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Juin 2018

Sainte-Anne-des-Chênes, Manitoba

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Le bon état d'esprit

 

Quelle époque formidable que celle dans laquelle nous vivons! Qu’on parle de la création d’outils technologiques qui améliorent de façon considérable notre qualité de vie, de l’approfondissement de nos connaissances du monde qui nous entoure et de nous-mêmes, de l’expansion des réseaux mondiaux de l’informatique qui nous donne accès à ces connaissances, de la mondialisation se révélant être aussi un mouvement de développement et de partage culturel, et j’en passe... il y a une effervescence presque palpable qui se dégage de ce grand bouillonnement planétaire.

 

Je parle à titre de personne privilégiée, baby-boomer issue de la classe moyenne, suffisamment éduquée pour me permettre de poursuivre mon apprentissage de la vie et des mécanismes qui sous-tendent mes relations avec les autres. Privilégiée aussi d’être en mesure de profiter des outils et moyens technologiques de mon époque, ainsi que des avancées dans les techniques de développement personnel comme la PNL dont nous informe Colette Normandeau dans Du bien-être à toutes les sauces du mois de juin. Mais dernièrement, je me suis mise à songer à la perte éventuelle de mes capacités d’adaptation qui semble inhérente au processus de vieillissement. Semble... est-elle obligatoirement liée au vieillissement? Ou s’agit-il plutôt d’un état d’esprit?

 

Mes grands-parents ont profité du téléphone, de la radio et de la télévision. Mais, à un âge avancé, ce sont leurs enfants et petits-enfants qui inscrivaient les contacts dans leur téléphone à touches programmables. Mes parents ont appris à utiliser des magnétoscopes et le four à micro-ondes, mais malgré qu’ils ont eu à utiliser l’ordinateur dans leur vie professionnelle, cet outil est demeuré quelque chose d’étranger pour eux. Ils n'ont jamais pu en tirer parti pour leur simple plaisir personnel. L’ordinateur, je suis tombée « dedans » dans ma vingtaine, comme Obélix dans la potion magique. Par contre, je me suis dotée d’un téléphone intelligent sur le tard, et mes enfants se moquaient gentiment de moi lorsque je tentais de manipuler un des leurs. Aujourd’hui, cet appareil me sert à lire des livres, consulter la météo et les nouvelles, interagir avec les médias sociaux, jouer au Scrabble, visionner des films, écouter de la musique, dresser mes listes d’épicerie, prendre des photos et des vidéos, faire des appels en vidéophonie, bref, tout sauf de simple téléphone. J’ai même fait récemment une blague à ma fille lorsqu’elle m'enseignait une subtilité des fonctions téléphoniques, en lui disant : « Ah! C’est AUSSI un téléphone? »

 

J’espère être toujours en mesure de profiter des merveilleux outils et moyens technologiques de mon époque. Ça tombe bien, la Chronique à Dino explique comment nourrir et stimuler les quatre-vingt-cinq milliards de neurones de mon cerveau.

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