses qui ne sont pas la vérité de l’autre personne.
Juste pour aujourd’hui, prenez le risque de vérifier une impression auprès de l’autre personne, même si vous croyez savoir ce qu’elle vous dit. Vous allez peut-être trouver un zèbre plutôt qu’un léopard.
Dévier de sa routine pour se rappeler d’être en vie
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C’est l’histoire d’une femme de 85 ans qui sort avec un homme de 90 ans. Quand elle parle de sa sortie avec ses amies le lendemain, elle leur explique qu’elle lui a donné trois claques en pleine face au cours de la soirée. Ses amies sont toutes surprises « Y’a fait son frais tant que ça? ». « Non, » répond-elle, « deux fois il s’est endormi et l’autre fois, je pensais qu’il était mort. »
Des fois, la vie nous donne des petites claques, pas parce qu’on fait des choses osées, mais plutôt parce qu’on s’endort ou pire, parce qu’on fait le mort. Est-ce possible qu’on passe plus de temps à regretter ce que l’on n’a pas essayé de faire dans la vie plutôt que ce que l’on a essayé et qui n’a pas réussi? Se créer une habitude, c’est une façon de garder son énergie pour les choses importantes dans la vie. Si vos habitudes ont fini par les remplacer ou sont devenues les choses importantes dans votre vie, c’est le temps de vous donner une petite claque à un endroit bien stratégique.
Juste pour aujourd’hui, soyez ouvert à une petite occasion qui se présente et qui vous invite à dévier de votre routine. Un petit quelque chose de nouveau qui vous rappelle que vous êtes en vie.
Remettre de la passion dans sa vie
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C’est l’histoire d’un homme d’affaires qui se plaint à son collègue « Ma femme me dit que je manque de passion. » Son ami lui dit « Qu’est-ce que tu vas faire pour lui prouver qu’elle n’a pas raison? » L’autre répond « Je vais lui envoyer un mémo. »
On associe, dans notre société, le mot passion au contexte sexuel. La passion, c’est toute flamme intérieure où brûle un vrai désir. En tant qu’adulte, on s’est fait dire que la responsabilité, c’est plus important que la passion. Une grande partie de votre responsabilité, c’est de reconnaître et de nourrir vos passions.
Juste pour aujourd’hui, pensez à ce qui vous fascine dans la vie. Même les plus petites choses qui peuvent sembler insignifiantes pour quelqu’un d’autre. Pensez à ces objets ou à ces activités dont vous ne pouvez vous imaginer vivre sans eux ou elles. À quoi rêvassez-vous au travail? Qu’est-ce qui vous donne le plus de fierté ou d’enthousiasme? Qu’est-ce qui éveille votre sens d’avoir du plaisir dans la vie? Ensuite, considérez combien de temps et d’énergie vous consacrez à ces activités. Juste pour aujourd’hui, remettez un petit peu plus de passion et un petit peu moins d’obligations dans votre vie.
Retrouver la capacité de s’émerveiller
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C’est l’histoire d’Édouard, père de neuf enfants, qui explique qu’il a bien changé depuis son premier enfant. Il nous dit « La première fois que mon aîné a toussé et éternué, j’ai appelé une ambulance. Hier, mon petit dernier a avalé un 25 cents, puis je lui ai dit que j’allais déduire ça de son allocation hebdomadaire. »
Un grand avantage de vieillir, c’est que l’on acquiert une perspective plus étendue. Les choses qui nous semblent tragiques quand on est plus jeune deviennent plus ordinaires quand on vieillit. Cette perspective se manifeste lorsque notre déception est moins grande quand on manque sa chance en croyant qu’il y a toujours un autre autobus et aussi, parce que parfois, il y a une bonne raison pour laquelle on a manqué cet autobus-là. Il ne faut pas mêler cette plus grande perspective avec celle d’une attitude blasée au sujet de la vie. Ce qu’il faut garder de l’enfance, c’est notre sens de l’émerveillement. Le petit enfant ne se dit pas « Il y a trente mille papillons, il y en aura trente mille autres. » Il s’émerveille devant ce papillon et à ce moment précis. C’est triste d’entendre la version adulte de « Viens-t’en, c’est juste un papillon! »
Juste pour aujourd’hui, laissez de côté votre perspective d’adulte et retrouvez l’émerveillement de l’enfant devant les merveilles ordinaires qui vous entourent.
Se faire une beauté... intérieure
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C’est l’histoire d’une petite fille qui regarde sa mère mettre de la crème sur son visage et elle lui demande « Pourquoi fais-tu ça maman? » « Pour être belle. » Lui répond sa mère. Sa mère n’a pas sitôt fini de mettre la crème qu’elle s’essuie le visage avec un mouchoir. La petite fille conclut « Qu’est-ce que tu fais maman? As-tu décidé d’essayer quelque chose d’autre? »
Ah! Se rendre belle... on vit dans une société qui met encore l’accent sur la beauté extérieure. Ce serait tellement différent si l’on vivait dans un monde qui se faisait une beauté avant de sortir en prenant le temps de regarder ce qui nous rend réellement beaux : notre humour, notre gentillesse, notre intérêt envers les autres, nos passions dans la vie, nos découvertes, nos habiletés, nos questions. Imaginez être debout devant son miroir et se dire « Je ne sais pas si je veux mettre un petit peu plus d’ouverture d’esprit ou un brin d’humour. » De demander à son conjoint avant de sortir « Penses-tu que je devrais porter autant d’honnêteté pour cette rencontre avec ta mère? Est-ce que le respect s’agence avec ça? »
Juste pour aujourd’hui, quand vous vous regardez dans le miroir pour voir si votre extérieur paraît bien en public, demandez-vous s’il y a un ajustement intérieur à faire pour être mieux dans votre peau.
Être responsable de sa propre santé
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C’est l’histoire de trois médecins en route pour un congrès qui tombent en panne de voiture. Les trois regardent le pneu arrière. « Je pense que c’est une crevaison. » dit le premier. Le deuxième médecin dit « Ça a bien l’air d’une crevaison. » Le troisième se penche et met son doigt dans le trou. Le premier médecin dit « C’est pas mal évident, de ce qu’il faut faire avec ce pneu-là. » Les trois médecins se regardent et disent « Ouais, on va lui faire passer des tests. »
De plus en plus de patients se donnent la permission de contester les diagnostics et les médicaments prescrits par leur médecin. Il est important de se rappeler qu’il ne s’agit pas seulement de contester le jugement de l’autre, mais de développer un sens interne concernant sa propre santé. Combien de fois est-ce qu’on pousse son corps au-delà de son niveau de fatigue ou de stress? Qu’on abuse, soit de nourriture ou d’alcool? Qu’on manque d’exercice?
Juste pour aujourd’hui, plutôt que de se plaindre du réseau de santé et des médecins, faites un petit geste concret dans la direction qui vise à prendre la responsabilité de votre propre santé. Plus on en apprend sur la façon de connaître et de prendre soin de son corps, plus on peut se fier que l'on comprend bien les messages qu’il nous envoie.
Prendre le risque de s’aimer
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C’est l’histoire d’un patient anxieux en raison de plusieurs groupes de médecins qui viennent le voir et discuter de son cas les uns après les autres. Finalement, son médecin vient le voir et le patient lui dit, tout inquiet, « Il semble y avoir beaucoup de différentes idées sur ce qu’il faut faire pour mon traitement. » Son médecin admet qu’il y a eu pas mal de divergences d’opinions, mais il rassure son patient, en sortant de la chambre, et lui dit « Ne t’inquiète pas trop! J’ai eu un cas très semblable l’année dernière, et c’est MOI qui ai eu raison. On en a eu la preuve définitive grâce à l’autopsie. »
C’est vrai qu’on n’a jamais toute l’information qu’il nous faut avant que quelque chose soit fini. Certains d’entre nous paralysent durant l’étape de l’analyse, car on n’a jamais tout à fait les données nécessaires pour prendre une bonne décision. Vivre la vie veut dire faire des erreurs et souvent, travailler dans la noirceur. C’est vrai que d’essayer quelque chose de nouveau, plutôt que de faire ce qu’on a toujours fait, ça peut donner un résultat différent que ce que l’on avait prévu. Par contre, une des façons de rehausser son estime de soi est de prendre des risques. Pas nécessairement de grands risques, mais des risques tels que communiquer, demander ce que l’on veut et donner son opinion.
Juste pour aujourd’hui, prenez un petit risque et prenez-en un plus grand, celui de continuer à vous aimer, même si le résultat n’est pas celui que vous escomptiez.
Être à l’écoute de soi et des autres
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C’est l’histoire du médecin qui fait un examen complet et qui explique sa prescription à sa patiente. « Prends la pilule bleue avec deux grands verres d’eau le matin. Le midi, avant de manger, prends la pilule verte avec un grand verre d’eau. Le soir, avant d’aller te coucher, prends la pilule rouge avec deux autres grands verres d’eau. » La patiente demande, tout inquiète, « C’est quoi, exactement, mon problème, docteur? » Il lui dit « Tu ne bois pas assez d’eau. »
On se complique souvent la vie en cherchant des solutions complexes à nos problèmes. Il s’agit parfois de simplement porter notre attention à une situation. Un enfant qui reçoit une attention plus complète de son parent peut réagir comme une fleur qui s’ouvre au soleil. La même chose est vraie pour toute relation : avec un ami, avec un conjoint. Et... qu’arrive-t-il à la relation avec notre corps? On a tendance à y porter attention seulement quand il est malade ou blessé. Notre travail et nos collègues de travail peuvent aussi profiter d’une attention spéciale pour leur redonner une vraie importance dans notre vie.
Juste pour aujourd’hui, je me demande quel aspect de ma vie a besoin de mon attention. Je choisis de donner cette attention, pas comme une ampoule de 100 watts dans les yeux, mais comme une douce chaleur constante qui réconforte et qui dit « Je te vois. Je suis ici. »
Être responsable de son épanouissement
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C’est l’histoire d’un couple qui se promène dans le parc et qui voit deux jeunes qui s’embrassent passionnément. Elle lui demande « Comment se fait-il que tu ne fasses pas ça, toi? » Il la regarde, tout étonné, et lui répond « Chérie! Je ne la connais même pas, cette femme-là! »
La femme dans cette histoire questionne et blâme son mari pour les gestes qu’il ne pose pas dans leur relation. Beaucoup d’entre nous attendent que l’autre, que ce soit notre partenaire ou nos amis ou notre famille, injecte de l’intérêt dans notre vie. Quand on est enfant, on se fait souvent dire, surtout quand on est en visite, « Ce n’est pas poli de demander! Attends qu’on t’en offre! » Une partie importante du passage de l’enfant à l’adulte, c’est de prendre la responsabilité pour ce qu’on veut dans la vie et d’y voir. Si je veux plus de passion dans ma vie, c’est à moi d’y voir. Comment est-ce que je sais vraiment ce que je suis censée être ou faire? La vie ne vient pas avec un manuel de l’utilisateur. Les seules vraies directives de ce qu’on est censés accomplir dans nos vies, c’est le sens de désir intérieur. « Qu’est-ce que je veux vraiment dans la vie? » « Quand est-ce que je me sens épanouie, utile, aimée? » C’est mon travail en tant qu’adulte de prendre les démarches qui m’amènent à être qui je veux être.
Juste pour aujourd’hui, j’arrête d’espérer que quelqu’un m’offre une occasion en or et je fais un petit pas dans la direction de mes vrais désirs.
S’exercer à être millionnaire
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C’est l’histoire d’un ange qui apparaît à une rencontre œcuménique de représentants religieux de partout dans le monde. L’ange fait le tour de la salle et s’arrête au-dessus d’un des délégués et lui dit « Je peux t’accorder un souhait seulement. Écoute bien : toute la sagesse du monde, toute la beauté du monde ou toutes les richesses du monde. » Sans hésiter, le religieux dit « Je veux toute la sagesse du monde! » L’ange disparaît. Tous les autres délégués attendent avec impatience. Enfin, quelqu’un lui chuchote « Dis quelque chose! » Le délégué choisi dit « J’aurais dû prendre l’argent. »
L’ultime bonne réponse dans notre société de consommation, c’est d’avoir plus d’argent. Tout à chacun se plaint qu’il ne peut pas faire ça, que sa vie ou ses projets n’avancent pas parce qu’il n’a pas assez d’argent. Une des émissions à grand succès à la télévision s’intitule Veux-tu être millionnaire? Il semblerait qu’on veut tous être millionnaires. Qu’est-ce que vous feriez si vous aviez beaucoup plus d’argent? Les réponses les plus souvent entendues sont de l’ordre de « Je voyagerais. » « Je verrais de nouvelles choses. » « Je prendrais plus de temps pour faire ce que j’aime. » « J’en donnerais à ma famille et à mes amis. »
Juste pour aujourd’hui, planifiez un petit voyage pour voir quelque chose de nouveau dans votre entourage. Prenez un peu plus de temps pour faire ce que vous aimez. Donnez quelque chose de nouveau à votre famille ou à vos amis. C’est une bonne idée de s’exercer à être millionnaire pour ne pas rester trop surpris quand vous devenez réellement riche.
Écouter pour écouter
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C’est l’histoire d’un p’tit gars qui s’en va à la pêche avec son grand-père. Il vient voir sa mère pour lui annoncer que cette fois-ci, il ne veut pas amener sa petite sœur avec lui. Le garçon se plaint « La dernière fois qu’elle est venue, elle, je n’ai pas attrapé un seul poisson. » Sa mère s’empresse de lui dire « Ne t’inquiète pas, ti-gars, je vais t’arranger tout ça, je vais lui parler. » À la fin de la journée, il revient et dit « Je n’ai pas attrapé de poisson. » Sa mère est toute déconcertée. « Pourtant, j’ai bien averti ta petite sœur qu’elle ne fasse pas de bruit. » Le petit garçon répond « Elle n’a pas fait de bruit, elle a mangé tous mes vers! »
On est tellement prêt quand on écoute quelqu’un, surtout un enfant, à lui offrir des solutions à son problème. On pourrait même dire qu’on écoute juste assez pour décider ce qui va être notre prescription, notre remède au bobo, qu’on pourrait dire. L’histoire de la pêche nous suggère que la réponse évidente n’est pas toujours la bonne. Encore plus important est de s’éloigner de l’idée que le but d’écouter, c’est d’apporter une solution. Le but d’écouter est de renforcer une relation, de laisser savoir à l’autre personne qu’elle a de la valeur pour nous. Quand l’autre personne se sent écoutée, vue, soutenue dans sa peine ou dans son problème, elle est beaucoup plus en mesure de trouver ses propres solutions.
Juste pour aujourd’hui, demandez à la personne qui vous approche « Qu’est-ce que tu attends de moi? », plutôt que de tenir pour acquis qu’elle veut de vous une réponse à son problème. Entrez en relation, plutôt que de trouver une solution.
Apprendre à accepter au lieu de se résigner
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C’est l’histoire d’un homme qui a une grave maladie de l’estomac. On lui fait subir un régime qui exige des portions de plus en plus réduites tous les jours. Après un repas du soir, où il a eu une quantité minuscule de nourriture et très peu à boire, il demande un timbre à l’infirmier. L’infirmier, surpris, « Un timbre? », demande-t-il? « Oui, dit le malade, je voudrais faire un peu de lecture. »
Cette histoire nous parle d’accepter son sort dans la vie. On entend l’expression « Il s’est résigné à son sort. » Ce n’est pas une expression trop vivifiante. C’est comme se résigner à la mort. La différence entre accepter et se résigner est justement une différence entre la vie et la mort. Quand on se résigne, c’est qu’il n’y a plus rien à faire. Quand on accepte, c’est qu’on commence à voir de façon réaliste ce qu’il a à faire plutôt que de résister et de nager contre le courant. Beaucoup de personnes ont de la difficulté à accepter la situation dans laquelle ils se trouvent parce qu’ils croient que d’accepter est l’équivalent d’approuver. Ils ont l’impression que de reconnaître la situation veut dire l’inviter à s’installer en permanence. En fait, le contraire est vrai. Ce que tu résistes, persiste.
Juste pour aujourd’hui, regardez une situation que vous n’aimez pas et qui persiste dans votre vie, et posez-vous la question « Qu’est-ce qu’il y a dans cette situation que je n’ai pas encore accepté? » Plus vous acceptez complètement que ce qui est, est, plus aisément cette situation pourra évoluer et lâcher son emprise dans votre vie.
Cesser les retours sur le passé
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C’est l’histoire de trois experts en statistique qui vont à la chasse avec des arcs et des flèches. Ils voient un gros chevreuil et les trois se préparent à tirer. Le premier statisticien tire sa flèche trois mètres à droite du chevreuil. Le deuxième statisticien tire sa flèche trois mètres à gauche du chevreuil. Le troisième jette son arc et sa flèche par terre et se met à sauter et à crier « On l’a eu! On l’a eu! »
La morale de cette histoire est assez claire. Quand on commence à regarder ce qui aurait dû ou ce qui aurait pu, on a bien de la misère à voir ce qui est. Combien de fois est-ce qu’on reste pris dans des arguments avec un conjoint, un collègue, un enfant... en redisant « En principe, ça ne devrait pas être comme ça. Ça aurait dû être fait autrement. » En principe, possiblement, mais en pratique, ça s’est passé autrement. Ces « aurait dû » et « devrait être » sont les meilleures façons de se rendre impuissant et de se cacher de la réalité de la situation présente. Tant qu’on persiste là-dedans, on peut rester confortablement mal pris aux « Pourquoi c’est arrivé? » d’une situation plutôt qu’aux « Qu’est-ce que je veux faire maintenant? »
Juste pour aujourd’hui, laissez de côté les « j’aurais dû » et « j’aurais pu » ou « t’aurais dû » et « t’aurais pu », regardez la situation avec autant d’ouverture et d’honnêteté possibles et demandez « Qu’est-ce que je veux faire maintenant? »
Dire ce qu’on pense pour montrer qui l’on est
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Saviez-vous qu’il y a maintenant des psychologues qui se spécialisent en counseling pour les veuves? Les veuves du sport! Ces femmes qui ont perdu leur mari au hockey, au football, au baseball à la télévision. Le premier conseil de ce psychologue « Pour attirer l’attention de ton mari, promène-toi dans le salon avec un négligé transparent. » Son deuxième conseil « Si ça n’attire pas son attention, colle-toi un numéro sur le dos. »
Combien de fois dans la vie, est-ce qu’on croit qu’il faut attirer l’attention en se collant un numéro dans le dos? C’est ironique qu’on passe tant d’énergie à se trouver des trucs pour se faire reconnaître ou se faire valoriser quand dans le fond, notre plus grand désir c’est d’être aimé pour qui l’on est. Combien de fois est-ce qu’on se dit « Le monde ne me connaît pas vraiment. Même mes amis pensent que je suis telle ou telle sorte de personne et je ne suis vraiment pas comme ça. » La seule façon de se faire aimer pour qui l’on est, c’est de prendre le risque de se laisser voir aux autres comme on est.
Juste pour aujourd’hui, prenez un petit risque de montrer un peu plus ce qui se passe en dedans. Plutôt que de répondre ce que l’autre s’attend à entendre, dites ce que vous croyez vraiment. Donnez votre opinion. Exprimez un sentiment. Que les autres le remarquent ou non n’a pas beaucoup d’importance. C’est vous qui allez ressentir les effets d’avoir été fidèle à qui vous êtes vraiment.
Décider de se relever du bon pied
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C’est l’histoire d’un homme qui décide d’essayer le parachutisme pour la première fois. Son instructeur lui dit « Tu comptes jusqu’à trois et tu tires la corde. Si jamais il a des difficultés techniques, tu tires la corde de ton parachute de réserve. On est loin de tout, mais il y a un camion en bas qui t’attend. » Le gars saute, compte jusqu’à trois. Rien. Il tire la corde du parachute de réserve. Rien. Tout découragé, il se dit « Avec la chance que j’ai là, il n’y a probablement pas de camion qui m’attend non plus. »
Il semble vraiment y avoir des jours comme ça. On appelle ça « sortir du mauvais côté du lit ». On pourrait dire « s’être mal levé ». Le problème là, n’est pas que la journée soit vouée au malheur, tant que les attentes et les croyances du mal-levé. Avez-vous déjà remarqué le visage crispé et sévère de quelqu’un qui est certain qu’il va recevoir des mauvaises nouvelles? Cette énergie est un aimant qui attire exactement ce à quoi la personne s’attend : des mauvaises nouvelles. Il est important de se rappeler qu’on a le choix à tout moment de la journée de se lever du bon bord du lit. Tout comme on n’a pas besoin d’attendre le premier janvier pour faire une nouvelle résolution. Le seul moment dans lequel on peut agir, c’est dans le présent.
Juste pour aujourd’hui, je choisis à tout moment de la journée de me lever du bon côté du lit.
Se donner le cadeau de la gratitude
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C’est l’histoire d’un prêtre et d’un chauffeur de taxi de New York qui sont arrivés au ciel en même temps. Le chauffeur de taxi s’est tout de suite fait donner une place à droite de Dieu. Le prêtre s’est fait donner un siège assez loin dans le jubé. Après un moment de confusion, le prêtre est revenu contester la décision de Saint-Pierre, lui expliquer qu’il y avait sûrement eu une erreur. Le prêtre lui dit « Ça fait 50 ans que je prêche la parole de Dieu. » Saint-Pierre à son tour lui dit que le ciel donne des points pour les résultats accomplis. Saint-Pierre lui dit « Tes sermons n’ont fait qu’endormir tes paroissiens. Ce chauffeur de taxi là, non seulement savait-il tenir ses passagers réveillés, mais ceux-ci priaient et promettaient de vivre de meilleures vies. »
Est-ce qu’on attend d’avoir peur, pour prier? La plupart d’entre nous prient encore comme des enfants. On prie pour se débarrasser de quelque chose qu’on a ou pour recevoir quelque chose qu’on n’a pas. Dans le fond, nos prières ressemblent plus à des listes qu’on envoie au père Noël. Une nouvelle prière est de remercier pour ce que j’ai. Remercier veut dire que je prends le temps de percevoir et de reconnaître l’abondance qui est déjà dans ma vie. De cette façon, je me donne le cadeau de la gratitude. Quand je me sens reconnaissante, je me sens bénie.
Juste pour aujourd’hui, je me rappelle que le contentement n’est pas de voir l’accomplissement de mes rêves. Le contentement, c’est de reconnaître ce que j’ai déjà. Prier, c’est remercier d’avance.
Pouvoir ressentir la tristesse, comme la joie
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C’est l’histoire d’un prêtre qui monte à la chaire dans une petite église de campagne et qui annonce dramatiquement un beau dimanche d’été « Vous tous, mes paroissiens, du premier au dernier, vous allez tous mourir. » Tout le monde dans l’église a un air apeuré, sauf un bonhomme dans le siège d’en avant. Après la messe, sur le perron, celui-ci confie au prêtre « Votre sermon ne m’a pas fait peur! Je suis en visite chez ma sœur, je ne suis pas de la paroisse. »
On ne vit pas dans une société qui intègre bien le concept de la mort comme faisant partie de la vie. On ne sait pas trop quoi faire avec les personnes en deuil. Comme une maladie mystérieuse, on attend que ça se passe. On ne sait pas quoi dire aux enfants au sujet de la mort. Pourtant, nous vivons des petits deuils tous les jours. Les enfants aussi. Partir de chez un ami où l’on s’est bien amusé, c’est un deuil. Perdre un objet qui nous était précieux, c’est un deuil. Voir une saison qu’on aime tirer à sa fin, et même la fin d’un bon roman pour ceux qui aiment lire, c’est un deuil. La fin d’une relation, d’un emploi, c’est une occasion de deuil.
Juste pour aujourd’hui, je me donne la permission de reconnaître les petites morts dans ma vie et de faire le deuil de ces attentes qui ne seront jamais comblées. De ressentir de la tristesse, même pour les petites choses que d’autres considéreraient comme insignifiantes. Je me donne aussi la permission de ressentir la joie pour les petites choses de la vie qui font toute la différence.
Créer notre propre réalité
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Joe et Arthur vont à la chasse. Joe ne peut pas attendre de montrer son nouveau chien de chasse à Arthur. Il tire son premier faisan au-dessus du lac. Le chien part à la course SUR l’eau et rapporte le faisan. Joe tire trois fois et par trois fois, le chien court sur la surface de l’eau pour rapporter le gibier. Joe n’en peut plus et crie « Ne vois-tu pas ce que ce chien-là peut faire? » Arthur lui répond « Bien, j’ai remarqué qu’il ne sait pas nager. »
On fait ça tous les jours quand on porte nos lunettes de trouve-la-chose-qui-peut-mal-aller. C’est remarquablement facile de trouver quelque chose à critiquer si on la cherche. Il y en a qui jouent à Cherche Waldo et il y en a d’autres qui jouent à Cherche le défaut. La chose fascinante à propos de la vie, c’est qu’on trouve exactement ce à quoi l’on s’attend. On dirait presque qu’on crée notre propre réalité. Si vous croyez que les gens sont foncièrement bons, vous allez trouver plein d’exemples de ceci tous les jours de votre vie. Si vous croyez le contraire, vous allez... surprise, surprise, trouver des preuves du contraire. On a tous vu de vieilles personnes malcommodes et l’on s’est peut-être dit « Ce n’est pas drôle, vieillir. » On ne devient pas malcommode du jour au lendemain.
Juste pour aujourd’hui, je m’exerce à devenir le genre de vieille personne qui a donné le nom à l’âge d’or.
Repérer où on est afin d’avancer
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C’est l’histoire de deux pêcheurs, sans trop d’expérience ou de cervelle, qui louent un bateau et se rendent au milieu du lac. La chance leur sourit et ils attrapent d’énormes poissons, l’un après l’autre. Un des pêcheurs sort un crayon-feutre et fait un gros « X » au fond du bateau. Il dit « C’est pour se rappeler où on était la prochaine fois. » Le deuxième pêcheur le regarde et lui dit « Tu perds ton temps, espèce d’idiot! C’est quoi les chances qu’ils vont nous redonner le même bateau? »
On voudrait donc garder les bonnes choses exactement comme elles sont. Résister au changement dans la vie, c’est comme essayer d’arrêter les saisons. Le changement, c’est la nature même de la vie. Ce qu’il y a d’utile à se souvenir, c’est que tout change : ce qu’on aime, mais aussi ce qu’on n’aime pas. Parfois, on cherche le changement, car on est dans une situation pénible. Il est utile à ce moment‑là de me souvenir que ce à quoi je résiste, persiste. J’ai beau me dire « Je ne suis pas vraiment triste, je ne suis pas vraiment fâchée, ce n’est pas si grave, etc. », si j’y résiste, ça persiste. Le paradoxe du changement, c’est que je dois accepter exactement où je suis, ce que je vis, ce que je ressens tout de suite, en ce moment, pour pouvoir bouger vers une autre réalité. C’est l’équivalent de se retrouver sur une carte dans un centre d’achat. Le plus vite vous acceptez que le petit bouton rouge du « Je suis ici » c’est où vous êtes, le plus vite vous allez pouvoir vous rendre à un nouvel endroit.
Juste pour aujourd’hui, je regarde la réalité d’où je suis. Je fais ceci, pas pour dire « Je veux que ça reste comme ça. », mais en reconnaissant que je peux bouger uniquement à partir d’une conscience de ma vérité.
Voir son entourage avec des yeux nouveaux
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C’est l’histoire d’un homme qui marche sur un petit chemin de campagne quand il entend une voix derrière un arbre « Hé toi! Psst! Psst! Par ici! Me reconnais-tu? » Il s’approche pour voir qui lui parle. C’est un cheval. Celui-ci se vante d’avoir gagné le Kentucky Derby dans son jeune temps et de s’ennuyer dans ce champ à ne rien faire. L’homme va voir le fermier et lui offre 2 000 piastres pour son cheval. À sa grande surprise, le fermier lui dit « Il ne vaut pas 2 000 piastres! Tu peux l’avoir pour 200 piastres! » L’homme ne peut pas s’empêcher de dire « Mais ce cheval-là, il PARLE! » Le fermier regarde le gars avec un air de pitié et lui dit « J’espère que tu n’as pas été croire ses menteries sur le Kentucky Derby! »
On a souvent cette réaction quand quelqu’un de nouveau rencontre un membre de notre famille et le trouve comique, intéressant ou charmant. On se dit peut-être même « Ah oui! Toi, tu ne le connais pas comme moi je le connais. » C’est vrai que l’autre ne le connaît pas. Mais qu’est-ce qui vous dit que l’autre ne voit pas une vérité que vous ne voyez plus?
Juste pour aujourd’hui, je me donne de nouvelles lunettes pour regarder un collègue, un élève, un membre de ma famille afin de les voir avec des yeux nouveaux. Je relâche mes attentes de voir ce que j’ai toujours vu pour voir ce qui est.
Affirmer ses besoins
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C’est l’histoire d’un couple qui arrive au cinéma avec un jeune bébé. Ils se font dire « Vous pouvez entrer, mais si jamais le bébé dérange, il va falloir que vous sortiez. On va vous rembourser votre argent. » Le bébé s’endort paisiblement et le film commence. Une demi-heure plus tard, l’homme dit « Ce n’est pas aussi bon que ce que l’on nous avait dit hein? » La femme répond « Non, c’est plate! » Les deux se regardent et disent ensemble « Réveille le bébé. »
Le couple dans l’histoire utilise leur bébé pour avoir un remboursement. Combien de couples disent « Mon mari n’aime pas ça. » ou « Ma femme n’a pas le temps d’y aller. » C’est plus facile que de dire « Moi, je n’aime pas ça. » « Moi, je n’ai pas le goût d’y aller. » On utilise l’autre plutôt que d’admettre ses besoins ou de se donner la permission de faire quelque chose juste parce que c’est ce que l’on veut. La racine de la colère, c’est souvent quelque chose que je n’ai pas admis que je voulais et que j’attendais que quelqu’un d’autre me le donne sans que j’aie à le demander.
Juste pour aujourd’hui, je reconnais un de mes désirs et je risque de demander juste pour moi.
Vivre et comprendre ses émotions
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C’est l’histoire de Ti-Pierre qui rentre dans le salon pour trouver sa femme qui pleure à gros sanglots en regardant un roman-savon à la télévision. Il se moque d’elle et dit « Pourquoi est-ce que tu pleures comme une folle pour une femme que tu ne connais même pas? » Elle le regarde et lui dit « Pour la même raison que toi qui cries comme un fou quand un gars que tu ne connais même pas fait un but au hockey. »
Est-ce que je me donne la permission de pleurer ce qui est triste dans ma vie? Est-ce que je me donne la permission de célébrer mes victoires? On donne aux chansons, à la télévision et aux films notre capacité de ressentir nos vies. Exprimer une émotion, ça sert à quoi? Ça nous dit d’abord qui l’on est. Qu’est-ce qui me rend joyeux? Qu’est-ce qui m’attriste? Qu’est-ce qui me fâche? Nos émotions nous conduisent directement à nos croyances et à nos perceptions de la vie. Le plus précieux outil de connaissance de soi, c’est nos émotions. Quand j’exprime une émotion, je peux choisir de regarder le cadeau qui se cache derrière cette émotion. Quelles croyances ou perceptions ont déclenché cette émotion chez moi? En devenant conscient de mes croyances, j’ai maintenant l’occasion de faire un autre choix si je ne veux pas retourner à cette émotion-là de façon automatique.
Juste pour aujourd’hui, donnez-vous la permission de ressentir ce que vous ressentez et ensuite, d’aller plus loin et d’examiner d’où vient cette tristesse, cette colère, cette peur, cette anxiété. Regardez moins les circonstances externes que ce qui se passe à l’intérieur de vous.
Sortir des sentiers battus
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C’est l’histoire de trois chasseurs qui se rendent en hélicoptère dans le Nord, pour faire la chasse à l’orignal. Le pilote les avertit qu’ils peuvent rapporter seulement un orignal. Une semaine plus tard, le pilote revient les chercher. Les chasseurs attendent à l’endroit désigné avec trois orignaux. Le pilote leur dit « Je vous ai dit que je pouvais en apporter seulement un. » Les chasseurs sourient et disent « L’année dernière, le pilote nous a dit la même chose. On en avait deux et on lui a offert deux fois l’argent qu’il avait demandé et il les a pris. Cette année, on en a trois, ça fait qu’on t’offre trois fois le tarif pour que tu les prennes. » Le pilote finit par accepter, tout le monde est content. On charge l’hélicoptère et l’on part. Cinq minutes plus tard, l’hélicoptère s’écrase. Un des chasseurs reprend connaissance et murmure à l’autre « Où c’est qu’on est? » L’autre chasseur lui répond « On n’est pas ben loin d’où c’est qu’on s’est écrasés l’année passée. »
Quelle belle illustration de dépenser plus plutôt que de penser plus. On vit dans une société où l’argent est l’ultime bonne réponse à tous nos problèmes. C’est toujours « Mets-en, c’est pas d’l’onguent! » C’est aussi un bon exemple de ne pas changer facilement de direction dans la vie. Si ce que tu fais ne fonctionne pas, ce n’est pas de le refaire plus fort ou plus souvent ou plus vite qui va faire la différence.
Juste pour aujourd’hui, pensez à une situation que vous essayez de résoudre de la même façon depuis longtemps et cherchez donc un nouveau choix, une nouvelle option.
Accepter nos forces et nos limites
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À Las Vegas, une très belle femme dompteuse de lions présente son numéro avec cinq lions dans une cage. Elle met un cube de sucre entre ses lèvres et appelle un des cinq lions afin qu’il vienne le lui enlever de la bouche. Un homme de l’auditoire s’écrit « C’est facile, ça! N’importe qui pourrait faire ça! » La dompteuse s’approche des barreaux de la cage avec un cube de sucre à la main et dit à l’homme d’un ton séduisant « Veux-tu venir essayer? » Le gars se lève et dit « Avec plaisir! Mais je n’y vais pas avant que tu sortes ces lions-là de la cage! »
Souvent, quand on croit qu’on ferait beaucoup mieux qu’un autre dans une même situation, c’est qu’on manque d’information. Aussi, on transpose qui l’on est et toutes nos ressources à cette situation problématique. On a tous vu un enfant de cinq ans se mesurer et se moquer d’un plus jeune enfant qui ne sait pas faire ci ou faire ça. Dans notre grande sagesse, on fait la même chose quand on juge une personne et sa situation, et qu’on trouve la personne moins capable que nous. Nous ne sommes pas en mesure de savoir ce que sont les ressources de cette personne à ce temps-ci dans sa vie. Et l’on se juge souvent aussi sévèrement. On a tendance à se dire « J’ai déjà fait beaucoup mieux que ça. Pourquoi est-ce que j’ai fait cette niaiserie-là? » C’est que certains jours, dans certains contextes, on a beaucoup plus de ressources que d’autres fois. Ce n’est pas raisonnable ou juste de s’attendre à ce que l’on soit à notre ultime tout le temps.
Juste pour aujourd’hui, je mets une grande dose de compassion dans mon café, au déjeuner, et je m’accepte comme je suis tout de suite, maintenant, avec mes forces et avec mes limites.
Abattre nos clôtures de kangourou
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Le zoo achète un précieux kangourou blanc et il bâtit une clôture de huit pieds de haut pour le contenir. Le lendemain matin, les gardiens le trouvent en dehors de son enclos. Le zoo installe une clôture de 15 pieds de haut et la même chose se produit, on trouve le kangourou qui se promène dans le parc. Ce soir-là, le kangourou et la girafe dans la cage d’à côté regardent avec intérêt les gardiens qui installent une clôture de 25 pieds de haut. La girafe demande au kangourou « Jusqu’à quelle hauteur penses-tu qu’ils vont aller avec leur clôture? » Le kangourou répond en riant « Ah, je ne le sais pas, peut-être 1 000 pieds avant de constater qu’ils seraient bien mieux de juste fermer la porte de la cage. »
Cette histoire nous rappelle nos compulsions en tant qu’humain : la quête pour le travail idéal, la soif pour la relation parfaite, un jouet plus excitant, une meilleure auto, un ordinateur, des vacances exotiques... Quand on croit que la clé de notre bonheur est à l’extérieur de nous, on tombe dans ce panneau de bâtir une clôture de plus en plus haute. La clôture ne sera jamais assez haute. Combien de fois un enfant va-t-il dire à son parent « Si tu m’achètes ça, je ne demanderai jamais plus rien! » On s’entend dire nous-même « Si seulement je pouvais maigrir, je serais heureuse. » « Si je pouvais payer mes dettes, je serais correct. » Ce sont toutes des clôtures de kangourou. Quand on réussit à les construire, on se rend compte que ça ne capte pas encore le bonheur. Mais plutôt que de se regarder en dedans, on se dit « J’ai juste pas bâti assez haut. »
Juste pour aujourd’hui, prenez quelques instants pour examiner la nature d’une de vos clôtures de kangourou. Qu’est-ce que vous pouvez chercher en dedans de vous qui pourrait mieux garder un vrai bonheur dans votre cœur?
Se réjouir de sa différence
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C’est l’histoire d’un ourson dans le Grand Nord qui demande à son père « Papa, est-ce que je suis 100 % ours polaire? » Son père lui dit « Ton grand-père et ta grand-mère du côté de ta mère étaient 100 % ours polaire. » « Et de ton côté? », demande l’ourson. « Bien, de mon côté... », répond le père, « ... je sais que tes arrière-grands-parents et tous leurs descendants étaient 100 % ours polaire. » L’ourson pousse un grand soupir et son père lui demande, intrigué « Pourquoi veux-tu savoir si tu es 100 % ours polaire? » L’ourson baisse la tête de honte et murmure « Parce que je GÈLE! »
Quand on n’est pas comme ceux qui nous entourent, on a souvent tendance à croire qu’il y a quelque chose qui ne va pas avec nous. On lutte avec ce sentiment, toute notre vie, de se sentir différent des personnes de notre famille, de se sentir différent des autres dans notre classe, de nos collègues de travail, de notre cercle d’amis. Et souvent, il y a une honte d’admettre ou de parler de nos différences. « Qui se ressemble s’assemble » est un dicton qui dans le passé a contribué à la survie physique. Pour être plus fort, pour faire face aux intempéries, aux dangers, il fallait se regrouper en clans et mettre l’accent sur nos ressemblances plutôt que sur nos différences. Se croire pareil aux autres nous a donné un sens de sécurité dans le passé. À une époque où l’on a moins besoin d’avoir la force des nombres pour survivre physiquement, ce sens d’être obligé d’être comme les autres peut encore nous hanter.
Juste pour aujourd’hui, pensez à une différence chez vous que vous avez de la difficulté à accepter. Soyez ouverts à l’idée que cette différence est une de vos forces. Regardez l’impact positif que cette différence a eu dans votre vie. Qu’avez-vous appris, développé et reçu directement lié à cette différence? Juste pour aujourd’hui, dites-vous « Vive MA différence! »
Observer nos réactions à des émotions fortes
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C’est un cours qui se donne à la Faculté de médecine pour les nouveaux étudiants. Le professeur regarde tous ces jeunes visages devant lui et dit « Deux qualités très importantes chez un médecin : la première, la capacité de pouvoir surmonter le dégoût; la deuxième, le sens de l’observation. » Comme démonstration pratique, il prend un plat rempli d’une substance dégueulasse, la mélange avec son doigt et se lèche le doigt. Le professeur invite un étudiant, à l’air fanfaron, à faire exactement ce qu’il vient de faire. L’étudiant se lève, mélange la substance dégueulasse et se lèche le doigt. On voit que l’étudiant exerce un grand contrôle sur les muscles de son visage en avalant. Le professeur annonce les résultats : 100 % pour avoir surmonté ton dégoût, 0 % pour ton sens d’observation. Le doigt que j’ai utilisé pour mélanger n’est pas celui que j’ai léché.
Le professeur comptait sur le fait que la réaction émotive, de voir la substance dégueulasse, aveuglerait la plupart des étudiants dans sa classe. Il n’y a rien comme une émotion forte pour rendre nul notre sens d’observation. Ce n’est pas quand on est fâché qu’on entend le sens des paroles de la personne devant nous. Ce n’est pas quand on a peur qu’on est en mesure de considérer nos options dans la vie. Les émotions ont tendance à nous transposer à un temps plus jeune et plus instinctif dans nos vies. Regardons un animal qui se sent menacé. Certains vont attaquer, d’autres vont se soumettre, d’autres ont des ruses pour déjouer le danger et d’autres encore se sauvent. Suite à une émotion forte, les êtres humains ont la même réaction. Certaines personnes blâment et attaquent ceux qui les entourent, d’autres assument le blâme, d’autres cherchent à déjouer leur adversaire par le raisonnement intellectuel. D’autres encore se sauvent et s’évadent de la réalité, du stress soit en partant physiquement ou dans des rêveries.
Juste pour aujourd’hui, prenez le temps d’observer comment vous, et ceux autour de vous, réagissez à une émotion forte. Ce sens d’observation vous offre de nouvelles possibilités dans des situations qui peuvent sembler dégueulasses.
Devenir son propre expert
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C’est l’histoire d’une femme toute en panique qui appelle le numéro d’urgence et dit « On a une mouffette dans la cave! Qu’est-ce que je fais? » L’expert des problèmes de cette sorte lui dit « Ouvre la porte de la cave et mets des miettes de pain de la cour jusqu’à l’entrée de la cave. Ça va faire sortir la mouffette. » Une demi-heure plus tard, l’expert confiant rappelle la femme pour vérifier son succès et dit « J’imagine que vous vous êtes débarrassé de la bête puante. » La femme, plus fâchée que paniquée lui répond « Non, monsieur l’expert! J’ai DEUX mouffettes dans la cave. Vos miettes en ont attiré une autre. »
Il y a trois morales à cette histoire. Un : une porte sert aussi bien à rentrer qu’à sortir. Deux : les experts n’ont pas toujours raison et la bonne réponse n’est pas la même pour tout le monde. Trois : des fois, les choses empirent avant de s’emmieuter.
Juste pour aujourd’hui, devenez votre propre expert et décidez pour vous-même lequel de ces trois messages est le plus approprié à votre vie tout de suite. Un : quelle porte est ouverte dans ma vie tout de suite? Est-ce que je m’en sers pour entrer ou pour sortir? Deux : quel expert dans ma vie n’a pas raison? Et quelle bonne réponse n’est pas MA bonne réponse? Ou trois : quel changement dans ma vie est inconfortable présentement, mais qu’à long terme, je crois, sera bénéfique? À vous de choisir!
Créer un pont plutôt qu’un mur
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C’est l’histoire de l’étudiant qui revient de l’université pour les vacances de Noël. Ses parents lui demandent, tout intéressés, « Comment vont tes cours? » Il répond « Bien. » « Aimes-tu tes professeurs? » L’étudiant répond « Oui. » « Est-ce que tu t’es fait des amis? » « M-hm. » « Quel résultat as-tu eu dans ton gros examen? » « B » « As-tu rencontré ton conseiller scolaire? » « Oui. » « Qu’as-tu décidé comme spécialisation pour tes quatre ans? » « Communication. »
Ah oui! La fameuse communication. Tellement plus simple en théorie qu’en pratique. On sait tous qu’on communique avec beaucoup plus que les mots. Il y a le ton, le regard, le langage du corps... en plus, il y a toutes les expériences que j’ai eues dans ma vie, toutes les expériences que l’autre a eues dans sa vie et toutes les expériences passées que j’ai partagées avec la personne qui me parle. Il n’est pas surprenant que souvent, on ne se comprenne pas. C’est un petit miracle que souvent, on arrive à se comprendre. Une chose importante à se rappeler est l’intention de votre communication. Quand on communique pour blâmer, pour manipuler, pour prouver qu’on a raison ou pour éviter un autre sujet, notre intention parle beaucoup plus fort que nos mots. Notre communication crée un mur.
Juste pour aujourd’hui, je prends conscience de l’intention de ma communication. Je crée un pont plutôt qu’un mur.
Établir ses priorités
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C’est l’histoire d’une femme qui écrit à son mari en prison. « Quand est-ce que je sème le jardin? » Le prisonnier sait que toute correspondance qui rentre et qui sort de la prison se fait lire. Il écrit à son épouse « Ce n’est pas le temps de semer un jardin. C’est là que j’ai enterré tous mes fusils. » La semaine d’après, la femme lui écrit « Dix investigateurs sont venus bêcher et pelleter chaque pouce de terrain de notre jardin il y a deux jours. » Son mari lui réécrit « LÀ, c’est le temps de semer le jardin. »
Si le prisonnier avait demandé qu’on aille labourer son jardin, il aurait été la risée de la prison. Il fallait un déclencheur de peur ou de menaces pour qu’on passe à l’action. Transposons cette situation à nos enfants, à nos écoles, à notre corps. On attend la crise, ou de se faire sérieusement déranger dans la vie, avant de prêter attention aux choses importantes. Pour ce qui est de la santé, la douleur est là pour une raison. C’est la façon dont ton corps te dit qu’il a besoin de quelque chose. Comme un bébé qui pleure, comme un enfant dissipé, les crises sont là pour attirer notre attention. C’est tentant, avec le train de vie que nous menons, de mettre des pansements sur le bobo, d’acheter une nouvelle vidéo plutôt que de passer plus de temps avec votre enfant, de prendre une aspirine plutôt que de se reposer. Ceci est l’équivalent de mettre du parfum plutôt que de se laver ou de débrancher le détecteur de fumée parce que le feu prend trop souvent.
Juste pour aujourd’hui, je me donne la permission de prendre conscience d’un domaine dans ma vie qui veut mon attention. Quand je priorise consciemment les choses importantes dans ma vie, mes relations, ma famille, mon corps, j’élimine de beaucoup le besoin de m’attirer des crises.
Donner une plus grande place à son cœur
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C’est l’histoire de trois grands malfaiteurs qui se disputent depuis toujours afin de savoir qui est le plus intelligent de la bande. Ils se retrouvent un jour tous trois condamnés à mort. Le premier s’assoit sur la chaise électrique. On descend la manivelle qui règle le courant et rien ne se produit. Le gouverneur de l’État déclare « C’est un signe du ciel! Qu’on relâche le prisonnier! » Le premier regarde les deux autres d’un air fanfaron en voulant dire « Je suis pas mal bon, je me suis fait relâcher. » Le même phénomène se produit pour le deuxième. Le deuxième jette un coup d’œil au troisième en voulant dire « Je suis aussi bon que lui. » Le troisième s’assoit, on descend la manivelle... encore rien. Il regarde ses deux amis par la fenêtre et, avec un petit air supérieur, il dit au gardien « Sais-tu, je suis sûr que ça fonctionnerait si tu changeais le fil jaune pour le bleu. »
La plupart d’entre nous avons beaucoup d’orgueil rattaché à notre intellect. L’intellect est une ressource et un atout essentiel et nécessaire dans la vie. Cependant, il n’est pas fait pour remplacer notre cœur. Voici quelques exemples où il faut laisser le cœur diriger : un enfant ou un ami partage un accomplissement avec nous et nous réagissons en comparant avec quelque chose que nous avons fait. Célébrons plutôt leurs victoires. Quelqu’un de proche vient partager un souci ou un problème avec nous et nous nous empressons de trouver une solution. Prenons plutôt le temps de réellement écouter, d’être présent à ses émotions et de lui demander ce qu’il attend de nous.
Juste pour aujourd’hui, j’observe dans quelles circonstances mon intellect contribue à la qualité de ma vie et de mes relations. Je donne une plus grande place à mon cœur.
Cesser de se comparer aux autres
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C’est l’histoire de deux prisonniers qui s’échappent d’une petite prison de campagne à trois heures du matin. En escaladant le mur entourant la prison, un des prisonniers fait tomber une brique. Le vieux gardien demande « Qui est là? » Le prisonnier fait « Miaou! » Le deuxième prisonnier trouve son ami pas mal brillant. Le gardien se rendort et les deux continuent à grimper. À son tour, le deuxième prisonnier fait tomber une brique du mur. Le gardien demande « Qui est là? » Le deuxième prisonnier répond « L’autre chat! »
On a beau essayer d’imiter quelqu’un qu’on admire, ça réussit rarement. On peut certainement apprendre des trucs, des stratégies, des façons de faire, mais il faut d’abord les intégrer et les rendre siennes. N’importe quelle femme qui a vu une belle robe dans la vitrine d’un magasin et qui s’est rendu compte en l’essayant que cette même robe avait l’air affreuse comprend ce principe. La plus belle mode, c’est celle qui nous va et la meilleure façon de vivre sa vie, c’est celle qui nous va. Il est vraiment peu utile de se comparer à d’autres. Comme le dit si bien le poème Desiderata « Si l’on cherche, on va toujours trouver des moindres que nous et des meilleurs que nous. »
On n’est pas venu sur terre pour prendre part aux Olympiques de l’âme. En fait, nous participons tous à un sport qui s’appelle Ma vie et qui a été façonné particulièrement pour nous. C’est une illusion qu’on se crée que nous sommes en compétition l’un avec l’autre.
Juste pour aujourd’hui, je m’invite à monter sur le podium de mon estime de moi. Je me donne un prix de reconnaissance pour avoir accompli quelque chose qui compte pour moi.
Vérifier ses perceptions
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C’est l’histoire de quatre hommes qui se rencontrent au restaurant. En s’assoyant, le premier dit « Ouf! » Le deuxième dit « C’est affreux, hein? » Le troisième s’écrase dans sa chaise et répond « Parle-m’en pas. » Le quatrième se fâche et dit « Je refuse de m’asseoir si vous n’arrêtez pas de parler de politique! »
Un des plus grands pièges en communication est de tenir pour acquis qu’on a compris ce que l’autre personne veut nous dire, car quand on pense qu’on a compris, on ne se donne pas la peine de vérifier notre perception. Par exemple, un ami vous dit « Tu n’es pas venu samedi. » Il fronce les sourcils, vous fixe intensément et a un ton sérieux. Votre perception est qu’il est fâché contre vous. Si vous ne vérifiez pas votre perception, vous pourriez réagir de façon défensive ou agressive, ou vouloir vous sauver de la personne. Après tout, vous êtes sûr qu’il vous a dit « Je suis fâché contre toi. » Allez-y! Prenez le risque de dire « J’ai l’impression que tu es fâché contre moi. » Vous pourriez être surpris d’entendre « Oh non! J’ai eu une mauvaise journée. » ou « Bien, j’étais déçu, j’avais hâte qu’on se revoie. » ou « Je suis toujours gêné d’aller à ces affaires-là tout seul. » Et même s’il vous dit qu’il est fâché, vous êtes en train d’en parler plutôt que de l’éviter.
Juste pour aujourd’hui, je vérifie ce que l’autre m’a dit plutôt que de tenir pour acquis que j’ai compris; je sépare ce que j’ai entendu, vu et ressenti du sens que je lui donne automatiquement. Le plus grand cadeau que vous pouvez vous donner, c’est de vérifier vos perceptions. Et si la réaction de l’autre envers quelque chose que vous dites vous surprend, demandez-lui « Qu’est-ce que tu viens de comprendre dans ce que j’ai dit? » C’est une façon sûre d’éviter bien des malentendus.
Éviter de blâmer ses parents
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Un sociologue canadien rencontre un sociologue européen et lui dit fièrement « La force du Canada, c’est qu’on a eu accès à la technologie américaine, à la cuisine française et à la culture britannique. » L’Européen lui répond « Oui, et la tragédie du Canada, c’est que vous avez choisi la technologie française, la cuisine britannique et la culture américaine. »
Quand on commence à se connaître, on peut tomber dans le panneau de blâmer nos parents pour nous avoir légué tous leurs défauts des deux côtés. La vérité est, plus souvent, qu’on a pris et appris leurs forces et leurs faiblesses. Ce qui risque de se produire avec la sagesse de l’âge, c’est que même nos définitions de ce qui est force et faiblesse changent. Disons par exemple qu’on vous a toujours dit « Toi, tu as hérité de la force de ta mère. » Ça se peut que, plus jeune, cette détermination vous ait permis de mieux subir certaines épreuves et de tenir le coup quand les temps étaient difficiles. Tout à coup, vous vous rendez compte que cette détermination peut aussi bien se traduire en rigidité. Être forte peut vouloir dire résister aux changements qui seraient utiles dans votre vie. Et de même avec quelque chose que d’autres ont possiblement considéré comme une faiblesse tel le côté rêveur de ton père. À mesure que votre vie avance, vous vous rendez compte que ce côté rêveur vous fournit beaucoup de plaisir, que vous appréciez vos pensées et que votre côté rêveur a créé un lien avec vos enfants ou vos petits-enfants qui partagent et qui apprécient ce côté créatif.
Juste pour aujourd’hui, je reconnais un trait en moi qui n’est peut-être plus aussi utile qu’il l’a déjà été. Et je cherche un trait en moi que je n’ai peut-être pas apprécié à sa juste valeur.
Apprendre à réconforter simplement par sa présence
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C’est l’histoire de Réjean qui laisse son chat avec son voisin pendant qu’il est parti en voyage. Il appelle pour avoir des nouvelles de son chat. Le voisin lui dit « Ton chat est mort. » Réjean est choqué de ce manque de délicatesse. Il dit « Tu ne peux pas juste dire ça comme ça : ton chat est mort! » « Ben, qu’est-ce que tu aurais voulu que je dise? », demande le voisin. Réjean sermonne « Tu pourrais commencer avec : ton chat jouait sur le toit du garage... puis là, tu continues doucement avec ton histoire. » Le mois d’après, Réjean demande au même voisin de tenir compagnie à sa vieille tante pendant qu’il s’absente. Il l’appelle pour avoir des nouvelles. Le voisin répond au téléphone « Bien... ta tante jouait sur le toit du garage... puis là je continue doucement avec mon histoire. »
Beaucoup d’entre nous se retrouvent dans les souliers du voisin qui ne sait pas au juste quoi dire et comment le dire. C’est une crainte assez partagée quand on est censé aller voir quelqu’un de malade ou en grande difficulté. On se dit « Je ne saurai pas quoi dire. » Si vous ne savez pas quel conseil donner, soyez heureux. Souvent, les conseils sont perçus plus comme des reproches et ne sont pas ce que la personne veut de toute façon. Qu’est-ce qu’une personne en difficulté veut de vous? De l’amour, de l’appui émotionnel et savoir que vous êtes authentiquement intéressé à eux. Ceci, démontré de façon calme. Parfois, on peut montrer qu’on est préoccupé par ce qui se passe de façon énervée en posant mille questions et en étant plus traumatisé que la personne elle-même. Ceci n’est pas d’un grand soutien. Demandez à la personne comment vous pouvez l’aider et acceptez ce qu’elle vous dit. Le plus souvent, écouter avec compassion est plus important que de parler avec compassion. Évitez surtout les présomptions que vous savez comment l’autre personne se sent. Demandez-lui.
Juste pour aujourd’hui, j’accepte que je suffise au besoin de quelqu’un par ma présence et par mon réconfort, même si je n’ai pas les mots.
Faire quelque chose juste pour soi
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C’est l’histoire d’Eusèbe qui se rend au terrain de golf. Il est renommé pour être un golfeur horrible. Au premier trou, il perd trois balles dans le bois. Au deuxième, il en perd deux dans l’eau. Au troisième trou, la balle s’enfonce si profondément dans le sable qu’on ne peut plus la sortir. Le quatrième trou est un défi même pour les golfeurs d’expérience. Ses amis lui suggèrent diplomatiquement que ce serait peut-être une bonne idée d’utiliser une vieille balle. Eusèbe les regarde comme s’ils étaient fous et leur dit « Pensez-vous que j’en ai des vieilles balles? »
On a tous besoin parfois de stratégies pour rehausser notre confiance en soi. Voici quelques idées. Établissez un objectif spécifique, et faites-le. Soyez réaliste dans vos attentes de vous-même. Passez du temps avec des personnes qui vous appuient. Faites quelque chose juste pour vous. Passez du temps paisible, seul. Finissez quelque chose que vous remettez à plus tard depuis longtemps. Prenez soin de vous-même physiquement par une alimentation saine, de l’exercice et suffisamment de sommeil. Faites une liste de vos cinq plus grandes forces. Si ceci est difficile pour vous, regardez-vous de l’extérieur comme si vous faisiez la liste pour quelqu’un d’autre. Finissez la phrase « Je me sens vraiment bien quand je... » Recueillez ces situations dans votre vie le plus souvent possible.
Juste pour aujourd’hui, je me donne la permission d’essayer au moins une de ces idées pour rehausser ma confiance en moi.
Commencer à vivre sa vie
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C’est l’histoire de madame Thibodeau qui s’est toujours fait dire qu’elle était une bien belle femme. Dans sa jeunesse, elle a gagné plusieurs concours de beauté. Madame Thibodeau est fière du fait qu’elle a gardé sa ligne de jeune fille. Cet après-midi, elle se rend à la remise des diplômes de son plus vieux garçon. Après la cérémonie, elle rejoint son fils pour lui demander « M’as-tu vue? Il y avait tellement de monde dans la salle. » Son fils lui répond « Ah oui, maman. Je t’ai vue aussitôt que tu es arrivée. Il y a une fenêtre dans la salle en haut où l’on regardait le monde sortir de leur auto. Un des gars a dit « Hé! Venez voir cette beauté-là! Tout le monde est accouru pour la voir et toi, tu étais juste en arrière d’elle. »
Pourquoi est-ce qu’on est si pris à vouloir avoir l’air jeune? Peut-être parce qu’on attend de commencer à vivre notre vie. On se dit « Si j’ai l’air jeune, ça me donne l’impression que j’ai encore le temps. » Plutôt que de se demander « Qu’est-ce que je peux faire pour avoir l’air jeune? », une meilleure question serait « Qu’est-ce que j’attends pour commencer à vivre ma vie? » Beaucoup d’entre nous restent vraiment « pogné » dans le mode enfant. On attend que quelqu’un remarque qu’on est de mauvaise humeur ou que quelqu’un vienne magiquement solutionner un problème qui nous importune, et l’on se frustre quand telle ou telle chose ne change pas dans notre vie. Ça nous prend tous parfois quelqu’un pour venir nous dire « Youhou! J’ai un message important à qui de droit! C’est toi qui es responsable de faire arriver ce que tu veux dans ta vie. Pas tes amis, pas tes collègues, pas ton patron et même pas ton époux ou ton épouse. » Notre premier indice de la vérité de ce propos est que nous habitons un corps, le nôtre. Nous avons un esprit, une intelligence, une conscience, la nôtre. C’est maintenant ou jamais.
Juste pour aujourd’hui, je pose un geste concret envers quelque chose qui compte pour moi plutôt que d’attendre que la solution magique m’arrive.
Être honnête envers soi-même et envers les autres
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C’est l’histoire de Narcisse, un bonhomme bien poli qui se fait inviter chez de nouveaux amis. On sert des épinards comme légume. Le mari lui demande « Aimes-tu les épinards? » Narcisse qui déteste les épinards à en vomir dit que « Oui, il adore les épinards! C’est son légume préféré. » Chaque fois qu’ils invitent Narcisse à souper, ils lui servent des épinards. Narcisse se sacrifie et en mange toujours beaucoup parce qu’il tient à leur amitié. Un jour, il se rend compte qu’on ne l’invite plus jamais à souper. Par hasard, il rencontre ses amis à une soirée et ils ont l’air ravis de le voir. Après avoir pris un bon coup, le mari met son bras autour du cou de Narcisse et lui dit d’un ton mélancolique « On aimerait bien ça te voir plus souvent, mon vieux, mais on est tous les deux écœurés des épinards. »
Il est bon de se laisser connaître. On s’ennuie beaucoup dans notre monde. Chacun de nous a besoin de se sentir aimé, proche, de sentir que l'on compte pour quelqu’un, qu’on a de la valeur. Ce qu’on veut tous le plus, c’est de se sentir aimé pour qui l’on est. Et pour se sentir proche de quelqu’un, il faut surpasser la peur du rejet. Si l’on n’est pas prêt à partager avec l’autre qui l’on est, ce n’est pas possible pour l’autre de nous connaître et de nous accepter pour qui l’on est. Ce qui veut dire donner une opinion honnête sur les choses qui comptent pour nous. La plupart d’entre nous vont instinctivement dire ce qu’on croit que l’autre personne veut entendre plutôt que ce qui est vrai pour nous. Certains d’entre nous sont tellement habitués de faire ça, qu’on ne sait même plus ce qui est vrai pour nous, et ce qui est véritablement notre goût et notre désir. Si vous n’êtes plus habitué à dire votre vérité, commencez par de petites choses.
Quand on vous demande votre préférence ou votre désir, plutôt que de répondre « Oh n’importe quoi! » ou « Je vais prendre ce que tu prends. », respirez et prenez le temps de vous demander « Qu’est-ce que je veux vraiment? » Ensuite, risquez de le dire. Vous allez constater que même ce petit geste peut vous donner un plus grand sens d’intimité avec l’autre parce qu’il vous donne d’abord un plus grand sens d’intimité avec vous-même.
Trouver comment mettre ses idées en pratique
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C’est l’histoire de la maîtresse d’école qui demande à la petite Doris, qui n’est pas reconnue comme étant une première de classe, « Doris, écoute bien! Voici la phrase : Le tracteur écrase le chien. Dis-moi, où est le complément d’objet direct de cette phrase? » Doris répond vite « Chez le vétérinaire! »
Nos années à l’école nous ont laissés croire que si notre tête se souvient de la réponse, ceci veut dire qu’on a appris ce concept. Réellement, comprendre et apprendre, c’est plus que donner la bonne réponse. C’est assimiler et utiliser ce concept dans sa propre vie. Robert Sternberg, chercheur en éducation, croit qu’il y a trois composantes à l’intelligence : l’analyse, la créativité et la mise en pratique. Je peux savoir la bonne réponse et comprendre le principe, par exemple, telle règle de grammaire. Mais si je ne m’arrête pas pour imaginer comment ce principe s’intègre dans ma vie, peut-être en écrivant des demandes d’emploi et ensuite le mettre en pratique dans mes lettres, je ne l’ai en fait pas réellement appris. On a tous nos forces. Certains sont bons à retenir des faits et à faire des analyses, d’autres sont très créatifs à développer de nouvelles choses à partir d’une idée et d’autres encore peuvent trouver toutes sortes d’utilités pour ces nouvelles créations dans la vie de tous les jours. Il est bon de reconnaître nos forces. Si jamais mon complément d’objet direct se fait écraser, je préférerais que ce soit Doris qui le trouve, elle qui est forte en pratique, plutôt qu’un des premiers de classe qui sait analyser la grammaire.
Juste pour aujourd’hui, je m’arrête pour considérer un renseignement que j’ai dans la tête. J’utilise ma créativité pour imaginer comment je pourrais mettre cette information en pratique dans ma vie et je me félicite d’avoir réellement appris quelque chose de nouveau.
Utiliser sa créativité pour répondre à un besoin
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Michel qui a cinq ans est couché. Pour la septième fois, de son lit il crie « Mamaaan! J’ai faim! » Sa mère commence à s’impatienter. Elle lui dit « Tu as été à la toilette, je t’ai apporté un mouchoir, je t’ai lu une histoire, je t’ai donné trois grosses caresses. Si j’entends Maman encore une fois, je vais être très fâchée. » Tout est tranquille pendant cinq minutes puis on entend « Madame Gauthier! J’ai soif! »
Il est assez émerveillant de constater comment tenace et créateur peut être un enfant qui veut rester levé. Qu’il serait merveilleux de garder cette créativité et cette ténacité pour avoir ce qu’on veut en grandissant! Beaucoup d’adultes ne savent même plus ce qu’ils veulent. Trop vite, les responsabilités, le sens du devoir et des obligations remplacent nos désirs. Souvent, la seule chose qu’on veut, c’est un peu de temps de répit de nos obligations.
Juste pour aujourd’hui, laissez remonter à la surface quelque chose que vous voulez vraiment. Si vous répondez automatiquement « Ah, j’ai tout ce qu’il me faut! », demandez encore. Cette fois, demandez à la partie enfant qui est en vous s’il ou elle a tout ce qu’il lui faut. Vous recevrez peut-être une autre réponse. Avant de vous remettre à trouver des raisons adultes pourquoi cette requête n’est pas possible tout de suite, retrouvez votre créativité qui peut, elle, trouver une façon de demander et de répondre à un petit quelque chose que vous voulez vraiment.
Savoir admettre qu’on n’a pas compris
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Chantal, six ans, sait déjà que généralement elle déçoit sa mère qui a des attentes très élevées envers sa fille. Elle rentre à la maison en annonçant « Maman! Aujourd’hui, j’étais la seule à lever ma main à une question du professeur! » La mère, toute fière, lui demande « C’était quoi la question? » Chantal lui répond « Qui n’a pas compris ce problème? »
Ça prend du courage, admettre qu’on n’a pas compris. Nous avons tellement de mal même à avouer qu’on n’a pas bien entendu le nom de quelqu’un quand on se le fait présenter. Il y a une petite voix qui nous dit « Si tu n’as pas compris la première fois, fais semblant. » Il vous est sûrement arrivé d’être avec un conjoint ou un ami et de recevoir des directives sur la façon de vous rendre à un endroit quelconque. En partant, l’un de vous se retourne vers l’autre et dit « Bon, qu’est-ce qu’on fait là? » L’autre répond « Je ne sais pas. Je pensais que TOI, tu avais compris. » La blague cosmique dans tout ça, c’est que chacun d’entre nous se promène en pensant que l’autre a compris et l’autre est sûr qu’il est le seul à n’avoir rien compris. Et personne n’ose demander. On pourrait dire qu’on vit tous d’après le dicton « Mieux vaut que les gens pensent que l’on est un imbécile que d’ouvrir la bouche et d’enlever tout doute. »
Juste pour aujourd’hui, je me donne la permission d’admettre que j’ai besoin d’autres renseignements. Soyez la personne qui ose poser la question et qui se fait remercier par d’autres qui croyaient être les seuls à ne pas avoir compris.
Remplacer la critique négative par la compassion
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C’est l’histoire de la petite Gisèle qui pose mille questions à son père « Pourquoi ci? Comment ça se fait que...? Qu’est-ce qui arriverait si...? » Enfin, son père lui dit « Assez Gisèle! Assez! Tu vas me rendre malade avec toutes tes questions. » Gisèle le regarde avec de grands yeux « Vas-tu aller à l’hôpital? Est-ce que les enfants peuvent venir visiter? »
La curiosité c’est un signe d’intelligence chez un enfant. Pour un adulte, quand tu parles d’un adulte curieux, tu veux souvent dire qu’il met son nez un peu trop dans les affaires des autres. Il y a des moments dans la vie où il est utile de redécouvrir notre curiosité. En tant qu’adulte, on a tendance à porter un jugement plus vite qu’aucune autre cour de justice au monde. Souvent, ces jugements sont prononcés envers nous-même. On se déclare incompétent, stupide, insensible, idiot même, mal renseigné, pas assez préparé, pas assez connaissant ou habile... ARRÊTE! ARRÊTE, vous allez me dire. Une façon de s’arrêter, c’est de redevenir curieux. Quand la curiosité remplace la condamnation, il y a de bien meilleures chances que l’espoir continue à circuler dans une situation que vous trouvez désagréable ou même pénible.
Juste pour aujourd’hui, avant de vous lancer la première pierre, posez-vous les questions suivantes : « Je me demande ce qui m’a pris? », « Pourquoi est-ce que je suis fâché, triste, distrait? », « Comment est-ce que je pourrais réagir plus comme j’aimerais le faire? » Devenez un détective de compassion qui vous aidera à grandir plutôt qu’un juge qui vous emprisonne par son jugement sévère.
Devenir son propre expert
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Un poète très renommé, mais maladivement timide se fait manigancer à se présenter comme conférencier à un banquet. Avec l’estomac trop nerveux pour manger, il finit par boire beaucoup de vin au souper. À la fin du repas, il se lève et parle pendant une demi-heure de son œuvre et du processus de création. Il se rassoit la tête dans la brume. La maîtresse de cérémonie le remercie chaleureusement, elle redit son nom très fort et invite l’auditoire à l’applaudir. Le poète sursaute, se lève et prononce le même discours une deuxième fois.
On nous dit que l’une des plus grandes peurs qu’on a en commun, même au-dessus de la mort, c’est de parler en public. Pour une grande partie de notre vie, on se fait dire qu’on n’a pas la réponse, que quelqu’un d’autre sait mieux que nous à ce sujet, peu importe le sujet, et qu’on ferait mieux de ne pas se fier à nos propres ressources, mais de consulter un expert. S’exprimer en public exige que l'on confronte toutes ces voix dans nos vies qui nous ont dit qu’on n’est pas qualifié pour donner notre opinion. C’est pour ça que la meilleure façon de calmer vos peurs, c’est de parler de quelque chose qui vous est familier et que vous tenez à cœur. Parlez du cœur et de ce que vous croyez être vrai d’après votre propre expérience de vie. Personne ne peut vous dire que vous n’êtes pas l’expert dans votre propre vie.
Juste pour aujourd’hui, que vous ayez à parler en public ou non, rappelez-vous que vous êtes votre propre expert dans la vie. Prenez une minute pour être l’auditoire qui apprécie et qui valorise vos expériences, vos sentiments, vos valeurs, et donnez-vous des applaudissements chaleureux. Si vous faites ceci de façon régulière, la prochaine fois que quelqu’un vous demandera de parler en public, vous aurez plus confiance d’avoir quelque chose à offrir. Notre plus grande contribution au monde, c’est toujours qui l’on est, pas ce qu’on dit.
Accepter sa réalité telle qu’elle est
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Trois fermiers bien endettés se rencontrent pour partager une petite cruche de whiskey blanc et parler de leurs récoltes qui n’ont pas été très bonnes encore cette année. À mesure que le whiskey descend, les hommes se remontent le moral. Le premier dit « Tsé, quand l’argent de mes récoltes va rentrer, je vais acheter la nouvelle laveuse que ma femme veut tant avoir. » Le deuxième dit « Moi, ma femme a bien besoin d’une nouvelle machine à coudre, puis c’est ça que je vais lui acheter avec mon chèque. » Les deux se retournent vers le troisième et lui disent « Toi Bob, qu’est-ce que tu vas faire avec ton argent? » Bob répond « Tu ferais mieux de me repasser la cruche, moi je n’ai pas tout à fait fini de clairer mes dettes encore. »
Voici trois gars qui avaient de la misère à accepter la réalité de leur situation. Accepter ce qui est, plutôt que ce qui était ou ce qui devrait être, ou ce qui pourrait être. Je vois ce que je vois, j’entends ce que j’entends. Beaucoup de sages appellent « s’accepter » la première loi de la croissance personnelle. Prenons l’exemple de quelqu’un qui est perdu dans un centre commercial et qui cherche sur le plan du centre le grand diagramme qu’on trouve dans tous les magasins. Il voit le petit point rouge qui dit « Vous êtes ici. » Il refuse d’accepter ce que dit le petit point rouge. Vous aussi, vous risquez d’avoir de la difficulté à vous rendre ailleurs si vous persistez à nier que vous êtes ici. Souvent, on ne veut pas accepter ce que nous sommes et où nous sommes parce qu’on se dit qu’accepter veut dire que je suis content de cette réalité. Accepter, ce n’est pas la même chose qu’approuver. Vous pouvez accepter votre réalité sans l’aimer, sans être d’accord, sans vouloir y rester. C’est simplement de dire « Ce qui est, c’est ce qui est, voici ma vérité. » Et la Bible le dit très clairement « La vérité vous libérera. » Souvenez-vous du centre d’achat. Vous risquez de tourner en rond longtemps si vous n’admettez pas que vous êtes où vous êtes. Souvent, quand on a vraiment regardé notre réalité, il y a de grandes émotions qui accompagnent cette reconnaissance. Des sentiments de culpabilité, de colère, de tristesse.
Juste pour aujourd’hui, je me donne la permission de regarder ma situation avec des yeux de vérité et je me donne la permission de ressentir ce que je ressens.
Voir l’autre comme une personne à part entière
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Un chef d’orchestre, qui se prend pour un autre, arrive à la répétition plus intolérant que d’habitude, et ce n’est pas peu dire. Les musiciens se lancent des regards et font des grimaces en voulant dire « Attachez vos ceintures, ça va être turbulent aujourd’hui. » Le morceau de musique est entamé depuis quelques secondes seulement, déjà le directeur arrête la musique et se met à crier « Le premier violoniste joue beaucoup trop fort. » Il y a un silence complet et une petite voix murmure « Le premier violoniste n’est pas encore arrivé. » Le directeur riposte « Et bien, quand il arrivera, dites-lui qu’il joue trop fort. »
Un humoriste a dit que la seule chose qu’un argument prouve, c’est qu’il y a deux personnes présentes. Et comme l’histoire le démontre, parfois même pas. Nous vivons beaucoup de notre vie en duo. Que ce soit un partenaire de vie, un partenaire en affaire ou un partenaire de tennis. Il y a une chose qui peut m’aider dans ma relation avec cette personne. C’est tellement simple, qu’on l’oublie souvent, même plusieurs fois par jour « Cette personne n’est pas moi. » De très jeunes enfants tombent facilement dans ce panneau. Un enfant qui trébuche en courant dans un terrain de jeu se retourne vers sa mère, qui est très loin, et la regarde d’un regard accusateur en voulant dire « Comment ça se fait que tu m’aies laissé tomber? » Quand on connaît le développement de l’enfant, on sait que l’enfant ne perçoit pas encore clairement la distinction entre sa mère et lui. Pourtant, en tant qu’adulte, ça nous arrive souvent d’accuser l’autre personne de faire quelque chose autrement que ce que nous aurions fait. Quelle idée bizarre! C’est comme si l’autre personne n’était pas nous. Cette autre personne est justement ça, une AUTRE personne. Avec ses expériences de vie, ses capacités, ses valeurs. Pourquoi s’attend-on toujours que l’autre devrait agir comme nous le ferions?
Juste pour aujourd’hui, je m’encourage à voir l’autre comme une personne à part entière plutôt qu’une projection, pas tout à fait juste, de moi. Souvenez-vous de ce dicton classique de Popeye « I am what I am, that’s all what I am. » « Je suis ce que je suis. » et non « Tu devrais être qui je suis. »
Laisser son cœur célébrer le rêve
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Un psychologue fait des recherches au sujet du pessimisme et de l’optimisme. Il étudie les comportements de deux enfants, un qui démontre un côté très pessimiste et l’autre un côté fort optimiste. Le psychologue prépare une salle remplie de fumier et y fait entrer l’enfant pessimiste. L’enfant prend quelques minutes pour constater ce qui l’entoure, fait une grimace et frappe à la porte, exigeant qu’on le laisse sortir. Le psychologue laisse entrer l’enfant optimiste. L’enfant optimiste fait la même constatation que l’autre de ce qui l’entoure. Tout à coup, un sourire radieux illumine son visage et il saute sur le tas de fumier et se met à creuser comme un bon. Il continue pendant un bon bout de temps malgré la senteur forte du fumier. Le psychologue n’en peut plus et il ouvre la porte pour demander à l’enfant ce qu’il fait. Le petit le regarde et dit joyeusement « Avec tant de fumier, je me dis : Il faut qu’il y ait un cheval là-dedans! »
Pourquoi est-ce qu’on appelle souvent les pessimistes des réalistes? Et les optimistes des rêveurs? Tellement souvent, quand quelqu’un nous raconte son rêve ou son espoir, il se fait donner plusieurs bonnes raisons pour expliquer pourquoi ce n’est pas possible ou probable. Traditionnellement, ce sont les parents qui se sentent obligés d’administrer cette dose de bon sens. Si vous leur demandez pourquoi ils injectent ces arguments dans les plans de leurs enfants, ils vous diront invariablement « J’ai peur qu’il soit déçu. » Est-ce que nous pensons que d’amoindrir ou de décourager quelqu’un qui vous présente quelque chose de précieux pour lui, ce n’est pas décevant? Ce serait un peu l’équivalent de dire à un parent qui présente son nouveau-né « Hum hum, je vais te donner trois ou quatre bonnes raisons pour expliquer pourquoi cet enfant-là ne sera pas très beau plus tard. » Un rêve, c’est le bébé d’un cœur qui espère.
Juste pour aujourd’hui, même si votre tête pense immédiatement à toutes sortes d’arguments logiques, laissez votre cœur se joindre à la fête du rêve. Vous n’avez pas besoin de faire semblant d’y croire, joignez-vous tout simplement à la célébration d’une possibilité.
Prendre le temps de vivre le moment présent
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C’est l’histoire d’un touriste à New York qui ne connaît pas très bien ni la ville ni le système de métro. Il décide de se garrocher à la dépense et de prendre un taxi. Pris dans un embouteillage l’un après l’autre, il demande enfin au chauffeur de taxi « Excusez, monsieur, vous ne pourriez pas aller plus vite? » Le chauffeur de taxi se retourne vers son passager et dit « Oui, mais je n’ai pas le droit de laisser le taxi. »
Nous vivons dans une société qui est obsédée que les choses aillent vite. Mais, ne sommes-nous pas aussi des personnes qui veulent que le temps passe vite? Beaucoup d’entre nous traitent la vie comme une salle d’attente où un certain laps de temps doit s’écouler avant que ça soit notre tour pour commencer à vivre. Combien de fois est-ce que vous vous êtes entendus dire « Si seulement la fin de semaine pouvait arriver. » « J’ai hâte à la fin de la journée. » « Aussitôt que les Fêtes vont être passées, on va-tu être bien! » « Je vais pouvoir respirer juste après que ça sera fini. » Ceux d’entre vous qui vieillissent, et je crois que ça nous inclus pas mal tous, avez-vous remarqué que vous êtes en train d’avoir votre souhait? Le temps passe de plus en plus vite. Et la seule façon de ralentir le temps, c’est de vivre le moment. Quand on regarde toujours ce qui va venir après, on ne peut vivre le moment présent. Et le moment présent est heureusement, ou malheureusement, où la vie se passe.
Juste pour aujourd’hui, prenez le temps de ressentir votre vie, de regarder les personnes autour de vous, de respirer dans ce que vous faites et qui vous êtes, tout de suite.
Se diriger consciemment vers ce que l’on désire
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C’est l’histoire du jeune conducteur qui, suite à son premier accident de voiture, est en train de remplir le formulaire requis pour l’assurance. Le fonctionnaire revérifie le formulaire pour s’assurer que tout est clair. Sous la question Qu’est-ce que l’autre chauffeur aurait pu faire pour éviter l’accident? le jeune conducteur avait écrit « Il aurait pu conduire devant une auto autre que la mienne. »
Les experts de la route nous disent que la façon d’éviter une collision, c’est de freiner en regardant où vous voulez aller. Les recherches démontrent que quand on freine en regardant l’auto qu’on veut éviter, invariablement les freins se barrent et l’on heurte ce que l’on voulait éviter. Le même principe est vrai dans la vie de tous les jours. Regardez où vous voulez aller plutôt que ce que vous voulez éviter. C’est le phénomène du chevreuil qui s’immobilise devant les phares d’une voiture qui s’en vient vers lui. On se laisse souvent immobiliser par nos peurs. Nos peurs nous hypnotisent, nous cajolent, nous convainquent que voici la seule et unique vérité, et qu’il n’y en a pas d’autres. Et qu’est-ce qui arrive quand on fixe quelque chose qu’on veut éviter à tout prix? On fonce en plein dedans.
Juste pour aujourd’hui, quand vous vous retrouvez face à une de vos peurs, posez-vous la question et répétez-la si nécessaire « Qu’est-ce que je veux dans cette situation? » Ensuite, redirigez consciemment votre vision sur ce que vous voulez. En passant, ceci est un bon mot d’ordre avec vos enfants ou vos élèves si vous enseignez. Laissez de côté le sermon sur ce que vous ne voulez pas. Dites plutôt clairement ce que vous voulez.
Devenir conscient des messages négatifs et les changer
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Un petit garçon écrit une lettre au père Noël. « Cher père Noël. Pour Noël, je veux deux chevals s’il vous plaît. » Il déchire la lettre et recommence. « Cher père Noël. Pour Noël, je voudrais deux chevaus s’il vous plaît. » Il déchire encore la lettre. Il délibère quelques instants et recommence. « Cher père Noël. Pour Noël, je veux un cheval s’il vous plaît. P.S. Pendant que vous y êtes, aussi bien m’en apporter un autre. »
Chou, genou, hibou, caillou, tous des mots qui finissent en « x » au pluriel. Certaines choses sont utiles à apprendre par cœur quand on est enfant et de pouvoir les remémorer quand on en a besoin. D’autres choses sont moins utiles. Par exemple, les voix à l’intérieur qui nous répètent qu’on n’est pas capable, qu’on n’est pas assez bon, que ça ne donne rien d’essayer. Ces règles-là sont souvent enregistrées avec plus de ténacité que les règles de grammaire. Il est important de prendre conscience des messages qu’on se donne et de constater si c’est notre choix de continuer à accepter cet enregistrement-là qui dicte nos choix et notre voie dans la vie. Rappelez-vous de mettre autant d’émotion dans les messages encourageants que ce que vous entendiez dans les messages décourageants. Composez vos messages au présent actif. Exemple : dites « J’essaie de nouvelles choses. » plutôt que « Je veux essayer de nouvelles choses. » C’est aussi une idée d’essayer d’identifier à qui appartient la voix négative plutôt que de tenir pour acquis que c’est vous qui avez vraiment cette croyance négative. Cette affirmation qui vous rend la vie difficile est quelque chose que vous avez appris sans vous en rendre compte. L’ayant appris, vous pouvez choisir de réapprendre quelque chose de plus utile de façon consciente. Oui, il faut faire des efforts. C’est une bonne première affirmation à se dire « Je vaux tout l’effort et l’énergie que je mets dans ma vie. »
Juste pour aujourd’hui, je deviens plus conscient des messages négatifs que je me donne au courant de la journée. Je me donne la permission de réenregistrer d’autres messages qui reflètent la qualité de vie que je choisis.
Regarder la réalité en face
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C’est l’histoire d’Yvonne qui dit « Quand j’étais dans la jungle, un lion est venu si proche de moi que je pouvais sentir son souffle dans mon cou. » Louis lui dit « Qu’est-ce que tu as fait? » Yvonne répond « J’ai remonté mon collet. »
Combien de lions viennent nous souffler dans le cou tous les jours de notre vie? Remonter son collet peut vouloir dire : choisir de ne pas en parler à personne ou regarder la télévision encore plus, ou manger pour me consoler, prendre un coup pour me détendre... toutes des stratégies d’évasion. Comme les animaux, les êtres humains ont essentiellement quatre stratégies de survie. Quand vous faites face à une situation stressante, faites-vous comme l’animal prédateur qui attaque pour se défendre? Si vous cherchez instinctivement à voir qui blâmer pour votre situation stressante, vous faites partie de ce groupe. Faites-vous comme l’animal qui se soumet et qui montre son cou pour ne pas être agressé? Si vous prenez automatiquement le blâme et essayez de résoudre à vous seul tout ce qui ne marche pas, vous faites partie de ce groupe. Faites-vous comme l’animal qui a des ruses et des stratégies pour embêter et confondre l’autre? Si vous cherchez l’explication rationnelle et des justifications pour expliquer pourquoi ce problème est survenu, vous faites partie de ce groupe. Faites-vous comme l’animal qui se sauve de la situation et du danger? Toutes les distractions telles que boire, manger et regarder la télévision sont des stratégies d’évasion.
Juste pour aujourd’hui, quand le lion vous souffle dans le cou, permettez-vous de vous retourner et de constater la vérité de ce qui se passe pour vous dans votre vie et dans vos sentiments.
Repenser ses façons de faire
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C’est l’histoire d’Arthur qui dit à Fred « Mon chien est vraiment bien entraîné. Je lui donne une piastre et il va chercher le journal au magasin du coin. » Fred lui répond « Ce n’est pas vrai, ça. Je lui ai donné dix piastres hier, puis il n’est pas revenu. » Arthur dit « Naturellement, quand tu lui donnes dix piastres, il va au restaurant avec ses amis. »
Quand on a trop d’argent, on perd parfois l’intention de ce qu’on voulait faire avec l’argent. C’est malheureux que quand on n’a pas assez d’argent, on passe notre temps à y penser. Quand on en a trop, on n’y pense peut-être pas assez. Il y a le vieux dicton qui dit « Le besoin est un docteur en stratagèmes. » Une chose merveilleuse qui est arrivée avec les coupes budgétaires, c’est qu’on est devenus beaucoup plus créatifs avec les ressources humaines et les ressources matérielles qui nous entourent. C’était fascinant de voir dans les maisons de nos grands-parents ou de nos arrière-grands-parents à quel point ils ne gaspillaient absolument rien. Il n’y avait pas de recyclage à faire, il y avait déjà plusieurs utilisations de prévues pour quelque chose qui avait fini sa première mission dans la vie. Un des facteurs que les chercheurs ont découvert qui contribue à la solution de problèmes, c’est d’intégrer aux discussions des gens qui sont ignorants de comment les choses ont toujours été faites. Ces personnes demandent « Pourquoi est-ce que vous le faites de cette façon-là? » et ceci est un grand atout. Y a-t-il un comportement dans votre vie que vous avez toujours fait de la même façon, mais qui est rendu qu’il vous coûte trop cher, soit en argent, en temps ou en énergie?
Juste pour aujourd’hui, jouez au nouveau venu et demandez-vous « Y aurait-il une autre façon de faire? »
Reconnaître sa forme d’intelligence
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C’est l’histoire d’Arthur qui dit à Georges « Qu’est-ce que tu mâches? » Georges lui dit « Je mâche de la gomme génie. Plus tu la mâches, plus tu deviens intelligent. » Arthur dit « C’est vrai? M’en donnerais-tu? » Georges lui en donne. Arthur se met à mâcher « Hmm! Elle a bon goût, mais je ne pense pas que ça soit vrai ça, l’affaire de génie, hein? Tu me passes un sapin hein? » Georges le regarde en riant « Tu vois? Tu es déjà plus intelligent. »
On a une idée très précise de ce qu’est l’intelligence. Trop souvent, les gens se sont arrêtés à l’évaluation de leur prof de cinquième année. L’intelligence, c’est la capacité de résoudre des problèmes. Comme nous le savons, les problèmes, ça ne survient pas seulement dans les livres de mathématiques, il y en a quelques-uns dans la vie de tous les jours. Il y a des situations à résoudre au travail, à la maison, dans vos familles, entre amis, dans la communauté. Howard Gardner, psychologue en éducation, propose depuis plus de 20 ans qu’il n’y a pas une seule sorte d’intelligence, que nous avons tous des intelligences multiples. Par exemple, la forme d’intelligence que démontre l’architecte, c’est une intelligence visuelle spatiale. Nous utilisons tous cette intelligence dans la vie de tous les jours. Un couturier, quand il imagine comment telle robe aura l’air sur telle forme, la mère de famille qui réaménage les chambres des enfants ou qui remplace les choses dans ses armoires, même le voyageur qui veut faire entrer X nombres de valises dans le coffre de sa voiture. La prochaine fois que vous vous empressez à vous étiqueter moins intelligent qu’un autre, regardez combien de problèmes vous réussissez à résoudre dans votre vie de tous les jours, de toutes sortes de façons.
Juste pour aujourd’hui, choisissez de remarquer toutes les fois que vous savez quoi faire plutôt que d’encercler en rouge les occasions où vous ne savez pas la réponse. C’est à vous que revient le travail de vous évaluer et de décider quelle sorte d’intelligence compte pour vous dans votre vie.
Rejeter les étiquettes périmées
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Une petite fille de campagne décide de faire son premier voyage à la grande ville. Elle a si peur de s’ennuyer qu’elle décide d’amener un de ses cochons préférés pour lui tenir compagnie. Elle fait ses au revoir à sa famille et à ses amis, et elle se rend à l’autobus au village. Deux heures plus tard, tout le monde l’imagine en route vers la ville. Mais la voilà qui réapparaît à la porte de la cuisine. Son cochon la suit par-derrière, les deux, la mine basse. Son père lui demande « Comment ça se fait que tu ne sois pas allée en ville? » La fille se met à pleurer et sanglote « Le chauffeur d’autobus ne voulait pas me laisser monter avec le cochon. » « Pourquoi pas? », demande son père, indigné. « Il a dit que je n’avais pas de passe-porc. »
On aime bien jouer avec les mots. C’est un passe-temps très amusant. Ce qui est moins amusant, c’est d’être inconscient de la puissance des mots. C’est facile d’étiqueter un comportement et en même temps de baptiser la personne avec le nom de son comportement. Combien de parents vont présenter leur enfant « Ça, c’est mon petit gêné. » « Ça, c’est mon fonceur. » « Ça, c’est ma joyeuse. » Même les étiquettes positives telles que la ricaneuse donne des carcans de comportement. Est-ce qu’elle doit toujours être joyeuse pour être acceptée? S’il est gêné, a-t-il le droit de parler, de faire une farce, sans qu’on en fasse un gros cas? De s’étiqueter soi-même n’est pas utile non plus. Même une personne qui se voit comme extrovertie a des moments de timidité. Quand on se dit, « Voyons! Ce n’est pas comme moi, ça! » on ne reconnaît pas qu’en tant qu’être humain, on est complexe. On a toute une gamme d’émotions et de réactions possibles.
Juste pour aujourd’hui, je m’accepte et j’accepte l’autre comme il est en ce moment plutôt que de m’attendre qu’on va répondre à des étiquettes du passé.
Travailler à rehausser son opinion de soi-même
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Un psychiatre accueille un couple. La femme est très parlante et lui raconte l’histoire de leur mariage. Le psychiatre pose quelques questions à l’homme et ne reçoit que des hochements de tête. Enfin, le psychiatre s’impatiente et demande « Quel est le vrai problème, ici? » La femme se met à pleurer et dit « Mon mari se prend pour un jeu vidéo payant. » Le psychiatre est incrédule. « Mais pourquoi ne parle-t-il pas? » C’est au tour de la femme de regarder le psychiatre comme si c’était lui qui avait le problème. Elle lui dit « Bien, parce qu’il a la bouche pleine de 25 cennes! »
Un homme sage a dit « Celui qui se croit imbécile ne trouvera personne pour contester son opinion. » Les gens autour de nous nous prennent généralement pas mal sur parole quand on parle du concept de nous-même. C’est comme si c’est à nous de fixer la valeur de notre dollar personnel. Il y en a tout de suite qui vont vous dire que certaines gens souffrent d’inflation. On a tous subi bien des générations de se faire dire que celui qui se sous-estime sera surestimé par l’autre. Les vieux Canayens appelaient cette qualité de modestie le respect humain. Même nos ancêtres, par contre, voyaient qu’il y avait des limites et que l’on pouvait se voir accusé d’avoir trop de respect humain. Ils désignaient un surplus de modestie qui empêchait la personne de faire ce qu’elle avait à faire dans la vie. Ayons juste assez de respect humain.
Juste pour aujourd’hui, demandez-vous s’il y a un aspect dans votre vie où vous vous sentez dévalorisé par d’autres. Souvenez-vous que c’est toujours à vous de jouer en premier quand il s’agit de fixer votre propre valeur. À partir d’aujourd’hui, quand vous entendrez les rapports quotidiens de l’index de la Bourse, demandez-vous « Où est la valeur de mon dollar personnel aujourd’hui? Qu’est-ce que je peux faire pour rehausser sa valeur? »
Reprendre la responsabilité de sa vie
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C’est l’histoire du jeune Alonzo qui se cherche du travail. Monsieur Simard lui dit « Tu peux commencer aujourd’hui. Tu vas gagner 50 piastres par jour. Dans un mois, ton salaire va remonter à 75 piastres par jour. » Alonzo est tout excité. « Merci monsieur Simard! Merci beaucoup! Je vais revenir dans un mois. »
C’est vrai qu’on vit dans une société qui veut des résultats sans avoir besoin de faire le travail. Ceci par contre n’est pas le domaine exclusif des jeunes. Par exemple, quand on a mal à la tête, on s’attend à pouvoir prendre une aspirine et que le mal disparaisse instantanément. On ne veut pas s’arrêter et faire le travail de découvrir ce qui est la cause de ce mal de tête. On veut la recette magique. Tout notre réseau de soins de santé est axé sur ce même principe de non-responsabilité. On s’attend à ce que quelqu’un d’autre guérisse instantanément une maladie causée par toute une vie de manque d’écoute de nos besoins, de notre corps et de notre esprit. Ça prend du courage pour regarder plus loin que le moment immédiat et pour reprendre la responsabilité de sa vie.
Juste pour aujourd’hui, quand j’ai le goût d’exiger que quelque chose change tout de suite, je m’ouvre à une plus grande conscience afin de savoir ce qui se passe chez moi à un niveau plus profond de mon être.
Estimer sa propre expérience
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C’est l’histoire d’un homme qui se fait amener à l’hôpital après un gros accident d’auto. Il se fait traiter par un des médecins. Le lendemain matin, le médecin revient dans sa chambre. Il le réexamine avec attention. L’homme le regarde, tout intrigué, et lui demande « Docteur, tu as fait tout ça hier! » « Oui, je le sais dit le médecin, mais je ne savais pas comment grave avait été l’accident avant d’en lire le récit dans le journal d’hier soir. »
Pourquoi est-ce que ce qu’on lit ou ce qu’on entend dans les médias a plus d’impact que notre propre expérience? Souvent, quand les données scientifiques ou les experts nous contredisent, on amoindrit ou l’on annule notre expérience de vie pour céder à une autorité externe. Ceci nous rapporte à notre enfance où l’on se faisait dire que nos parents savaient mieux que nous, que nos enseignants en savaient plus long, que le médecin, le prêtre ou l’avocat avaient le dernier mot. Il est important de se ramener à l’autorité de son propre être. Beaucoup d’entre nous vivons souvent un sentiment de ne pas savoir ce qu’on veut vraiment, ce qu’on pense, ou même ce qu’on ressent. Comment arriver à cultiver ce sentiment d’autorité interne? Eh bien, comment apprend-on à se fier à quelqu’un? En apprenant à le connaître, en prenant le risque de rester vrai et de se laisser connaître. La même chose est vraie pour soi-même.
Juste pour aujourd’hui, quand une autorité externe vous fait contester la valeur de votre sentiment ou de votre expérience personnelle, prenez le risque d’apprendre à vous connaître. Restez vrai et restez présent à votre sentiment ou à votre pensée.
Oser vérifier sa compréhension d’une communication
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C’est l’histoire d’une femme qui va chez le médecin et qui se fait ordonner par le médecin de boire de l’eau une heure avant le déjeuner et de revenir dans une semaine. Le médecin lui demande si elle se sent mieux. Elle lui dit que non, elle se sent encore malade, encore plus malade que la dernière fois. « As-tu bu de l’eau une heure avant le déjeuner? » La femme rougit et dit « Bien, j’ai essayé, mais je ne pouvais pas en boire pour plus qu’une demi-heure. »
Cette fameuse question de communication. Combien de fois est-ce que l’autre comprend réellement ce qu’on veut dire? C’est très facile de prendre ce que l’autre dit au pied de la lettre plutôt que de comprendre l’intention de la communication. Combien de fois n’avons-nous pas vérifié parce qu’on est certain d’avoir bien compris? Les chances sont bonnes que l’autre ne comprendra pas ce que vous lui dites. Que peut-on faire? Vous pouvez arrêter complètement de communiquer ou faire comme dans certains bureaux d’affaires et passer énormément de temps à formuler des mémos qui couvrent toutes les interprétations possibles et imaginables. De façon plus réaliste, dans les messages que vous recevez, vous pouvez vous engager à vérifier les choses que vous n’avez pas comprises. Vous pouvez aussi être ouvert et réceptif quand quelqu’un vient vérifier quelque chose auprès vous. Ce n’est pas facile souvent pour celui qui vérifie de dire « Je n’ai pas bien compris. Que vouliez-vous dire? »
Juste pour aujourd’hui, ne faites pas semblant d’avoir compris. Ne dites pas non plus « Ah bien, ce n’est pas si important. » Pour prendre soin de vous-même et de la relation avec l’autre personne, ou à votre travail, donnez-vous la permission de vérifier la communication en demandant des clarifications. C’est une bonne idée de commencer par « Est-ce que tu veux dire que... » Juste pour aujourd’hui.
Faire tous les jours les petits gestes qui améliorent notre vie
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C’est l’histoire de Roger qui rencontre Eusèbe au bar. Roger sait qu’Eusèbe a eu de sérieux problèmes de santé et qu’il vient récemment d’aller voir son médecin. C’est évident qu’Eusèbe n’en est pas à son premier verre. Roger dit à son ami « Eille, Eusèbe, je pensais que le docteur t’avait dit juste un verre par jour. » Eusèbe répond « Ah oui, tu as bien raison, c’est ça que je fais aussi. Celui-ci, c’est le verre du 11 juin 2021. »
Quand on regarde autour de nous, il semble que c’est très difficile de faire les choses un petit peu à la fois. Comme société, on est adonné au high, à la gratification immédiate, plutôt qu’au processus de soins constants. La vie est un processus. C’est notre travail d’apprendre à faire tous les jours les petites choses qui font que la vie est bonne, ces petits gestes envers soi-même, envers les autres, envers notre travail. Ce que le médecin a proposé au bonhomme de l’histoire, c’est un changement de style de vie et c’est la chose la plus difficile à faire. Comme l’enfant, on veut que ce soit tout de suite. Demandez aux étudiants s’ils lisent un petit peu tous les soirs ou tout le livre le soir avant l’examen. Qui ne voudrait pas maigrir de 25 livres d’un coup? Gagner le million? On vit dans une société qui n’a pas de patience. Nos corps, nos relations, nos vies ont besoin de patience, de compassion, de soins continus. On a besoin de se brosser les dents tous les jours, de se nourrir sainement tous les jours, de se sentir aimé et d’exprimer nos émotions tous les jours. Cette énergie du résultat d’en avoir fini une fois pour tout, c’est très à la mode. Quand on adhère à ce style de vie, il faut abandonner des parties de nous-même pour arriver à des résultats constants. Par exemple, ça devient automatique de ne pas écouter son corps quand il nous donne des signes de fatigue, de faim, de besoin affectif. C’est intéressant de s’entendre dire « Ah! Je vieillis! » quand on se dit en réalité « Je ne peux plus me négliger comme je le faisais auparavant. »
Juste pour aujourd’hui, j’accueille toutes les parties de moi et je m’invite à être présent dans le processus de ma vie, à être et non seulement à faire. Je me rappelle que ma vie vaut la peine que j’y sois présente.
Retrouver l’intention première derrière nos règlements
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C’est l’histoire d’Alexina qui appelle un spécialiste pour prendre un rendez-vous. La réceptionniste lui dit que le prochain rendez-vous disponible est dans trois mois. Alexina est tout indignée. Elle dit « Est-ce que vous vous rendez compte, madame, que je pourrais être morte, dans trois mois? » La réceptionniste lui répond « Hum... dans ce cas-là, pourriez-vous faire des arrangements pour annuler votre rendez-vous? »
On abandonne souvent le côté humain pour les politiques et les règlements. On se sent souvent impuissant dans une société qui est rigide et régimentée. Ceux d’entre nous qui sont les gardiens des règlements, il est important de se rappeler sa première intention, c’est-à-dire de respecter l’esprit de la loi et non de suivre la loi à la lettre. Il est utile de se poser la question « Quelles valeurs et croyances ont donné naissance à ce règlement? » Pour qu’une règle continue à refléter l’intention de ses valeurs, il est utile qu’elle devienne une ligne directrice plutôt qu’un règlement.
Juste pour aujourd’hui, je prends conscience d’un règlement dans ma vie personnelle qui peut être ancien et rigide. Une bonne façon de dénicher un vieux règlement est de trouver les phrases qui contiennent toujours ou jamais. Exemple : je ne dois jamais faire ceci ou cela; je dois toujours faire ceci ou cela. Cherchez l’intention positive initiale de cette directive et ensuite, donnez-vous de l’espace à l’intérieur du règlement pour y respirer. Disons que votre ancien règlement est « Je dois toujours dire oui à mes enfants. » L’intention première du règlement est évidemment de démontrer votre amour et de rendre la relation forte. En y gardant l’esprit, votre nouvelle ligne directrice pourrait être « Je peux dire oui à mes enfants... 1. quand c’est très important; 2. quand je peux aussi prendre soin de mes besoins; 3. quand je juge que je ne leur enlève pas leur autonomie. » Il est nécessaire d’avoir plusieurs exemples dans votre nouvelle ligne directrice, car vous êtes en train d’apprendre quelque chose de nouveau.
Voir ses obligations comme des occasions de croissance
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C’est l’histoire de Benoît qui travaille pour une grosse compagnie et qui gagne le prix de l’employé le plus fidèle et le plus innovateur. À la cérémonie officielle où il reçoit un prix de 10 000 $, Benoît se lève pour faire ses remerciements. Voici son discours « Je remercie mes parents qui ont rendu possible que je reçoive cet honneur et je remercie mes enfants qui l’ont rendu nécessaire. »
On reconnaît la nature cyclique de la contribution des parents aux enfants qui eux, vont contribuer à la vie de leurs enfants. On peut regarder cette lignée et voir une série d’obligations, et nos obligations forment la structure de notre vie. On entend souvent autour de soi « Il faut que je fasse ça, je n’ai pas le choix. » Il est facile de commencer à voir toute sa vie comme un piège qui nous oblige à faire telle ou telle chose. Tout humain a besoin de sentir qu’il a un choix et une liberté de choix. Quand on se dit « Il faut... » ou « Je dois... », on utilise un langage de prisonnier, de victime, un langage qui nous pousse au ressentiment et à la révolte. C’est vrai qu’il est bon de se défaire de ses chaînes de prisonnier. Comme toujours, les premières chaînes à délier sont celles des croyances qui nous limitent. Il est utile de croire que nos obligations nous offrent des possibilités de croissance. Regardons les risques que nous prenons dans notre travail ou les expériences nouvelles que nous vivons dans nos relations avec notre famille. Toutes des occasions de croissance que nous n’aurions pas si nous n’avions pas la motivation de nos obligations, soit financières, soit affectives. Il serait trop facile de rester bien installé dans ce que nous connaissons et ce qui est confortable. Un sage a dit que le plus grand fardeau à porter est de ne pas avoir de fardeau à porter.
Juste pour aujourd’hui, je choisis de regarder mes obligations comme les structures que je me suis données pour aller plus loin dans la vie.
Reprendre contact avec sa spiritualité
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C’est l’histoire d’une enseignante de catéchisme qui demande à sa jeune classe de dessiner Moïse et la fuite de l’Égypte. C’est un projet qui intéresse la classe parce qu’ils viennent d’étudier le miracle de la mer Rouge. À la fin de la classe, elle s’arrête tout particulièrement au dessin de Ti-Gus. Il a dessiné un immense avion qui survole la mer Rouge avec tous les Hébreux portant des ceintures de sauvetage. Au-devant de l’avion, il y a un personnage impressionnant. Voulant l’encourager dans sa créativité, l’enseignante dit « Ah! Voici Moïse! » Ti-Gus la regarde sévèrement « Ben non, madame, c’est Ponce, le pilote. »
Comme c’est facile d’être sur le pilote automatique ou de s’endormir au volant dans notre vie spirituelle. De perdre contact avec notre spiritualité, c’est de perdre contact avec la plus grande raison de notre vie. Il est facile de se perdre dans la prochaine chose à faire, du prochain client à voir, du prochain enfant à consoler, de la prochaine facture à payer. La vie peut devenir vite une liste interminable de choses à faire. Sans s’en rendre compte, on devient des faires humains plutôt que des êtres humains. La spiritualité, c’est de piloter plus haut que la mer Rouge de la vie de tous les jours.
Juste pour aujourd’hui, considérez toutes les choses que vous avez à faire comme votre Égypte personnelle. Qu’est-ce qui vous aiderait à naviguer comme Ponce ou plutôt comme Fonce le pilote vers le ciel ou vers l’être humain?
Savoir reconnaître les miracles de tous les jours
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C’est l’histoire de Nicole Nitouche qui croit posséder la plus grande foi du village. Un jour, le village est inondé et des camions arrivent pour aider les résidents à évacuer. Nicole Nitouche déclare qu’elle va rester dans sa maison, car Dieu va la sauver. Quand l’eau monte jusqu’au deuxième étage, un bateau vient la chercher. Elle refuse de partir en disant qu’elle a confiance que Dieu va la sauver. Un jour plus tard, elle est debout sur son toit et elle prie avec ferveur au Ciel. Un hélicoptère passe et fait descendre une échelle. Elle fait signe que non, en faisant son signe de la croix. L’eau continue à monter et Nicole Nitouche se fait emporter par le courant. Arrivée aux portes du paradis, elle pique une sainte colère et elle demande à Saint-Pierre « Comment ça se fait que Dieu n’ait pas répondu à mes prières? » Saint-Pierre vérifie son grand livre et dit « Hum hum! Selon mes dossiers, c’est TOI qui n’as pas répondu. Dieu t’a envoyé un camion, un bateau et un hélicoptère. »
On tombe tous très souvent dans le panneau de Nicole Nitouche quand on ne sait pas reconnaître les cadeaux que Dieu nous envoie dans notre vie de tous les jours. Beaucoup d’entre nous s’imaginent que nous devrions témoigner de miracles tels celui de la mer Rouge quand Dieu sera réellement présent dans notre vie. Comme Saint-Pierre le dit, Dieu se manifeste dans notre monde physique de façon très tangible. Tant que nous avons des lunettes munies d’un filtre très sélectif de comment Dieu va se manifester, il est facile de manquer les miracles : le sourire d’un étranger, la douce brise d’une journée clémente, la couleur d’un coucher de soleil, une rencontre entre amis. Il y a les signes de l’extérieur et il y a les manifestations de l’intérieur. Quand je ressens une plus grande patience envers moi-même, quand je me parle d’une voix plus compatissante, quand je suis inspirée dans mon travail... ce sont toutes aussi des manifestations de Dieu dans ma vie.
Juste pour aujourd’hui, je m’ouvre les yeux aux petits pains quotidiens qui me viennent du Divin.
Oser dire ce dont on a besoin
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C’est l’histoire d’une jeune maman qui organise une fête, un vendredi soir, pour adultes seulement. Elle explique à Lisette, sa petite fille, qu’aujourd’hui, maman ne sera pas là à l’heure du coucher, que Lisette devra faire ses prières toute seule comme une grande fille. Le lendemain matin, au déjeuner, la mère demande à Lisette si elle a bien dormi. Lisette a l’air un peu gênée. Sa mère lui demande « As-tu oublié de faire tes prières? » « Ben... j’ai commencé. », la petite répond. « Mais après j’ai pensé que Jésus doit être fatigué de toujours entendre la même chose. Ça fait que je lui ai raconté l’histoire des trois ours à la place. »
La petite fille dans cette histoire avait besoin de se faire raconter une histoire. Alors, elle en est venue à la conclusion logique que Jésus doit avoir besoin d’en entendre une. Souvent, dans nos relations, nous en restons à ce stade très enfant de donner à l’autre ce dont nous avons besoin. Par exemple, moi j’aime bien qu’on me félicite, alors je fais des compliments aux autres en espérant qu’ils feront de même. Combien de fois est-ce qu’on se désâme à donner un cadeau ou à préparer une occasion spéciale en pensant « Comment ça se fait que personne ne fait de choses spéciales comme ça pour moi? » Les plus modestes d’entre nous diraient « Non, non! Je ne m’attends pas à ce qu’on me redonne les mêmes choses. Mais, je m’attends à ce que la personne soit reconnaissante et démontre de l’appréciation pour mon geste. »
Juste pour aujourd’hui, je me donne la permission de demander à la personne ce qu’elle aimerait recevoir plutôt que de tenir pour acquis qu’elle veut entendre l’histoire des trois ours parce que moi j’ai besoin de l’entendre. Encore plus osé : je me donne la permission de demander ce que moi j’aimerais plutôt que d’espérer que l’autre va comprendre sans que je le lui dise.
Communiquer notre situation et ainsi se reconnaître
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La mère à Janelle, qui aime que ses enfants règlent leurs disputes sans violence, voit son enfant lancer des cailloux à la petite voisine. La mère sort en courant et crie « Janelle! Qu’est-ce qui se passe? » Janelle, toute fâchée, dit « Elle me lance des cailloux! » Sa mère lui dit « Pourquoi n’es-tu pas venue me le dire plutôt que de lui relancer des cailloux? » Janelle la regarde, indignée, « Je t’ai vue jouer à la balle, tu ne serais pas d’une grande aide. »
Combien de fois entendons-nous « Je ne t’ai rien dit parce que ça n’aurait rien changé de toute façon. » Beaucoup de ce que nous avons appris au sujet de la communication est qu’on s’exprime pour changer une situation ou pour faire agir l’autre personne d’une façon différente. Notre société place aussi une valeur très haute sur le fait de se suffire à soi-même. C’est un cercle vicieux de ne rien dire. On peut ne rien demander et ensuite rester frustré ou triste que personne ne nous ait offert d’aide. De ne rien dire est une façon sûre de rester dans le syndrome de croire que personne ne peut nous aider et que notre perception de la situation est la seule qui existe. Alors quand quelqu’un vous demande, tout indigné, « Pourquoi n’as-tu rien dit? » et que vous répondez « Parce qu’il n’y avait rien à faire et que tu ne pouvais rien faire. » Il est bon de se rappeler que de dire quelque chose, ça donne une valeur à vous-même, à vos sentiments, à vos besoins, à votre relation avec l’autre.
Juste pour aujourd’hui, rappelons-nous que notre seule valeur n’est pas dans ce que nous pouvons faire, mais c’est aussi dans ce que nous sommes. De dire, de demander, c’est de faire partie d’une communauté. Quand on dit ce qui se passe en soi, on se reconnaît et l’on reconnaît sa relation avec les autres.
Faire l’équilibre entre tous les éléments d’une interaction
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C’est l’histoire de Ti-Pierre qui remonte du sous-sol en pleurant comme une Madeleine. « Qu’est-ce qui se passe? », lui demande sa mère. « Papa s’est frappé le doigt avec un marteau! » Sa mère sourit au grand cœur de son fils, mais croit que ça serait mieux de l’endurcir un peu. « Ce n’est pas une raison pour pleurer, ça. Tu aurais pu juste en rire. »
Ti-Pierre hurle « C’est ÇA que j’ai fait! »
De réagir authentiquement est toujours un risque. Il est beaucoup plus facile de choisir mon rôle du jour et de porter le masque de la réaction appropriée à ce rôle. J’ai mes réactions comme travailleur, mes réactions comme parent, comme époux ou épouse, comme ami, comme fils ou fille, comme frère ou sœur, oncle ou tante. Il est facile de se réveiller un jour et de se demander qui l’on est quand on est juste nous. Dans toute interaction, il y a trois éléments. Il y a soi-même, il y a l’autre personne et il y a le contexte dans lequel nous nous trouvons. Certains ont tendance à se voir surtout eux-mêmes et le contexte. Ces personnes ont besoin de prendre la présence des autres en considération. D’autres s’oublient et ne prennent que le contexte et l’autre en considération. Il est utile pour ces personnes de se rappeler de voir leurs besoins personnels aussi. D’autres s’oublient et oublient les autres et ne prennent que les besoins du contexte en considération. Il est important de se rappeler d’équilibrer leurs besoins et ceux des autres.
Juste pour aujourd’hui, je fais l’équilibre entre mes besoins, les besoins des autres et les besoins du contexte.
Faire correspondre mes choix à mes désirs profonds
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Ulysse et sa famille déménagent dans un nouveau voisinage. Le deuxième jour, les voisins remarquent la belle Mercedes devant leur maison. Dans le temps de le dire, le voisin d’en face a échangé sa voiture contre une de l’année, celui d’à côté s’est acheté une nouvelle voiture et celui de l’autre bord de la rue s’est senti bien obligé de suivre le courant. Ulysse commence juste à connaître ses voisins et un samedi matin, il fait le commentaire que les gens du voisinage ont tous de belles autos. Son voisin sourit et pointe vers la Mercedes « Je pense que c’est celle-là qui a commencé la vague. » Ulysse dit « Ouan, elle est belle hein? Ça va être plate de recommencer à prendre l’autobus quand mon frère viendra chercher son auto demain. »
Que ce soit des standards concernant les choses matérielles, comme dans l’histoire, ou sur le plan de l’éducation... Oh! Oh! Tout le monde travaille pour sa maîtrise, je suis aussi bien de faire ça moi aussi. Ou même, tous mes amis inscrivent leurs enfants à toutes sortes de cours, est-ce que je devrais faire ça moi aussi? Quand on est enfant, on apprend quelles sont les façons d’agir dans notre environnement en regardant autour de nous et en imitant nos modèles. En tant qu’adulte, le défi est de se tourner de plus en plus à l’intérieur de soi pour aller vérifier : quels sont mes valeurs, mes vrais besoins? Qu’est-ce qui me permet d’avoir une vie de qualité? C’est facile de jouer à suivre le chef et d’acheter la soupe du jour pour combler mes besoins professionnels, personnels, récréatifs, même spirituels.
Juste pour aujourd’hui, je m’arrête pour regarder si ce que je choisis correspond vraiment à mes désirs profonds d’appartenance, de reconnaissance, d’accomplissement, d’amour.
Agir selon ses valeurs
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C’est l’histoire des hommes qui arrivent dans un petit village qui n’a jamais eu le téléphone. Ils se mettent à poser des poteaux de téléphone. Après l’installation du dixième poteau, tous les habitants sont debout, là, à rire de bon cœur. « Qu’est-ce qu’il y a de si drôle? », demande un homme de la compagnie. Le monde se regarde et enfin, un des habitants répond « Si tu poses la clôture électrique si haute, les vaches et les moutons vont juste passer en dessous. »
Il est très facile de ridiculiser quelque chose qui ne fait pas partie de notre expérience, de nos traditions, de nos connaissances. Toutes nos valeurs culturelles sont une question de mettre de l’importance sur certaines choses plutôt que d’autres. Un exemple assez clair : Pourquoi est-ce que le travail des gens d’affaires est-il plus valorisé dans notre société que le travail d’une personne qui est éducatrice dans une garderie? On dit bien que les gens d’affaires contribuent à l’économie, mais toutes les recherches nous démontrent que le temps qui a le plus d’impact dans la vie d’une personne est de la naissance à sept ans. Nous avons ces connaissances-là, mais la valeur que nous y prêtons n’est pas si forte que celle que nous mettons sur le signe de la piastre. Quelqu’un qui viendrait d’une autre planète tirerait la conclusion dès la première demi-heure que nos dieux sont soit en forme de boîte carrée (télévision ou ordinateur) ou de forme rectangulaire (argent).
Juste pour aujourd’hui, je me pose la question « Qu’est-ce que je fais qui reflète mes valeurs et ce que je trouve important dans la vie? »
Prendre contact avec sa vérité intérieure
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Isidore se fait embaucher par VIA Rail et se fait dire qu’ils n’ont pas vraiment de temps de lui donner une formation, mais qu’il n’a qu’à suivre ce que le contrôleur principal va faire. Le voyage de Sudbury à Edmonton se passe remarquablement bien. Isidore est un mimique merveilleux et le contrôleur est impressionné de son aptitude pour ce travail. Le train arrive à Edmonton. Le contrôleur est à l’avant du train et il crie « Ici, c’est Edmonton! » Isidore, debout à l’arrière du train crie « Ici aussi! »
Souvent, on considère un enfant intelligent quand, dans le fond, il n’est qu’un bon imitateur. Il va répéter des grands mots et des tournures de phrases qu’il ne comprend pas vraiment. Il est facile de tomber dans le même panneau dans nos relations avec les personnes, de dire et de faire les choses qu’on a vues d’autres faire. On est tous coupables de ceci quand on achète un cadeau à la Saint-Valentin ou qu’on dit à notre mère qu’on l’aime, le jour de la fête des Mères. C’est de suivre la page 128 qui dit « Pour montrer à cette personne que vous l’aimez : 1. regardez-la dans les yeux; 2. dites-lui x, y ou z; 3. faites une pause pour faire preuve de votre sincérité ». Comme un comique a si bien dit : « Les meilleurs vendeurs sont les plus sincères. Exercez-vous devant le miroir à être sincère. » Malheureusement ou heureusement, il n’y a pas de raccourci pour être soi-même.
Juste pour aujourd’hui, quand vous vous voyez en train de dire ou de faire quelque chose parce que c’est ce à quoi vous croyez qu’on s’attend de vous, arrêtez-vous et prenez le temps de vous demander ce que vous avez vraiment le goût de dire ou de faire. Si c’est approprié dans le contexte, prenez le risque d’être plus authentique. Si ce n’est pas approprié, faites-vous du moins le cadeau de prendre contact avec votre vérité intérieure.
Analyser et réinventer ses habitudes
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C’est l’histoire d’un scientifique qui fait des expériences avec une grenouille. Il dit à la grenouille « Saute! » La grenouille saute trois mètres. Le scientifique attache une des pattes de la grenouille et dit « Saute! » La grenouille saute deux mètres. Le scientifique attache une autre des pattes de la grenouille et dit « Saute! » La grenouille saute un mètre. Le scientifique attache la troisième patte de la grenouille et dit « Saute! » La grenouille saute dix centimètres. Le scientifique attache toutes les pattes de la grenouille et dit « Saute! » La grenouille reste immobile. Le scientifique écrit dans son cahier « Sans l’usage de ses pattes, la grenouille devient sourde. »
Un philosophe a dit « La chose la plus dangereuse est une idée, quand tu en as juste une. » On est tous conscients que les muscles de notre corps ont besoin d’exercice pour rester flexibles. La même chose est vraie pour les muscles de notre pensée. Robert Sternberg, psychologue et enseignant, croit qu’il y a trois composantes de la pensée : la partie analytique, la partie créatrice et la partie mise en pratique. Pour être intelligent de façon complète, il faut utiliser les trois. Analyser, c’est de comprendre le fonctionnement d’un principe; la partie créatrice, c’est de pouvoir adapter son idée à plusieurs contextes; et la mise en pratique, c’est de vraiment pouvoir s’en servir pour faire une différence dans la vie de tous les jours.
Juste pour aujourd’hui, mettez les trois composantes de la pensée en pratique dans votre vie. Prenez une de vos habitudes et regardez-là de plus près. Quelle est votre intention? Pourriez-vous le faire autrement? Mettez cette nouvelle façon en pratique. Vous seriez surpris de la souplesse et de l’intérêt qu’un petit changement peut faire dans votre vie.
Ne pas juger sans savoir
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C’est l’histoire d’une fourmi et d’un mille-pattes qui se donnent rendez-vous dans un restaurant japonais. La fourmi arrive à l’heure et va tout de suite s’asseoir. Une heure plus tard, elle attend encore le mille-pattes. Enfin, le mille-pattes arrive. La fourmi, pas de bonne humeur, lui demande « Qu’est-ce qui t’a pris si longtemps? » Le mille-pattes s’exclame « Il y avait une affiche à la porte S’il-vous plaît enlever vos souliers. »
Ne jugez pas l’autre avant d’avoir marché un mille dans ses souliers ou dans ce cas, mille pieds dans ses mille pattes. Virginia Satir, pionnière en thérapie familiale, croyait que chaque personne fait toujours du mieux qu’elle peut avec ce qu’elle a. C’est facile de juger l’autre d’après ses propres connaissances et ses propres ressources. Autrement dit, imaginez qu’on vous place dans les bottines de cette personne et qu’on vous donne sa famille d’origine, son expérience de vie, ses perceptions et ses sentiments. Chacun de nous agirait précisément comme cette personne le fait. Plutôt que de partager cette croyance, la plupart d’entre nous tombent dans le panneau de Marie-Antoinette qui, de sa tour d’ivoire quand on lui a dit que les paysans n’avaient plus de pain, a répondu « Qu’ils mangent des gâteaux! ».
Juste pour aujourd’hui, quand je tombe dans un jugement plutôt sévère envers une autre personne ou envers moi-même, je mets une dose de compassion dans mon agression.
Se regarder dans le miroir du présent
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C’est l’histoire de Pitou qui arrive à la maison « Maman! Les autres disent que j’ai une grande bouche! » « Non, non mon Pitou. Arrête de parler là, ça fait des courants d’air dans la maison. » « Maman! Les autres disent que j’ai de grands pieds! » « Non, non mon Pitou. Va sortir tes souliers du garage là, papa veut rentrer l’auto. » « Maman! Les autres disent que j’ai un gros nez! » « Non, non mon Pitou. Arrête de pleurer. Prends ton drap et mouche-toi. » « Maman! Les autres disent que j’ai une grosse tête! » « Non, non mon Pitou. Prends ta casquette et va dans la cave me chercher 20 livres de patates. » « Maman! Les autres disent que j’ai l’air d’un monstre! » « Non, non mon Pitou. Ferme tes trois petits yeux là, puis dors. »
Comme Pitou, on a tous des perceptions de nous-même qui datent des taquineries et des critiques de notre enfance. Quand on est enfant, on n’a pas d’autres façons de se connaître que par la façon dont les gens dans notre environnement nous traitent. Les autres nous reflètent une image de nous-même et l’on se crée un portrait de nous-même d’après le reflet qu’on voit dans le miroir des gens qui nous entourent. On dit que les premières impressions comptent pour beaucoup. Il est important, au courant de notre vie, de continuer à moderniser cette première impression. Par exemple, une personne qui était gênée étant enfant peut continuer à se percevoir comme timide, même si en fait elle ose et elle risque beaucoup dans sa vie d’adulte. Quelqu’un qui s’est fait dire qu’il était paresseux ou polisson peut garder cette impression démodée même si son entourage actuel ne la partage pas.
Juste pour aujourd’hui, regardez-vous dans le miroir du présent plutôt que dans celui du passé.
Accepter de recevoir avec simplicité
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C’est l’histoire de Bob, le cowboy le plus dangereux de l’Arizona, qui entre dans une taverne. Il crie « Quel coyote a volé mon cheval? » Un silence de mort plane dans le bar. Bob continue « Je vous avertis que si le coupable n’avoue pas tout de suite, il risque de se passer la même chose qui est arrivée il y a trois ans à Dodge City. » Un nouveau venu chuchote à des vieux de la place « Qu’est-ce qui s’est passé à Dodge City il y a trois ans? » Un vieux répond « Il a fallu que Bob emprunte le cheval d’un ami pour retourner chez lui. »
Pour certaines personnes, demander de l’aide constitue un gros risque. D’être vu comme vulnérable, faible, sans ressources, c’est une grande honte pour bien des gens. C’est en grande partie pourquoi vieillir ou tomber malade nous fait si peur. Nous avons glorifié la notion d’indépendance dans notre société comme étant l’ultime accomplissement. On est éduqué dans notre culture que donner est beaucoup mieux que de recevoir. On ne parle pas souvent du mérite et de la difficulté de recevoir avec dignité. On parle souvent de l’importance de la gratitude sans nous dire que pour être reconnaissant, il faut d’abord accepter de recevoir. C’est comme le prêtre qui demandait au petit « Que faut-il faire pour être pardonné? » Le petit avait répondu « Il faut faire un péché. » Recevoir, dans notre culture, semble avoir pris un peu l’allure de péché. Ce sont les faibles et les personnes dépourvues qui reçoivent.
Juste pour aujourd’hui, je me donne la tâche de recevoir quelque chose avec simplicité, gratitude et un sentiment d’abondance. N’importe qui peut se sentir puissant dans le rôle du donneur. Il est plus difficile de ressentir sa force dans le rôle du receveur.
Dans toute occasion, choisir la vie
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C’est l’histoire d’Éphrem, le plus vieux résident du foyer de l’âge d’or, qui lit les nécrologies, dans plusieurs journaux, tous les jours. Il prend des petites notes sur un calepin et il sourit en regardant ses notes. Éphrem intrigue beaucoup ses deux voisins qui discutent longuement de cette habitude qui dure depuis des années. Ils n’arrêtent pas de se demander « Qu’est-ce qu’il écrit dans son calepin? » Ils s’approchent souvent pour lui demander ce qu’il fait, mais Éphrem refuse de répondre. Le jour où il célèbre ses 99 ans, Éphrem leur annonce « Je suis prêt à vous dévoiler les résultats de mes recherches, car aujourd’hui je me sens en grande sécurité. » Avec un grand sourire, Éphrem annonce « Très, très, très peu de personnes meurent après 99 ans. »
La vie est toujours une question de vie ou de mort. Si nous passions autant de temps à embrasser la vie qu’à éviter la mort, le monde en serait instantanément transformé. Avons-nous réellement peur de la mort ou peur de la vie? Quand nous résistons au changement, nous résistons à la vie. De poser cette question si simple quand on a une décision à prendre « Est-ce que ceci m’amène plus vers une impression de vie ou de mort? » Ce que notre tête nous dit être la bonne réponse, peut être aussi ce qui nous met la mort dans l’âme. Quand on choisit quelque chose parce qu’on l’a toujours fait de cette façon-là, attention! Quand on se dit que telle ou telle personne croit que c’est la bonne chose à faire, mais nous, on n’en est pas convaincu, attention! Quand on se dit qu’il est trop tard, que ça causerait trop d’inconvénients à trop de monde de changer d’idée, attention! Quand on se dit que c’est mieux de ne rien dire ou de mentir juste pour cette fois-ci, attention! Ce sont des pièges qui peuvent facilement mener plus à un sentiment de lassitude, à une impression qu’il n’y a rien qui fasse une différence.
Juste pour aujourd’hui, dans une petite décision, dans un petit choix, je choisis la vie. S’aimer, s’accepter, se pardonner et choisir d’être heureux, c’est de se donner le message que la vie vaut la peine d’être vécue.
Penser par soi-même et se fier à son jugement
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C’est l’histoire d’Amélie qui appelle le département de photographie d’un grand magasin et leur demande s’ils utilisent des ordinateurs. On lui répond que oui. Amélie leur explique qu’elle a une photo de son petit gars qu’elle veut faire agrandir. Pas de problème, dit le photographe. Amélie continue « Mon petit gars a une casquette dans la photo, pouvez-vous la lui enlever? » « Pas de problème », dit le photographe. « Est-ce qu’il a une séparation dans ses cheveux? Si oui, est-ce qu’il sépare ses cheveux à gauche ou à droite? » Amélie rouspète « Fais pas le niaiseux, tu vas le voir quand tu vas enlever sa casquette! »
On peut trouver des preuves scientifiques pour démontrer ou contester pas mal n’importe quoi, selon nos croyances. Qui croire? Jamais les consommateurs ont-ils été si confondus ou cyniques que ceux d’aujourd’hui. On est bombardés d’informations et de nouvelles alarmantes tous les jours. Il est utile de se souvenir que la technologie ne remplacera jamais le gros bon sens. Il est important de continuer à penser pour soi-même, de faire des activités qui nous tiennent à cœur et qui développent notre créativité.
Juste pour aujourd’hui, je me fie à mon jugement et je me réfère à ma technologie interne.
S’entraîner à voir la réalité sans filtre
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C’est l’histoire de tante Imelda qui approche sa petite nièce et lui dit « Rachel, ta mère m’a dit que tu es allée chez le médecin cet après-midi. As-tu été courageuse? » Rachel, qui a cinq ans, répond « Oh oui, matante! » Tante Imelda lui donne un dollar. Elle continue la conversation en demandant ce que le médecin a fait. La petite Rachel répond « Il a donné une piqûre à Stéphane. »
Ce que la petite Rachel fait dans cette histoire n’est pas tant un mensonge actif qu’un filtre sur la vérité telle qu’elle la perçoit. Les chercheurs sur le fonctionnement du cerveau ont découvert que nous avons tous notre façon de voir notre réalité. Les trois filtres reconnus sont de déformer, de généraliser et de supprimer. Dans l’histoire, Rachel a supprimé l’aspect de l’histoire qui disait qu’elle était allée chez le médecin comme accompagnatrice plutôt que comme patiente. Sa tante a été coupable de généraliser en pensant que tout le monde qui va chez le médecin est automatiquement un patient. Sa mère aurait pu déformer cet entretien entre tante et nièce comme étant un joyeux entretien amical quand en fait, la tante quitte la maison croyant que sa nièce est une voleuse.
La prochaine fois que notre version de la vérité variera beaucoup d’une personne à l’autre, prenez le temps de voir ce qu’on a supprimé, ce qu’on a généralisé et ce qu’on a déformé. Ce sera comme une lampe à trois ampoules pour éclairer la question.
Prêter attention à ses communications
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C’est l’histoire d’un gorille qui entre dans la taverne, s’assoit au bar et commande un Pepsi. La femme assise au bar chuchote au serveur « C’est incroyable hein? » Le serveur regarde le gorille qui boit son Pepsi et se retourne vers la femme. Il lui répond « Oui, c’est vraiment incroyable! Depuis que je le connais, c’est un buveur de Coke. »
La seule raison pour laquelle nous trouvons cette farce drôle, c’est que nous la vivons toutes les fois que nous ouvrons la bouche pour parler ou les oreilles pour écouter. C’est vrai que le serveur dans l’histoire a une expérience de vie pas mal différente que celle de la femme au bar. Mais c’est le cas dans toutes nos interactions. La personne à qui vous vous adressez a une expérience de vie très différente de la vôtre. Elle donne possiblement un sens différent que vous le faites aux mots que vous choisissez. En passant, les psychologues ont découvert que seulement 10 % d’un message passe par les mots. Elle trouve peut-être que vous parlez trop fort, trop doucement, trop lentement, trop vite. Elle associe votre accent, votre visage, votre physionomie à un événement pénible ou plaisant. Mais, vous vous dites, c’est un miracle qu’on arrive à se comprendre même un peu! Oui! En fait, il faut beaucoup de bonne volonté, d’effort et d’énergie pour réellement arriver à se comprendre. La plupart du temps, on fait semblant de comprendre. Imaginez que dans la vie ordinaire, le serveur aurait tout simplement dit « Oui, c’est incroyable! » Jusqu’à sa mort, la femme serait convaincue que le serveur vivait une expérience parallèle à la sienne.
Juste pour aujourd’hui, prêtez un peu plus attention à la façon dont votre communication est reçue et comment vous recevez celle des autres. Donnez-vous la permission de vérifier si l’autre a compris ou si vous avez compris l’autre. Rappelez-vous que de se parler est un exercice fréquent, mais non facile et mettez beaucoup de compassion dans votre communication.
Se payer en premier
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C’est l’histoire d’Hortense et de Délima qui se rendent dans « les Europes » pour la première fois. Leur agence de voyages les a assurées qu’elles n’auraient aucun souci, car on leur a organisé un forfait où tout est inclus. Arrivée à l’hôtel, Délima demande l’heure des repas et autre renseignement pertinent à leur séjour. On fait monter les valises et Hortense s’assoit sur le lit, tout maussade. Elle marmonne « Ah oui, aucun souci, aucun souci. » Délima ne comprend pas ce saut d’humeur et elle demande à son amie « Qu’est-ce qu’il y a Hortense? Tu n’aimes pas la chambre? » « Non, non, j’aime bien la chambre », répond l’autre. « Ce sont les repas. » Délima lui répond « On n’a rien goûté encore! » Hortense regarde son amie d’un air exaspéré et lui dit « Tu n’as pas entendu le gars? Le déjeuner est de 7 h 30 à 10 h 30. Le dîner est de 11 h 30 à 14 h 30. Le souper est de 17 h 30 à 21 h 30. Il ne reste plus de temps pour visiter quoi que ce soit! »
On vit dans un monde qui ne semble pas laisser grand temps pour faire du tourisme. En fait, si vous attendez que le rythme de la vie se calme pour que vous puissiez faire les choses qui ont de l’importance pour vous, vous risquez de vous réveiller mort un matin et de dire « Oups! » Les conseillers en placement financier vont tous vous dire la même chose : pour épargner de l’argent, n’attendez pas de voir s’il vous reste de l’argent après avoir payé toutes les factures. Payez-vous en premier. Un médecin qui travaille avec des personnes qui ont le cancer suggère à ses patients de faire quelque chose qu’ils se promettent de faire depuis longtemps, même quelque chose d’aussi banal que de peinturer un mur dans leur maison.
Juste pour aujourd’hui, constatez que nous sommes tous dans un état en phase terminale. Ça s’appelle la vie. Que voulez-vous arrêter de remettre à plus tard et faire tout de suite?
Être sensible à la façon dont l’autre comprend
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C’est l’histoire d’un politicien canadien qui visite la Hongrie pour la première fois. On lui demande de faire un discours. Il se lève, fait son discours et tout le monde applaudit avec enthousiasme. Suite à son discours, les cérémonies continuent et un autre homme à la table d’honneur se lève et fait un discours. À la fin du discours, le politicien applaudit avec une grande ferveur. Son compagnon hongrois se penche vers lui et lui suggère d’applaudir avec un peu plus de réserve. « Pourquoi? », demande le politicien qui, en règle générale, est un type qui aime bien démontrer son enthousiasme. Son compagnon lui chuchote « Parce que c’est la traduction de TON discours. »
Généralement, on aime beaucoup entendre la traduction de nos discours. Il n’y a personne de si intelligent que quelqu’un qui nous ressemble. Les chercheurs en communication nous disent qu’il y a trois façons prédominantes par lesquelles on aime recevoir et transmettre de l’information. La personne qui a un style auditif va réagir aux mots, aux intonations, aux sons et à la cadence de la voix. Par exemple, si elle cherche des directives pour se rendre quelque part, cette personne vous demandera « Fais juste me dire où c’est. » La personne qui a un style visuel voit en images et parle en images. Pour recevoir des directives, cette personne va demander qu’on lui dessine un plan ou que vous décriviez des points de repère qu’on peut voir en cours de route. La personne qui a un style kinesthésique ou tactile comprend en ressentant dans son corps. Cette personne va vous demander de lui indiquer la direction par des gestes et de la pointer dans la bonne direction.
Quand on reste ouvert à entendre, à voir, à ressentir si la personne devant nous est auditive, visuelle ou kinesthésique, ou un mélange, et qu’on lui parle dans son langage, on améliore beaucoup l’efficacité de notre message et en plus, on vous recevra comme une personne très agréable, car vous ressemblez à votre interlocuteur.
Valoriser ses compétences et reconnaître celles des autres
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Un groupe de touristes à Rome fait la tournée des grands sites et enfin, se fait donner une demi-heure de temps libre par leur guide pour explorer les petites boutiques dans la région du Colisée. Georges et Aurèle rentrent dans une petite place sombre et mystérieuse. Une voix sépulcrale les accueille. « Bienvenue, messieurs, vous vous intéressez à des souvenirs de Rome? » Aurèle s’empresse de dire au propriétaire qu’ils ne sont pas des touristes ordinaires qui vont acheter n’importe quelle bébelle. Le propriétaire leur dit « Ah! Vous cherchez quelque chose d’authentique et de rare. » « Justement, c’est ça! » dit Georges. Le propriétaire regarde pour voir si quelqu’un les espionne et leur fait signe de venir voir dans une armoire fermée à clé. Il y a deux crânes sur une tablette. Un gros et un petit. Le propriétaire prend le plus grand des deux et dit « Le crâne de Néron. » Les deux hommes se regardent tout impressionnés. « Et le petit? », demande Aurèle. Le propriétaire répond « Néron quand il était enfant. »
C’est quand on se croit au-dessus de la norme des personnes qui nous entourent qu’on sombre dans les plus grandes folies. On a tous des domaines dans lesquels on est naïf. Pour certains, c’est le domaine de gérer son argent, d’autres ont peur des sentiments, certains n’ont aucun sens de comment être avec les enfants. Prenons l’exemple de la jeune femme qui admirait beaucoup la compétence de son beau-père qui avait eu beaucoup de succès en affaires. Sa belle-mère lui a remis les pieds sur terre en lui disant « Tu veux voir un autre côté de cette compétence que tu admires tant? Laisse-le seul avec le petit pour un après-midi. »
Juste pour aujourd’hui, valorisez vos forces et reconnaissez les forces de ceux qui vous entourent.
Placer notre attention et notre énergie au bon endroit
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C’est l’histoire de la petite tortue qui part en pique-nique avec ses frères et sœurs. Ça leur prend deux jours pour se rendre au site du pique-nique. Arrivés là, ils ouvrent le panier de pique-nique pour constater qu’ils ont a oublié la moutarde. La famille tire à la courte paille pour savoir qui va retourner chercher la moutarde. Le sort tombe sur le plus jeune qui rouspète. « Je sais que vous allez commencer à manger sans moi! » répète-t-il. Les autres l’assurent qu’ils vont l’attendre et lui disent « Dépêche-toi! Pars tout de suite! » La petite tortue part en disant « Je sais que vous allez commencer à manger sans moi! » Une journée passe, deux journées passent, trois, quatre jours... enfin, une semaine s’est écoulée et la petite tortue n’est pas encore revenue avec la moutarde. Une des sœurs dit « On va crever de faim. Commençons à manger. » Une petite voix faible sort de derrière le buisson « Ha! Ha! J’ai juste fait semblant de partir. Je savais que vous commenceriez sans moi. »
Ce qu’on croit qui va nous arriver dans la vie, c’est ce qu’on attire et c’est ce qui arrive. Avez-vous déjà remarqué que les matins où l'on se lève de mauvaise humeur, tout semble s’enligner pour que la journée commence du mauvais pied et continue clopin-clopant toute la journée. Quand on s’attend à rencontrer des gens malhonnêtes et paresseux, l’univers semble peuplé de tels gens. Heureusement que le contraire est vrai aussi. Il n’est jamais trop tard pour recommencer une journée du bon pied. Comme l’écrivain George Elliott dit si bien « Il n’est jamais trop tard pour être la personne que vous avez toujours voulu être. »
Juste pour aujourd’hui, faites cette petite expérience de remarquer combien de fois vous voyez votre couleur préférée dans votre environnement. Il est bon de se rappeler qu’on a un choix conscient et constant à faire sur où l’on place notre attention et notre énergie dans cette vie.
Considérer les autres façons de voir
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C’est l’histoire d’Amanda qui amène le petit Caleb qui a cinq ans au ballet pour la première fois. Elle dit à sa sœur « C’est le temps que cet enfant-là se fasse injecter une bonne dose de haute culture. » La mère assure Amanda que Caleb n’aimera pas le ballet, car il a l’esprit plus scientifique que culturel. À l’entracte, Caleb pose toutes sortes de questions au sujet des souliers des ballerines et comment elles font pour danser sur la pointe des pieds comme ça. Sa tante a hâte de retourner à la maison pour dire à sa sœur que Caleb a raffolé du ballet. Au début de la deuxième partie, Amanda se fait remettre les points sur les « i » quand Caleb se penche vers sa tante et lui chuchote très fort « C’est niaiseux, ça matante, pourquoi est-ce qu’ils ne trouvent pas juste des plus grandes filles pour danser. »
La vérité sort de la bouche d’un enfant ou de la bouche de toute personne qui a des yeux nouveaux pour évaluer une situation. De ne pas comprendre peut être un grand atout quand on veut découvrir une autre façon de faire. On reste souvent attaché à une façon de faire juste parce que ça a toujours été fait comme ça. La tradition nous donne des outils et des habitudes précieuses tout comme elle nous encarcane dans des façons de faire et de penser qui ne nous servent plus. C’est à nous de rester à l’écoute pour voir lesquelles de nos habitudes ou croyances nous amènent vers nos plus hautes intentions et lesquelles nous tiennent à l’écart de la vie qu’on souhaite.
Juste pour aujourd’hui, quand quelqu’un vous offre un point de vue qui diffère du vôtre, plutôt que de conclure qu’il ne comprend pas, arrêtez-vous un instant pour considérer le cadeau d’une nouvelle vision qu’on vous offre. Même si vous n’acceptez pas l’interprétation qu’on vous présente, dites-vous que c’est une invitation à considérer qu’il y a plus que votre façon de voir les choses.
Passer à l’action et réaliser ses rêves
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C’est l’histoire d’une famille de touristes américains qui font une randonnée en calèche dans le Vieux-Québec. Le cocher dit « Et voici le site où un des hommes de Champlain réussit à embusquer plusieurs des hommes de Wolfe. » Un peu plus tard, il arrête la calèche pour indiquer la maison où une Québécoise, à elle seule, décela le code secret de tout un régiment de soldats anglais. Rendue au troisième arrêt, la mère de famille demande « Les Anglais n’ont-ils pas gagné une bataille? » Le cocher répond poliment « Non madame! Puis ça va rester de même tant que c’est moi qui donne la tournée. »
On a tous nos manières très particulières de manipuler la vie pour qu’elle ressemble plus à nos fantaisies de ce qu’elle devrait être. C’est comme la femme qui fournit dans son esprit des excuses à son mari pendant des années pour un comportement qu’elle trouve inacceptable, ou un parent qui refuse de voir que son enfant a des problèmes à l’école. Et les plus grands contes de fées sont toujours ceux qu’on se raconte à soi-même comme « Ah oui, je ferais bien telle ou telle chose si j’avais plus de temps, d’argent, d’énergie. » La vérité est souvent que telle ou telle chose se ferait encore placer au bas d’une longue liste même si nous avions plus de temps, d’argent ou d’énergie.
Juste pour aujourd’hui, j’arrête de me dire « Ah, si seulement j’avais plus de... » Je me donne la permission de reconnaître que ce n’est pas aussi important que ce que je me suis fait accroire ou, si c’est réellement important pour moi, je passe à l’action plutôt que de rester dans mes « Ah si... »
Décider de partager la vérité
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C’est l’histoire de deux jeunes touristes qui font une randonnée dans les bois de Boulogne sans se rendre compte de l’immensité de cette forêt. Enfin, fatiguées, découragées, perdues, elles rencontrent deux Français et accourent leur demander des directives. « Ah! Vous n’êtes pas sorties du bois, petits chaperons rouges. », taquine un des Français. « Il vous reste cinq kilomètres. » Le deuxième Français dit à son compagnon « Espèce d’insensible! Tu ne vois pas à quel point elles sont fatiguées ces petites? Enlève quelques kilomètres. »
Quand est-ce qu’un mensonge fait le plus de tort? Quand on le croit. Beaucoup des mensonges qu’on raconte sans trop de remords de conscience, on se dit que c’est pour protéger l’autre personne d’une vérité qui va la blesser. Souvent, la personne qu’on protège, c’est nous-même, car on a l’impression que l’autre personne va être en colère ou nous disputer, ou nous rejeter. Ce qui débute comme un désir de protéger l’autre, ou de se protéger soi-même, crée en fait une séparation entre les personnes. Cette séparation peut devenir un gouffre entre deux personnes qui se racontent des mensonges de façon systématique. Il est utile de m’apercevoir que chaque fois que je choisis de ne pas dire la vérité, ou plutôt de ne pas dire ma vérité, je crée une distance entre la personne ou la situation. Il n’est pas surprenant qu’un jour je me rende compte que je ne me sens plus très près de cette personne que j’aimais assez pour vouloir la protéger.
Juste pour aujourd’hui, examinez les endroits dans votre vie où vous vous sentez seul. Peut-être qu’il y a là des petites vérités à vous raconter ou à commencer à partager avec une autre personne.
Mettre l’accent sur ses propres valeurs
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C’est l’histoire d’Émilienne, une petite fille qui avait un chat à vendre. Elle s’est assise sur le bord du trottoir avec une affiche qui disait « Beau chat à vendre. Un million de dollars. » Octavien, qui passait par là, lui dit tout étonné « Un million? Tu n’auras jamais un million pour ce chat-là. » « Ah oui! », qu’elle répond avec confiance, « C’est un bon chat! Il vaut un million et c’est ce que je vais avoir. » Quelques jours plus tard, Octavien repasse. Le chat, l’affiche et la petite fille ne sont plus là. Il ne peut résister d’aller frapper à la porte et de demander à voir Émilienne. « Je vois que tu n’es plus sur le trottoir. As-tu eu ton prix? » « Oui! », déclare Émilienne fièrement. Octavien reste abasourdi. La petite lui montre une cage dans le coin du salon et lui dit « Je l’ai échangé contre deux souris blanches de 500 000 piastres chacune. »
La valeur est où on la met. Il est bien surprenant de se réveiller un jour pour découvrir que ce ne sont pas les valeurs de nos grands-parents, de nos parents, de notre église, de notre société, des gens qui nous entourent, mais nos valeurs qui comptent le plus pour nous dans la vie. Ce n’est pas de dire qu’on vit dans un vide où il n’y a pas d’influence ou d’appui, mais le premier évaluateur des critères de ce qui compte pour nous dans la vie, c’est nous-même.
Juste pour aujourd’hui, je me pose la question « Dans quels aspects de la vie, est-ce que j’ai réussi d’après mes propres valeurs? Dans quels aspects de la vie, est-ce que j’ai réussi d’après les critères de quelqu’un d’autre? »
Reconnaître la valeur des tâches quotidiennes
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C’est l’histoire d’une famille catholique qui discutait des saints. La mère demande à ses enfants « Lequel des saints auriez-vous aimé être? » Chaque enfant a son idée selon ce qu’il trouve héroïque ou admirable. L’aînée de la famille annonce « Moi, je voudrais être une martyre qui se fait manger par les lions dans le temps des Romains. » Toute la famille la regarde et est en admiration devant leur grande sœur. Ils lui posent toutes sortes de questions pour lui demander si elle fait ce choix parce qu’elle admire le courage, la foi, l’audace du martyr. L’adolescente dit « Tu poses UN grand geste, et c’est fini. »
On a tous nos héros, ces personnes qui semblent avoir des ressources de courage, de ténacité et de conviction qu’on ne retrouve pas nécessairement chez soi. Par contre, vous vous êtes sûrement surpris à certains moments dans votre vie de faire face assez noblement à une situation difficile, ce que d’autres considéreraient une épreuve. C’est surtout dans des situations difficiles ou pénibles que l’on constate qu’on a des ressources qui ne font pas surface tous les jours. Un grand geste. Un geste noble. La mort est souvent perçue comme un geste noble. Mais combien plus difficile est-il de continuer à vivre et à poser les petits gestes tous les jours de notre vie. Comme l’épouse fatiguée disait « Ah oui! Mon mari me donnerait sa vie, mais il n’est pas capable de sortir les déchets sans que je le lui demande dix fois. »
Juste pour aujourd’hui, plutôt que de chercher les grands gestes héroïques loin de moi, je reconnais les petits gestes héroïques qui m’entourent dans ma propre vie.
Cette 118ᵉ capsule est la dernière de cette série.
Merci de votre intérêt et merci à Janine Tougas!