SYMPTÔMES PHYSIQUES (suite et fin)
Les signes et les symptômes physiques les plus fréquents des troubles de l’humeur, tels qu’énumérés sur une page Web du Portail santé mieux-être du gouvernement du Québec, sont :
- fatigue, manque d’énergie;
- problèmes de sommeil;
- diminution ou augmentation de l’appétit;
- hygiène corporelle négligée.
Nous avons traité succinctement de la fatigue et du manque d’énergie dans l’article du mois dernier, voyons maintenant ce qu’il en est des autres symptômes physiques cités ci-haut.
Problèmes de sommeil
La Fondation sommeil décrit différents types d’insomnie sur son site Web et consacre tout un article sur les troubles du sommeil et la santé mentale. On y propose aussi un test pour vérifier la sévérité de notre insomnie. Sachant qu’il ne faut pas attendre trop longtemps avant de s’occuper des troubles du sommeil, les résultats de ce test peuvent nous indiquer s’il est temps de consulter un médecin.
En fait, si les problèmes de sommeil peuvent être reliés à des troubles de l’humeur, l’inverse est aussi vrai, c’est-à-dire que le sommeil étant essentiel non seulement à notre santé physique, mais à notre santé émotionnelle, des problèmes de sommeil à long terme peuvent entraîner des troubles de l’humeur. Heureusement, il existe de nombreux moyens simples, mais efficaces pour retrouver un sommeil normal, moyens proposés sur le site Web de eSantéMentale.ca.
Quand on parle de problèmes de sommeil, l’insomnie est ce qui nous vient généralement à l’esprit. Il existe pourtant plusieurs autres problèmes de sommeil dont l’hypersomnie qui désigne un ensemble de troubles caractérisés principalement par une somnolence diurne excessive (SDE). La SDE est définie comme un excès de somnolence incontrôlée qui survient à des moments inappropriés. Cet état se manifeste dans des périodes de monotonie et peut entraîner un accroissement de la durée de sommeil diurne, sans pour autant amener une sensation nette de repos.
La SDE peut avoir des répercussions graves sur la vie personnelle, familiale et professionnelle, comme de la difficulté à conduire ou à accomplir des activités professionnelles, et diminuer la qualité de vie. Si la SDE perdure pendant au moins trois mois, il faut consulter un médecin.
Diminution de l’appétit
La perte d’appétit, souvent temporaire et bénigne, est parfois le signe d’une maladie plus grave : maladie de Crohn, occlusion intestinale, appendicite, etc. Elle peut aussi être due à un trouble de l’humeur, comme la dépression ou un état de stress ou d’anxiété. Le site Web PasseportSanté.net offre des renseignements utiles sur la perte d’appétit, y compris une liste de solutions pour la soigner.
Augmentation de l’appétit
Lorsque nous sommes dans un état de stress, nous avons tendance soit à perdre l’appétit, soit au contraire, à grignoter pour compenser. De même dans le cas de la dépression, nous pouvons être tentés de combler le vide qu’elle engendre par un comportement alimentaire compulsif, qui se caractérise principalement par un attrait vers les sucreries.
Hygiène corporelle négligée
Si l’on souffre de dépression, de troubles d'anxiété ou de schizophrénie, on aura tendance à négliger notre hygiène corporelle. Par exemple, nous pourrions passer plusieurs jours sans nous laver. Ce comportement peut être causé par un manque de motivation, par un isolement des autres ou par un manque d’amour propre. C’est pour cette raison que l’on oblige les patients en milieu hospitalier à prendre une douche à heures fixes afin de reprendre un rythme de vie stable et normal.
Quand devons-nous consulter
Cette série d’articles, étalée sur 12 mois et basée sur des renseignements de sources fiables sur Internet, visait à procurer des moyens d’évaluer notre santé mentale et d’agir en conséquence. Nous ne devons pas attendre de ne plus être en mesure de faire nos activités habituelles pour consulter. Nous devons consulter notre médecin de famille ou un autre professionnel de la santé si :
- nous éprouvons de la détresse;
- nos symptômes nous empêchent de fonctionner normalement;
- nous avons de la difficulté à assumer nos responsabilités familiales, professionnelles ou sociales.
Facteurs qui influencent la santé mentale
Plusieurs facteurs influencent la santé mentale d’une personne :
-
les facteurs biologiques, par exemple l’hérédité;
-
les facteurs personnels, par exemple les habitudes de vie, le niveau d’estime de soi ou les expériences vécues durant l’enfance;
-
l’environnement physique, par exemple l’état du lieu de résidence ou la qualité du quartier;
-
l’environnement social, par exemple la qualité des relations établies avec la famille, les amis et la communauté;
-
l’environnement économique, par exemple le statut d’emploi et les conditions de vie.
Il est impossible d’agir sur certains facteurs comme l’hérédité ou certaines caractéristiques biologiques. Cependant, vous pouvez changer vos habitudes et prendre certaines mesures pour vous maintenir en bonne santé mentale.
Source : Avoir une bonne santé mentale, c’est gagnant, Visa santé
Pour conclure cette chronique, voici une petite perle dénichée au hasard de mes promenades sur Internet.
Bonheur! Où es-tu ?
Par Charles-Eugène Plourde
Si tu ne trouves pas le bonheur,
C'est peut-être que tu le cherches ailleurs,
Ailleurs que dans tes souliers...
Ailleurs que dans ton foyer.
Selon toi, les autres sont plus heureux.
Mais toi, tu ne vis pas chez eux...
Tu oublies que chacun a ses tracas,
Tu n'aimerais sûrement pas mieux son cas.
Comment peux-tu aimer la vie,
Si ton cœur est plein d'envie?
Si tu ne t'aimes pas,
Si tu ne t'acceptes pas?
Le plus grand obstacle au bonheur, sans doute,
C'est de rêver du bonheur trop grand,
Sachons cueillir le bonheur au compte-gouttes,
Ce sont les gouttes qui font les océans.
Ne cherchons pas le bonheur dans nos souvenirs,
Ne le cherchons pas non plus dans l'avenir.
CHERCHONS LE BONHEUR DANS LE PRÉSENT
C'est là et là seulement qu'il nous attend.
Le bonheur n'est pas un objet
Que l'on peut trouver quelque part hors de nous.
Le bonheur, c'est avant tout un projet
Qui part de nous et se réalise en nous.
Il n'existe pas de marchand de bonheur...
Il n'existe pas de machine à bonheur...
Il existe des gens qui croient au bonheur.
Ce sont des gens qui font eux-mêmes leur bonheur.
Si dans votre miroir votre figure vous déplaît,
À quoi ça sert de briser le miroir?
Ce n'est pas lui qu'il faut casser!
C'est vous qu'il faut changer!
Vis chaque moment présent et là, tu trouveras le bonheur.
Symptômes à surveiller (suite)