Cette chronique se veut une forme d’éditorial qui exprime certains des points positifs et quelques fois moins positifs de nos réseaux de la santé, par des rencontres et des lectures que je fais dans mon quotidien. Espérons qu’elle vous inspirera à aiguiser votre sens critique et à comprendre que la véritable santé part de nous-mêmes et de nos actions de tous les jours.
Mise en garde du Nénuphar : Les opinions présentées dans ce texte représentent le point de vue de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement le point de vue du magazine.
Quatre-vingt-cinq milliards de neurones
à nourrir et à stimuler
Je suis abonné à quelques blogues qui parlent de santé et à l’occasion, je prends le temps non seulement de lire le billet du blogueur, mais aussi, et surtout, les commentaires et la discussion qui s’ensuivent. Récemment, je
lisais les réactions à un billet qui parlait du vieillissement et de la façon dont la vie prenait un tout autre sens lorsqu’on approche l’âge vénérable de 80 ans. Ce qui m’a complètement séduit, c’est que les commentaires qui ont suivi étaient pratiquement tous écrits par des gens de plus de 80 ans. Non seulement ils sont présents sur Internet et participent activement à ce type de discussions en ligne, mais en plus, certaines réponses démontrent un intellect qui n’a rien à envier à celui de quelqu’un ayant la moitié de leur âge.
Mon premier constat a été la qualité du vocabulaire et de la structure des messages que je lisais sur cette page. J’ai été frappé de constater à quel point cette génération, qui n’a pas toujours fait de longues études, arrive à s’exprimer clairement et avec justesse. Notre cerveau est un organe fascinant et il a besoin de stimulation et d’entretien pour bien fonctionner. Je pense même qu’il est avantagé, car il peut être cultivé et enrichi à l’infini. En effet, d’autres tissus, comme les os, qui atteignent une densité maximale entre l’âge de 16 à 20 ans, ne pourront devenir meilleurs au fil du temps. Le cerveau, lui, grâce à ses 85 milliards de neurones malléables, peut toujours s’améliorer, pourvu qu’on lui donne ce dont il a besoin : de l’information et des nutriments essentiels. L’information que l’on y met dépend des stimuli qui nous viennent de nos cinq sens (enseignement, lecture, musique, travaux manuels, expérience culinaire, etc.). L’entretien de sa structure dépend, lui, de notre style de vie (alimentation, exercice, repos, etc.).
Ces deux facettes sont indissociables si l’on veut pouvoir utiliser nos capacités cognitives au maximum et le plus longtemps possible. Il faut s’intéresser à plein de nouveaux sujets et être le plus curieux possible. Il faut aussi avoir un cerveau en santé pour pouvoir utiliser ce qu’on a appris. Le plus érudit d’entre nous qui n’entretient pas sa santé générale risque de ne plus pouvoir se servir de ses connaissances après un certain âge, et même parfois plus tôt que ce que l’on prévoit. Le cerveau est un organe bien protégé et il est souvent le dernier à se dégrader. Soyons toutefois prévoyants et mettons toutes les chances de notre côté pour notre avenir.
Avez-vous une opinion sur le sujet? Faites-nous en part et nous l'ajouterons au bas de cette chronique.